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Jean-Claude Grumberg

Jean-Claude Grumberg

Né en 1939 à Paris, Jean-Claude Grumberg est auteur de théâtre, scénariste de télévision et de cinéma, notamment avec Costa-Gavras. La plupart de ses pièces de théâtre sont parues chez Actes-Sud Papiers. Il a déjà publié d'impertinents dialogues dans la collection “un endroit où aller”, avec nota...

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Né en 1939 à Paris, Jean-Claude Grumberg est auteur de théâtre, scénariste de télévision et de cinéma, notamment avec Costa-Gavras. La plupart de ses pièces de théâtre sont parues chez Actes-Sud Papiers. Il a déjà publié d'impertinents dialogues dans la collection “un endroit où aller”, avec notamment Ça va ? (Actes Sud, 2008).

Crédit photo © Rebbeka Deubner/

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Articles en lien avec Jean-Claude Grumberg (3)

Avis sur cet auteur (52)

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    Couverture du livre « Jacqueline Jacqueline » de Jean-Claude Grumberg aux éditions Seuil

    Sevlipp sur Jacqueline Jacqueline de Jean-Claude Grumberg

    C'est le récit d'un homme qui a vécu près de 60 ans auprès de sa femme et qui lui écrit pour ne pas la laisser partir définitivement.
    Il y a les souvenirs épars, parfois lumineux parfois plus sombres.
    Le deuil d'un bébé, la mémoire de ceux exterminés dans les camps de concentration et qui...
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    C'est le récit d'un homme qui a vécu près de 60 ans auprès de sa femme et qui lui écrit pour ne pas la laisser partir définitivement.
    Il y a les souvenirs épars, parfois lumineux parfois plus sombres.
    Le deuil d'un bébé, la mémoire de ceux exterminés dans les camps de concentration et qui marquent à jamais les survivants.
    Et puis, il y a le corps de Jacqueline, surtout ses seins, dont l'auteur parle encore avec émerveillement.
    L'écriture est belle, intimiste et jamais larmoyante.
    Que c'est émouvant.
    Je vais m'efforcer de penser que Jacqueline, de là-haut, a pu entendre ce beau texte et être réchauffée par tant d'amour.

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    Couverture du livre « De Pitchik à Pitchouk : un conte pour vieux enfants » de Jean-Claude Grumberg aux éditions Seuil

    Pascal TOURRES sur De Pitchik à Pitchouk : un conte pour vieux enfants de Jean-Claude Grumberg

    La percussion de « La plus précieuse des marchandises » avait créé une attente sur ce nouveau texte de Grumberg. Aussi, en première lecture de ce conte un sentiment de malaise a dominé avec certaines confusions (tant dans le récit … avec une certaine logique liée aux pertes de mémoires de...
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    La percussion de « La plus précieuse des marchandises » avait créé une attente sur ce nouveau texte de Grumberg. Aussi, en première lecture de ce conte un sentiment de malaise a dominé avec certaines confusions (tant dans le récit … avec une certaine logique liée aux pertes de mémoires de l’auteur … que dans ma lecture), me bloquant dans la formalisation de ma fiche de lecture.

    4 mois plus tard en reprenant mes coches du livre, le texte s’est éclairé : Grumberg avait besoin de dire plus brutalement ce qu’il avait tendance à « habiller » dans ses écrits :

    Il (Baruch) demande à elle Zina de parler en yiddish et lui propose d’échanger : « … Parlez moi de vous, vous venez d’où ?
    - De Pitchik
    - Non ? De Pitchik ! Moi je viens de Pitchouk !
    Et alors ce fut comme s’ils s’étaient tombés dans les bras, comme s’ils se retrouvaient après une longue absence, une longue séparation, comme s’ils étaient de retour tous les deux là-bas. Il faut dire que Pitchik n’est pas loin de Pitchouk et que Pitchouk est très près de Pitchik. Enfin ça dépend. Si vous partez de Pitchik pour aller à Pitchouk c’est plus long, ça monte, enfin … Il y avait eu un pogrom à Pitchik et il y avait eu un pogrom aussi à Pitchouk. Ils parlèrent des pogroms … des corps abandonnés sur les trottoirs, des vitrines éclatées, des magasins pillés, des maisons brûlées, des synagogues et des cimetières profanés et ils se rappelèrent, et ils se rappelèrent, et ils se rappelèrent … » p 69-70
    Et puis avec le père Noel il y a les souliers … ceux qui renvoient à ces amas de souliers sur les photos parues juste après-guerre dans un journal Yiddish.
    Et puis ces listes de noms, cette « foule de noms difficile à lire » … « Ces noms gravés dans la pierre dure et froide sont, parmi des millions d’autres, les témoins de la barbarie des temps, de ce temps des cheminées qui les crachèrent dans les cieux à deux pas de Pitchik et Pitchouk.
    Ce sont tous ces noms gravés sur tant de pierres et de murs qui nous empêchent, madame Rosenberg et moi, de croire tout à fait au père Noël et à la cohérence » p 88

    Mais il y a quand même les livres, l’écrit, les histoires, pour les enfants et les plus âgés.

    Finalement, ce conte pourrait s’apparenter à un livre testament sur l’importance du souvenir … avec d’ailleurs, et quand même, un habillage littéraire, même si il est un peu foutraque … comme la vie ?

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    Couverture du livre « De Pitchik à Pitchouk : un conte pour vieux enfants » de Jean-Claude Grumberg aux éditions Seuil

    Joëlle Buch sur De Pitchik à Pitchouk : un conte pour vieux enfants de Jean-Claude Grumberg

    J’avais adoré « La plus précieuse des marchandises ». Jean-Claude Grumberg revient avec un nouveau « conte pour vieux enfants ». Je n’ai pas hésité une seconde avant de l’acheter à la librairie.
    J’ai trouvé ce conte nettement moins bon que le précédent. Il peut surtout perdre son lecteur car le...
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    J’avais adoré « La plus précieuse des marchandises ». Jean-Claude Grumberg revient avec un nouveau « conte pour vieux enfants ». Je n’ai pas hésité une seconde avant de l’acheter à la librairie.
    J’ai trouvé ce conte nettement moins bon que le précédent. Il peut surtout perdre son lecteur car le récit n’est pas toujours cohérent, compréhensible. Il est fait de métaphores. Tel le personnage principal, atteinte d’une maladie de type Alzheimer, l’histoire fait des bonds dans tous les sens. C’est parfois confus. Bref, il faut accepter de se perdre pour retrouver le fil un peu plus loin.
    L’auteur y parle d’amour, de mémoire, de pogrom, de déportation et de camps de concentration, de Juifs, du deuil, de la solitude, de la vieillesse.
    L’histoire commence avec une vieille femme qui se retrouve coincée dans sa cheminée et bloque le Père Noël venu apporter un cadeau. Elle égrène de tendres souvenirs de son défunt mari, Isidore, surnommé Isy.
    Puis une jeune fille interpelle l’auteur et lui dit que son roman n’est pas cohérent, sorte de roman dans le roman. Le ton est espiègle mais la conclusion est cinglante : « Ce sont tous ces noms gravés sur tant de pierres et de murs qui nous empêchèrent, madame Rosenberg et moi, de croire tout à fait au père Noël et à la cohérence. »
    Un livre très vite lu et qui ne restera pas gravé dans ma mémoire comme « La plus précieuse des marchandises ». Ce qui n’empêche pas de penser à tous ces noms gravés et de ne pas les oublier, c’est là le message essentiel de l’auteur.

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    Couverture du livre « Jacqueline Jacqueline » de Jean-Claude Grumberg aux éditions Seuil

    Ghislaine Degache sur Jacqueline Jacqueline de Jean-Claude Grumberg

    Ayant tellement apprécié le conte de Jean-Claude Grumberg, La plus précieuse des marchandises, ce conte bouleversant qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et la déportation des Juifs, je n’ai pas hésité à me lancer dans la lecture de son dernier ouvrage et ne l’ai pas regrettée, tant...
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    Ayant tellement apprécié le conte de Jean-Claude Grumberg, La plus précieuse des marchandises, ce conte bouleversant qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et la déportation des Juifs, je n’ai pas hésité à me lancer dans la lecture de son dernier ouvrage et ne l’ai pas regrettée, tant l’écriture est belle et fine.
    Jacqueline Jacqueline, est une magnifique déclaration d’amour, un tendre et émouvant hommage de Jean-Claude Grumberg à son épouse, décédée le 4 mai 2019, emportée par un cancer du poumon, et ce, le jour anniversaire de leur fille Olga.
    Il s’adresse à celle avec qui il a partagé soixante ans d’amour « Ni usure, ni ennui, jamais, jamais au grand jamais, durant ces soixante ans passés collés l’un à l’autre, agrafés pour ainsi dire dans le même pli creux, jamais, jamais on ne s’est ennuyé, ne fût-ce qu’une seconde ». Il nous révèle ce qu’est l’art de souffrir, de pleurer, de rire ensemble, de s’aimer tout simplement. Ce livre lui permet d’être encore avec celle qui le hante et lui manque terriblement, de la garder vivante encore près de lui, le temps de l’écriture.
    Que dire, titre d’ailleurs d’un des chapitres du livre, et qu’écrire lorsque l’on perd l’être aimé entre tous ? Jean-Claude Grumberg va s‘employer à y répondre tout au long de ce livre en l’écrivant à la fois pour, et avec Jacqueline, la rendant ainsi très présente.
    Il raconte leur rencontre, leurs vies avant leur rencontre, la naissance de leur amour et l’aide immense qu’elle lui a apportée à plusieurs reprises et qui lui a permis notamment de se retrouver lorsqu’il s’est effondré après le succès de sa pièce de théâtre L’Atelier ; mais aussi la honte, la honte de vivre alors qu’elle ne vit plus.
    Il ne peut passer sous silence le déferlement de haine qui frappa et endeuilla leurs familles respectives et leur besoin de victoires après la guerre. Ces victoires, ce sont la réussite de Kirk Douglas, de Johnny Weissmuller, de Fred Astaire, etc... : « Et comme nous étions fiers, fiers de savoir qu’ils étaient des nôtres ».
    Il dit aussi la maladie, cette tumeur du poumon gauche, l’ablation d’une partie de celui-ci « avec deux ou trois autres petits trucs qu’on a dû couper au passage » réalisée avec succès en 2018 et cette joie de vivre retrouvée à l’issue.
    Mais la tumeur est revenue attaquer le foie… Il faut dire que fumer avait été la grande affaire de sa vie et, bien qu’il l’ait suppliée d’arrêter, elle ne pouvait s’en passer.
    Outre ces références à leur vie commune, Jean-Claude Grumberg s’attache également à raconter à Jacqueline comment leur petite-fille Jeanne a réagi à la disparition de sa mémé, comment il a été empêché de voir Olga leur fille et Jeanne pendant deux mois à cause de la pandémie. C’est aussi Samuel Patty qu’il évoque...
    Ce qui est tout à fait original, c’est que le récit de leur vie, que l’auteur nous donne à lire, s’inscrit dans un dialogue, où l’auteur en s’adressant à celle qu’il a tant aimée, exprime avec tendresse, humour, ironie, trivialité parfois, et aussi autodérision, tout son amour, lui confiant ce qu’il n’a peut-être pas pu ou su lui dire.
    Jean-Claude Grumberg, en écrivant Jacqueline Jacqueline honore de façon magistrale la mémoire de celle qui fut la compagne de sa vie. Si la souffrance de cet homme est perceptible à chaque page, c’est néanmoins, souvent avec le sourire que j’ai parcouru ces lignes et c’est justement la force de ce livre : être à la fois grave, émouvant, tout en sensibilité, mais jamais larmoyant.
    Jacqueline Jacqueline a obtenu le Prix littéraire Le Monde 2021.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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