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Jacky Schwartzmann

Jacky Schwartzmann
Il a été libraire aux Sandales d'Empédocle (Besançon) et à Passages (Lyon). Il a été aussi barman au Luxembourg et chef de rang dans divers restaurants. Il travaille désormais dans une multinationale à Lyon. Il est l'auteur d'une pièce de théâtre, La Cravate écrite avec Denis Robert et d'un ... Voir plus
Il a été libraire aux Sandales d'Empédocle (Besançon) et à Passages (Lyon). Il a été aussi barman au Luxembourg et chef de rang dans divers restaurants. Il travaille désormais dans une multinationale à Lyon. Il est l'auteur d'une pièce de théâtre, La Cravate écrite avec Denis Robert et d'un roman, Bad Trip (Hugo roman, 2008), Pocket (2009).

Avis sur cet auteur (40)

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    Couverture du livre « Kasso » de Jacky Schwartzmann aux éditions Seuil

    Alex-Mot-à-Mots sur Kasso de Jacky Schwartzmann

    C'est toujours avec bonheur que j'ouvre un roman de l'auteur.
    Mais celui-ci m'a légèrement déçu : j'avais deviné une partie du fin mot de l'histoire.
    Mais je n'ai pas boudé mon plaisir de lecture, adorant les personnages qui vont boire un coup à la morgue parce que l'un d'entre eux est légiste...
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    C'est toujours avec bonheur que j'ouvre un roman de l'auteur.
    Mais celui-ci m'a légèrement déçu : j'avais deviné une partie du fin mot de l'histoire.
    Mais je n'ai pas boudé mon plaisir de lecture, adorant les personnages qui vont boire un coup à la morgue parce que l'un d'entre eux est légiste ; Yann et son costume de statue de la liberté ; Elder sorte de Florent Manaudou de la défonce (p.82)
    J'ai aimé les réflexions du narrateur sur les petites villes : quand tu y as grandi, tu ne les connais que trop (où aller et à quelle heure, quel garagiste entube moins que les autres... p.69)
    J'ai aimé son avis sur ceux qui se veulent en marge, citent Julos Beaucarne ou Dick Annegarn, se voulant hors-système et surtout contre.
    J'ai aimé que le narrateur fasse référence à Romain Slocombe, le mec qui écrit des polars.
    J'ai adoré la vieille voiture dont le lecteur cassette ne passe que la chanson L'Aquoibonniste par Jane Birkin.
    Le café se boit sans sucre ni cuillère.
    Mais cette fois-ci, seuls les détails m'ont intéressés, le fond de l'histoire beaucoup moins.

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    Couverture du livre « Shit ! » de Jacky Schwartzmann aux éditions Seuil

    Jean-Paul Degache sur Shit ! de Jacky Schwartzmann

    Il y a déjà quelque temps que Ghislaine me conseille la lecture des livres de Jacky Schwartzmann : « Ça dépote ! » paraît-il… Alors, je me suis enfin lancé avec Shit ! et je ne l’ai pas regretté.
    D’emblée, Jacky Schwartzmann m’a happé avec son style direct, son humour sans filtre et son tableau...
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    Il y a déjà quelque temps que Ghislaine me conseille la lecture des livres de Jacky Schwartzmann : « Ça dépote ! » paraît-il… Alors, je me suis enfin lancé avec Shit ! et je ne l’ai pas regretté.
    D’emblée, Jacky Schwartzmann m’a happé avec son style direct, son humour sans filtre et son tableau hyper réaliste de notre société avec, ici, cette addiction à la drogue qui cause tant de dégâts.
    C’est Thibault qui raconte. Il vient d’être nommé CPE (Conseiller principal d’éducation) dans un collège de Planoise, quartier dit « sensible » de Besançon, à cinq kilomètres du centre-ville, où la mixité sociale est un leurre.
    Justement, il a décidé de loger et de vivre rue du Piémont, au cœur de Planoise, au cinquième étage, dans la cage d’escalier 3. Problème, en louant, il ne savait pas qu’il s’installait tout près d’un « four », lieu de vente de ce fameux shit, très prisé, même par des gens bien comme il faut.
    Pour pénétrer dans son immeuble, il doit même présenter à chaque fois un justificatif de domicile à Réda, le cerbère de garde. Un comble !
    Le récit de la vie au collège est impressionnant, éloquent même dans les relations avec certains parents mais tout tourne vite autour de l’appartement situé en face du sien où les frères Mehmeti gagnent beaucoup d’argent et sont généreux en gifles…
    Après nous avoir présenté sa famille dont Simon, son frère, restaurateur qui se veut haut de gamme, jouera un rôle important, l’histoire s’emballe et devient haletante.
    Shit ! est une véritable plongée dans le monde du trafic de drogue, trafic qu’on a laissé se développer et qui rapporte beaucoup d’argent. Comme je l’ai souvent entendu, s’il n’y avait pas de clients, il n’y aurait pas de règlements de compte, pas d’atmosphère invivable dans ces quartiers où les jeunes tenteraient de gagner leur vie de manière licite.
    De rebondissements en grosses surprises, Jacky Schwartzmann prouve qu’il connaît très bien son sujet. Thibault et Myriam, sa voisine, réussissent ce que les pouvoirs publics ne peuvent ou ne veulent pas faire. L’auteur me gratifie en plus de réflexions très pertinentes sur le comportement en société. Son humour trash et réaliste fait mouche à chaque fois comme lorsqu’il dénonce « deux assassins : la solitude et la misère sociale » ou encore lorsqu’il remarque « des fringues dessinées par un styliste de la maison Emmaüs ».
    Impossible, pour moi, d’en dire plus à propos de Shit ! sous peine de divulgâcher alors que tout le plaisir de ma lecture addictive – en toute légalité et c’est meilleur que le… shit ! - a été de me régaler ou de sursauter au fil des nombreux rebondissements qui émaillent l’histoire bien menée
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/11/jacky-schwartzmann-shit.html

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    Couverture du livre « Pyongyang 1071 » de Jacky Schwartzmann aux éditions Paulsen

    Alex-Mot-à-Mots sur Pyongyang 1071 de Jacky Schwartzmann

    Le marathon ne m’a jamais attiré. Il n’y avait donc aucune raison que je lise ce livre, si ce n’est son auteur.

    J’ai été étonnée qu’il réussisse à courir 42 km avec seulement 6 mois d’entraînement.

    Mais bien sûr, je l’ai lu surtout pour le récit sur le voyage en Corée du Nord.

    J’ai aimé...
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    Le marathon ne m’a jamais attiré. Il n’y avait donc aucune raison que je lise ce livre, si ce n’est son auteur.

    J’ai été étonnée qu’il réussisse à courir 42 km avec seulement 6 mois d’entraînement.

    Mais bien sûr, je l’ai lu surtout pour le récit sur le voyage en Corée du Nord.

    J’ai aimé que le culte de la personnalité devienne très vite vomitif, que l’auteur se rende compte que le métro et le tramway qu’on leur fait prendre ne sont que des décors.

    J’ai été étonné, comme l’auteur, de découvrir des champs vides et des militaires qui plantent des sacs blancs autour des arbres.

    Comme l’auteur, j’ai regretté que son groupe ne puisse parler avec des coréens. Comme il le dit si bien, ce fut une visite au zoo où l’on regarde mais ne touche pas.

    J’ai découvert la philosophie de Juche sur laquelle s’appuie la dynastie des Kim.

    J’ai aimé l’humour de l’auteur, notamment concernant la salle du dîner à la Michel Serrault façon Cage aux folles : rose pétant.

    J’ai aimé son humour sur les sourires des Kim sur les affiches de propagande : beaucoup trop de dents trop blanches.

    J’ai aimé que ce séjour le fasse réfléchir sur notre société.

    Une citation :

    C’est fini les anciens vers qui se tourner pour obtenir les tuyaux si utiles au bon fonctionnement. Des process. L’humain n’a plus rien à voir dans l’histoire, on veut des to do list, on veut des captures d’écran. On ne veut plus des personnes avec des personnalités, mais du personnel qui ne soit personne. p.42

    L’image que je retiendrai :

    Celle de l’obligation des coureurs, lors de leur séjour post-marathon, de se prosterner 3 fois devant la dépouille du premier Kim.

    https://alexmotamots.fr/pyongyang-1071-jacky-schwarzmann/

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    Couverture du livre « Shit ! » de Jacky Schwartzmann aux éditions Seuil

    Alex-Mot-à-Mots sur Shit ! de Jacky Schwartzmann

    A l’heure où des enfants meurent sous les balles des trafiquants de drogue dans Notre Pays, peut-on rire du trafique de drogue ? Oui, grâce à Jacky Schwartzmann qui réussi le tour de force de rendre ce travail violent social.

    J’ai aimé que Thibault, CPE fraîchement débarqué, se trouve malgré...
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    A l’heure où des enfants meurent sous les balles des trafiquants de drogue dans Notre Pays, peut-on rire du trafique de drogue ? Oui, grâce à Jacky Schwartzmann qui réussi le tour de force de rendre ce travail violent social.

    J’ai aimé que Thibault, CPE fraîchement débarqué, se trouve malgré lui dans la planque des trafiquants tout juste refroidit.

    J’ai aimé son association avec sa très pragmatique voisine, par ailleurs comptable.

    J’ai découvert que le four est l’endroit où se vend la drogue (ici, un appartement).

    J’ai aimé la langue de l’auteur, toujours à la limite mais jamais vulgaire.

    J’ai souris devant les problèmes auxquels les deux personnages sont confrontés, leurs façons bien à eux de les résoudre sans violence et en en faisant profiter un maximum de personnes autour d’eux.

    Ne vous offusquer pas : il n’est pas question de drogues dures dans cet ouvrage.

    J’ai aimé l’envers du décor : le frère de Thibault, malgré son restaurant étoilé, à des dettes jusqu’au cou, mais flambe le peu qu’il gagne ; lors des distributions de nourriture dans le quartier, certaines mamans font le nez devant la viande, mais préfère emporter du veau sauce gribiche plutôt qu’aller acheter des nuggets reconstitués.

    Un excellent moment de lecture, intelligent et social.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Thibault et sa voisine confectionnant les pains de cannabis dans la cuisine avec pour balance un Thermomix.

    https://alexmotamots.fr/shit-jacky-schwartzmann/

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