"Briser la glace" de Julien Blanc-Gras aux éditions Paulsen
"Briser la glace" de Julien Blanc-Gras aux éditions Paulsen
Quand nos lecteurs participent aux salons littéraires Retrouvez leur reportage : Lire en Poche à Gradignan, la fête du livre au Château du Clos de Vougeot, La Fête du livre de Merlieux, Lisle Noir, les vendanges du Polar,
«Je ne suis pas allé dans tous les pays du monde mais je suis venu ici. »
C’est sans éloquences encyclopédique ou géopolitique que l’auteur déballe avec talent, un gros balluchon de souvenirs et anecdotes savoureuses de ses voyages sur différentes destinations à l’étranger : Angleterre , Colombie (où les rhinos dans l’hacienda Napoles d’Escobar viennent de gagner leur procès cette semaine), Inde, Népal, Tunisie, Maroc, Polynésie, Liechtenstein, Vatican, Luxembourg, Monaco, Brésil, Chine, Guatemala, Proche-Orient, Madagascar, Mozambique, aéroports et transits, cabines d’avion et Paris ‘chez soi, eau chaude et Nutella’).
C’est un écrit dynamique et réaliste.
Pour les quelques pays où j’ai moi-même trainé mes baskets, les observations s’avèrent concordantes et l’esprit caustique correspondant.
(A cause des tonalités du langage, en Chine, je n’ai pas eu le souci de l’auteur d’avoir craint d'insulter la famille d’un guichetier de gare en mal prononçant le nom de la ville Chongqing mais par contre, pendant des mois, j’ai demandé de la soupe dans mon café au lieu de demander du sucre…).
Comme toute personne qui voyage non pas en se contentant de payer la carte postale, mais en s’investissant d’un vécu auprès ou parmi les locaux en en observant le quotidien et l’environnement, Julien Blanc-Gras sait talentueusement décrire un paysage visuel, une société palpable et restituer les arcanes des us et coutumes des endroits où il se rend en traduisant parfaitement les réalités profondes de ces contrées en les faisant parfois s’entrechoquer avec les différences de notre propre culture de façon parfois surprenantes, absurdes ou cocasses.
Il colore le voyage avec ses plaisirs et ses travers non précisés dans les guides touristiques.
C’est un livre succulent, généreux et enrichissant.
J’en salue les souvenirs de mes propres voyages, la découverte de territoires qui me restent inconnus et surtout la bonne humeur générale qui s’en dégage.
Je remercie l’auteur de m’avoir fait souvent rire de bon cœur !
« Nous avons visité la Terre, nous l’avons magnifiée et dévastée, nous allons repartir. »
« Pour l’instant, je sais où je suis. Je suis adossé contre la croûte terrestre, écrasé par le bonheur d’être vivant, ici et maintenant. Immobile, je me fonds dans le paysage. Je laisse une empreinte qui ne tardera pas à s’effacer. Je ne fais que passer. »
Lecteurs, vous aimez les voyages ? Atlas vous tient et vous avez de la gratitude pour Ératosthène ? Loin de vous nuire, ce sont les différences qui vous enrichissent ? Vous pensez prendre un avion ? Ce livre débordant d’énergie et de joie de vivre est pour vous !
« —Mark, il faut faire quoi si on croise un lion ?
—Il faut profiter de l’instant. »
Bienvenue sur
Julien Blanc-Gras nous emmène sur une île du bout du monde menacée de disparition par la montée des eaux due au réchauffement climatique. Une fenêtre sur une menace bien réelle pour nous tous, par le prisme réaliste et non résigné de l’auteur engagé. Un livre pédagogique, impliquant et -important- non moralisateur. J’au beaucoup aimé :)
Ce petit bouquin sympathique est l'occasion de faire connaissance avec Julien Blanc-Gras, l'un de nos grands voyageurs littéraires.
À l'opposé de beaucoup d'entre eux, il ne cherche pas à nous infliger d'arrogantes et prétentieuses introspections (suivez mon regard !) mais se contente de jouer l'humble candide, le touriste ordinaire (presque ordinaire, nous sommes tout de même dans de très belles contrées fort peu touristiques).
Sa prose est faite d'humour et d'autodérision mais surtout d'un regard simple et direct sur les gens qu'il rencontre au cours de ses périples.
Habitué des terres chaleureuses du sud, le voici pour une fois au Groenland, sur un beau bateau dans la baie de Disko, en compagnie de deux marins bretons et d'un peintre.
[...] - Quel jour on est ?
La mer a perturbé nos repères spatio-temporels. Quel intérêt de nommer un jour, alors qu'il suffit de le vivre.
- On est dimanche, je crois.
- Non, on est dimanche au fin fond du Groenland.
Chaque escale à terre est l'occasion de quelques rencontres pittoresques et instructives et la carte postale qu'il nous envoie nous apprendra pas mal de petites choses sur l'un des peuples qui habitent cette grande île : les groenlandais écartelés entre des traditions bien vieillissantes et une modernité bien incertaine.
[...] - Veut-on devenir un musée ou un pays moderne ?
L'autre peuple qui habite ces contrées boréales, ce sont les icebergs et ils sont bien plus nombreux que les groenlandais. Des rencontres que l'on cherchera plutôt à éviter.
[...] L'embouchure maritime du Sermeq Kujalleq, le glacier situé en amont, qui fond d'une trentaine de mètres par jour et produit vingt milliards de tonnes d'icebergs par an.
L'auteur nous donne un petit aperçu de l'évolution de notre monde, vu rapidement à travers le hublot d'un igloo.
Un petit bouquin simple et sympa, sans prise de tête, parfait pour rêver de voyages en cette année 2020 qui leur est si peu propice.
Pour celles et ceux qui aiment les icebergs.
Comme je l’écris régulièrement avant d’écrire des chroniques sur le Blog, je suis avant tout Papa, d’un petit garçon et bientôt d’un autre qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez. Ce Statut de Papa, influe sur mes choix de lectures ou bien encore d’écoutes livresques.
Et lorsque je me suis vu proposer la lecture de « Comme à la guerre » de Julien Blanc-Gras, je n’ai pas hésité une seconde. Et en plus de la thématique paternelle, il faut rendre à César ce qui est à César, l’auteur à une plume à la fois drôle et sensible.
« Comme à la guerre » ressemble à un journal intime d’un Papa d’un petit garçon de trois ans au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, dans le même temps, il découvre des lettres de son grand-père soldat pendant la seconde guerre mondiale. Et nous qui pensions que la guerre était histoire du passée, bien que les statistiques démontre que la vie n’a jamais était aussi paisible qu’aujourd’hui, voilà que l’ombre du démon plane au-dessus de nous. Deux histoire en parallèle, pour une question, que laissera-t-on a nos enfants ? Comment sera fait demain ? Est-il raisonnable de donner la vie dans ces conditions ?
Julien Blanc-Gras, nous offre un journal de bord d’un Papa du XXIe siècle qui malgré les apparences donne un véritable souffle d’optimisme.
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