Une sublime adaptation qui donne une nouvelle dimension au chef-d’œuvre de l’écrivain britannique
Lecteurs.com, partenaire de l'événement Lire en short, la grande fête du livre pour la jeunesse qui se tient du 17 au 31 juillet partout en France, vous fait partager la passion de la lecture de personnalités du monde de la musique, du sport, du web... Nous sommes...
Une sublime adaptation qui donne une nouvelle dimension au chef-d’œuvre de l’écrivain britannique
1984, Le meilleur des mondes, Tous à Zanzibar, De la Terre à la Lune : quels sont les 10 romans d’anticipation incontournables ? - lecteurs.com
Nouvelle traduction d'une œuvre culte qui parle si bien du temps présent...
Lecteurs.com est allé à la rencontre de personnalités et leur avons demandé s’ils cachaient un livre dans leur sac ! Que représente pour eux la lecture ? Ont-ils un conseil à nous donner ? Cette semaine, Matthias Dandois, quadruple champion du monde de BMX, s’est prêté au jeu et a ouvert son sac.
Une bonne tasse de thé et autres essais de Georges Orwell
Comment préparer le thé, le métier de critique littéraire, son expérience en tant que libraire, la défense de la cuisine anglaise, le coût des livres et des cigarettes, comment meurent les pauvres.
Orwell traite de sujets disparates tantôt personnels tantôt généraux mais avec sérieux et minutie (le thé c’est sérieux).
Les détails des scènes et de ses observations sont bien sûr délicieusement organisés pour donner des textes tantôt légers et drôles tantôt engagés (ou les trois à la fois). Il réussit à nous intéresser à des choses anodines comme le listing de ses livres et ce qu’il dépense en cigarettes, à nous faire rire avec le métier de critique littéraire (apparemment ils ne liraient pas vraiment les livres).
Des chroniques à déguster comme une bonne tasse de thé. C’est fin et ça fait du bien.
Pour reprendre quelques adjectifs dans les précédents avis, c'est intéressant d'un point de vue historique et sociologique, caustique et amer dans le discours. C'était il y a 100 ans, au moment où naissait mon père. Le monde a beaucoup changé depuis, la misère a reculé dans nos 2 pays mais elle est toujours présente et prompte à regagner du terrain comme nous pouvons le constater ces derniers mois. La nature humaine, elle, ne change pas fondamentalement et Orwell a une sorte de délicatesse dans les portraits qu'il brosse de toutes ces personnes croisées ou côtoyées. C'est à la fois désespérant et rassurant.
Un livre que je m'étais promis de lire depuis longtemps, à la lumière de 1984 et surtout de la La ferme des animaux ; on ne peut s'empêcher d'y chercher des clés, des graines en devenir dans ces "aventures".
Un livre qui devrait être enseigné dans l'Education nationale tant la vision trente ans en avance de la société en devenir a été perçue comme d'aucuns par Orwell. Sans oublier, un sens de l'écriture soigné.
U Po Kyin, petit fonctionnaire birman dans la cinquantaine replète a réussi grâce à mille intrigues à gravir presque tous les échelons de la hiérarchie jusqu’à celui de magistrat sous-divisionnaire en attendant celui d’officier ministériel. Dans la petite ville de Kautkada, le Club est un lieu de détente strictement réservé à une quinzaine d’Européens qui tiennent absolument à rester entre eux alors qu’un peu partout ailleurs on commence à accepter la venue des premiers notables hindous ou birmans. Le toubib de l’endroit, Veraswami rêve pourtant de s’y faire admettre un jour, histoire de se retrouver hors de portée des calomnies et des manigances de son ennemi U Po Kyin qui voudrait bien se débarrasser de lui pour prendre sa place. Et voilà qu’une jeune et jolie Britannique fraîchement débarquée en ville jette son dévolu sur Flory, responsable de l’exploitation des bois et grand ami de Veraswami. Mais rien ne va plus quand la prétendante découvre que Flory a longtemps vécu avec une jeune indigène. Elle lui préfère un nouvel arrivant, Verrall, lieutenant de police de passage, plus jeune, plus fringant et plus riche que Flory…
« Une histoire birmane » est un roman classique et bien écrit dans le style riche et descriptif du début de l’autre siècle. Il mêle agréablement les observations politiques et sociales sur la réalité quotidienne de la colonisation à l’anglaise (on sent d’ailleurs que beaucoup de détails et de situations ont été croquées sur le vif, Orwell ayant été lui-même plusieurs années fonctionnaire territorial dans ces contrées lointaines), mais aussi les intrigues amoureuses plus ou moins ratées, la solitude de cette poignée de Britanniques, leurs attentes, leurs déceptions et jusqu’aux petitesses de leurs vies finalement pas si heureuses que cela. Orwell ne tombe pas dans le piège du manichéisme éculé. Pas de méchants colons d’un côté et de gentils colonisés de l’autre, mais des êtres de chair et de sang avec des bons et des nettement moins bons de chaque côté de la barricade. Et même de vraies crapules qui jettent de l’huile sur le feu et jouent les pompiers pyromanes ! On ne la fait pas à ce fin observateur qu’était Orwell. Ouvrage à conseiller ne serait-ce que pour découvrir ce qu’était vraiment la colonisation entre les deux guerres mondiales, ses véritables grandeurs et servitudes mais aussi ses lâchetés et ses mesquineries, sans parler du racisme des uns et des autres.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars
Auteur et traducteur de son roman en « FALC », Fabien Clavel nous explique en quoi consiste cette méthode et à qui elle s’adresse
Vincent vit seul, envahi par ses interrogations existentielles, jusqu'au jour où une jolie jeune femme se présente à lui
Inspiré de la vie de l'autrice, un récit qui nous questionne sur la part du biologique et du culturel dans la filiation