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Philippe Claudel

Philippe Claudel
Philippe Claudel, agrégé de français, a choisi, après quelques années de lycée, d'enseigner à des enfants handicapés moteur, à la maison d'arrêt de Nancy, puis à l'Université de Nancy II (Anthropologie culturelle et Littérature).
Grand admirateur de Simenon et du Giono d'après-guerre, il tisse av... Voir plus
Philippe Claudel, agrégé de français, a choisi, après quelques années de lycée, d'enseigner à des enfants handicapés moteur, à la maison d'arrêt de Nancy, puis à l'Université de Nancy II (Anthropologie culturelle et Littérature).
Grand admirateur de Simenon et du Giono d'après-guerre, il tisse avec maestria des univers où la simplicité, claire dentelle aérienne, tente de dissimuler l'obscur des drames qui jalonnent nos existences. Il fait remonter son désir d'écrire aussi loin que sa mémoire.
Il devient en 2004, directeur d'une nouvelle collection de romans chez Stock. Le pari d'« Ecrivins » ? Publier quatre fois par an des textes d'écrivains avec pour seule contrainte que le vin serve de toile de fond ou soit simplement évoqué.

Articles en lien avec Philippe Claudel (5)

Avis sur cet auteur (235)

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    Couverture du livre « Rature » de Philippe Claudel et Lucille Clerc aux éditions Stock

    Babeth_ladreyt sur Rature de Philippe Claudel - Lucille Clerc

    Un livre qui ressemble à ceux des enfants, avec des illustrations à chaque page, un texte court. Quand je l’ai tenu en mains, le temps s’est envolé. L’ouvrir c’est accepter de tout oublier ce qu’on a l’habitude de lire, d’accepter la découverte et de s’y plonger.
    Un texte qui ressemble à un...
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    Un livre qui ressemble à ceux des enfants, avec des illustrations à chaque page, un texte court. Quand je l’ai tenu en mains, le temps s’est envolé. L’ouvrir c’est accepter de tout oublier ce qu’on a l’habitude de lire, d’accepter la découverte et de s’y plonger.
    Un texte qui ressemble à un conte, à la fois poétique et réel.
    J’ai aimé retrouver la plume incomparable de Philippe Claudel. Il nous transporte ici dans le monde des marins, des poissons et des crustacés, d’un port de pêche, de la haute mer. Violente, sans merci, et nourricière.
    J’ai retrouvé l’atmosphère grise de Philippe Claudel que j’aime tant, ici teintée de bleu, de toutes les nuances de bleu.
    Ce roman est une palette de couleurs et de mots, une histoire d’hommes, de femmes et d’océan. Un petit bijou à savourer avec les yeux et le cœur.

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    Couverture du livre « Crépuscule » de Philippe Claudel aux éditions Stock

    Ghislaine Degache sur Crépuscule de Philippe Claudel

    Avec Crépuscule de Philippe Claudel, nous voilà dans un village d’une province reculée située dans un empire imaginaire qui ressemble un peu à l’empire austro-hongrois, au début du XXe siècle.
    L’histoire se déroule en hiver, sous un climat rude, un hiver qui semble sans fin.
    Ce village presque...
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    Avec Crépuscule de Philippe Claudel, nous voilà dans un village d’une province reculée située dans un empire imaginaire qui ressemble un peu à l’empire austro-hongrois, au début du XXe siècle.
    L’histoire se déroule en hiver, sous un climat rude, un hiver qui semble sans fin.
    Ce village presque arriéré est composé d’une majorité de chrétiens 1378 habitants et d’une petite communauté musulmane qui compte cinquante-quatre âmes, les deux religions cohabitant pacifiquement.
    Deux enfants découvrent un cadavre, celui du curé retrouvé la tête fracassée par une pierre. Aussitôt la tension devient palpable…
    Le binôme, constitué du capitaine Nourio aux pulsions sexuelles récurrentes et de son adjoint Baraj, deux hommes plutôt mal assortis aussi bien physiquement que moralement, est chargé de l’enquête.
    Mais que peut-il se passer lorsqu’un prêtre, celui qui incarne la religion dominante d’un village, un de ses membres éminents, est assassiné ? C’est à cette question que tente de répondre Philippe Claudel.
    L’auteur nous offre avec Crépuscule, à la fois un roman policier, un roman psychologique, un roman social, un roman noir, très noir, mais surtout, sous l’aspect d’un roman historique, un roman qui nous parle d’aujourd’hui.
    Alors que de l’autre côté de la frontière, se trouve un pays dont la bannière est ornée d’un croissant d’or, bouillonnant de force vive, il est intéressant de voir, comment cet Empire qui commence à décliner, à s’éteindre, va prendre le prétexte de ce fait divers sanglant pour éradiquer de son sein cette petite communauté musulmane, naissante mais active, et la massacrer.
    On assiste à la faveur du meurtre du curé, à la montée de la violence, de la haine, dans un engrenage irréversible et on découvre le comportement abject et corrompu du Maire, du Rapporteur de l’Administration, du Notaire, du Conservateur des archives, des trois Maîtres d’école, du Receveur, etc... Une scène de chasse à l’ours particulièrement épique met en avant leur complicité.
    Impossible de ne pas voir dans ce mécanisme de la haine qui se met en place et cette recherche de bouc-émissaire des échos avec la période dans laquelle nous vivons, où on instrumentalise certains faits que l’on retourne, détruisant ainsi la vérité historique pour aller dans la direction souhaitée.
    Dans Crépuscule, Philippe Claudel ne se borne pas à écrire une énigme policière, il raconte la fabrique d’une contre-vérité, une mécanique millénaire tellement actuelle, à savoir, trouver un ennemi commun, ce qui va souder la communauté.
    Comme avec Le rapport de Brodech, La petite fille de Monsieur Linh, Les âmes grises (Prix Renaudot 2003) ou L’archipel du chien, je me suis à nouveau régalée avec la lecture de ce roman magistral et envoûtant, à l’atmosphère terriblement inquiétante, qu’est Crépuscule. De suspens en rebondissements, il m’a tenue en haleine du début à la fin, fascinée par ce questionnement on ne peut plus d’actualité.
    Dans ce monde crépusculaire qui est décrit, le texte très visuel de Philippe Claudel permet une magnifique approche des personnages, des animaux et de la nature.
    Les personnages sont solidement dépeints et leurs caractères finement analysés.
    Si j’ai trouvé trop présentes et répétitives les pulsions sexuelles de Nourio, j’ai beaucoup apprécié son Adjoint, ce géant maladroit et méprisé par son Capitaine, déjà maltraité et moqué dans son enfance, le seul à ne pas courber l’échine, poète à ses heures mais dont les vers s’effacent au fil de leur création…
    Crépuscule de Philippe Claudel est une sorte de fable politique, une réflexion remarquable, profonde et troublante, sur la nature humaine et sur la fabrication de la vérité historique.
    De ne pas nommer précisément, ni le lieu où se déroule l’histoire, ni l’époque à laquelle elle se déroule, est une manière d’élargir le propos et de le rendre universel, une manière de dire : cela pourrait se passer ailleurs, aujourd’hui ou demain… Inquiétant...
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/11/philippe-claudel-crepuscule.html

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    Couverture du livre « Le rapport de Brodeck » de Philippe Claudel aux éditions Le Livre De Poche

    lectures au hasard sur Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel

    Il y a parfois des rendez-vous manqués, des lectures qu’on laisse sur le bas-côté, des pages que l’on peine à tourner. Chaque texte n’est pas fait pour nous et parfois la triste réalité vient nous le rappeler. Ces livres que nous voyons partout, encensés et glorifiés, adorés et louangés, nous ne...
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    Il y a parfois des rendez-vous manqués, des lectures qu’on laisse sur le bas-côté, des pages que l’on peine à tourner. Chaque texte n’est pas fait pour nous et parfois la triste réalité vient nous le rappeler. Ces livres que nous voyons partout, encensés et glorifiés, adorés et louangés, nous ne sommes pas obligés de les aimer, ni même de les terminer.

    La rapport de Brodeck restera pour moi l’un de ces livres que l’on ouvre avec engouement mais que l’on referme avec empressement. Trop suggestif, trop mystérieux, trop complexe. La plume pourtant si magique de Philippe Claudel ne m’a pas emportée.

    Mon avis ne sera peut-être pas le vôtre, tout comme leur avis n’a pas été le mien. Nous sommes tous des personnes singulières et possédons des sensibilités différentes. Voilà l’essentiel que nous devrions chérir.

    @lecturesauhasard

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    Couverture du livre « La petite fille de Monsieur Linh » de Philippe Claudel aux éditions Le Livre De Poche

    Sabrina SMAIL sur La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel

    Absorbant, intrigant, émotionnellement dévastateur, voici comment je pourrais résumer mon expérience de lecture de "La Petite Fille de Monsieur Linh" de Philippe Claudel. Ce roman court m'a complètement happée, me laissant à la fois intriguée et submergée par un torrent d'émotions d'une...
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    Absorbant, intrigant, émotionnellement dévastateur, voici comment je pourrais résumer mon expérience de lecture de "La Petite Fille de Monsieur Linh" de Philippe Claudel. Ce roman court m'a complètement happée, me laissant à la fois intriguée et submergée par un torrent d'émotions d'une profondeur inattendue. Je ne suis qu'une personne supplémentaire à partager un avis sur cette pépite littéraire.

    L'écriture de Philippe Claudel est d'une subtilité et d'une légèreté remarquables. Elle vous enveloppe doucement, vous guidant à travers l'histoire de Monsieur Linh, un homme âgé ayant fui la guerre avec sa petite-fille, Sang Diû, pour trouver refuge dans un nouveau pays. Tout en étant témoin de leur voyage, le lecteur est transporté dans un monde où les barrières linguistiques ne sont rien face à la communication purement humaine.

    Ce qui m'a frappée, c'est la manière dont le récit m'a fait ressentir, ou plutôt m'a laissée sans émotions distinctes. Tout semblait se dérouler devant mes yeux, et j'étais impuissante face à cette histoire qui m'a étreinte avec une sensibilité étonnante.

    En refermant ce livre, mon cœur était serré, mes yeux embués de larmes. C'est pour moi un livre qui marque, un trésor littéraire, un voyage émotionnel qui laisse une empreinte indélébile. C'est un livre à lire, à découvrir, à offrir, car il a le pouvoir de toucher le cœur de chacun et de nous rappeler la beauté des relations humaines dans toute leur complexité.

    En bref : "La Petite Fille de Monsieur Linh" est bien plus qu'un simple livre. C'est un voyage émotionnel profond.

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