Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Zika et Joseph s'aiment d'un amour tendre depuis plus de cinquante ans.
Quand Zica a des problèmes de cœur, elle doit aller chez leur fille à Paris pour être soignée.
L'appartement étant trop petit, Joseph, lui, ira chez leur fils dans le sud-ouest.
Que de kilomètres pour eux qui n'ont jamais été séparés.
Alors ils s'écrivent.
Des lettres enflammées comme au début de leur vie.
Mais bientôt surgissent des problèmes avec les enfants, et leur séparation qui dure, dure.
C'est beau un tel amour après cinquante ans de vie commune.
Leurs lettres sont très belles.
Mais j'ai trouvé un manque de naturel, l'écriture me paraissant plus celle de l'auteur que la leur.
Autre point qui m'a empêchée d'adhérer complètement, c'est cette décision, apparemment des enfants, de les séparer.
En effet, Zica ne subit pas particulièrement d'examens justifiant une tel éloignement.
Et aussi, le caractère d'Isabelle, la fille est un peu trop excessif et caricatural.
Tout ça enlève de la crédibilité au roman.
J'ai bien aimé quand Zica devient jalouse dans ses lettres.
Ah elle a un fichu caractère.
Et puis, au lieu de s'arranger, les événement s'emballent et tout vire au drame.
Donc, voilà une belle et triste histoire qui pose le problème des parents vieillissants.
Tout cela est vraiment dramatique.
Et si j'ai bien aimé dans l'ensemble, un peu trop de bémols m'empêchent de rejoindre la majorité de louanges des lecteurs.
Claire, Juliette, Kader, Tisha et les autres … C’est l’histoire de ces jeunes, l’histoire de leurs amours, l’histoire de leurs amitiés. Ce roman contemporain avec des dialogues dans l’air du temps, des scènes d’amour à la fois crues et infiniment poétiques m’a beaucoup séduite.
On s’attache aux personnages : au mystère de Juliette, au mal-être de Claire, à l’amertume de Kader , à la violence de Tisha… J’ai dévoré ce livre à la plume élégante , à la fluidité agréable .
Les questions qu’ils soulèvent sont à la fois graves et universelles : quelle est notre place dans cette société ? Comment vivre ensemble en toute sérénité ? Comment dépasser le malheur qui peut toucher chacun? Comment aborder l’avenir pour être heureux ?
Le roman de Frédérique Martin est un livre sur la jeunesse mais pas seulement.
Sauf quand on les aime nous interpelle tous.
Quelle justesse, quelle plume (on devine que c'est très travaillé) et quel titre !
A noter que ce livre ne doit pas être conseillé à des personnes malheureuses en ménage, ou qui vivent mal le célibat, car il sera peut-être pénible de découvrir l'amour que se portent les deux personnages...
Un bémol bien sûr : l'horrible scène ponctuant "l'Automne", qu'aucun lecteur n'oubliera (et n'aura pu envisager) mais dont je me serais bien passé ! Pour autant, évidemment, je reconnais tous les droits à l'auteur, et donc celui de nous l'avoir infligée.
Peut-on aimer toutes les nouvelles d'un recueil ? Pas sûr... C'est le genre qui veut ça.
Si le style est toujours travaillé, le côté choc ou intéressant des différents textes ne peut faire mouche à chaque fois. Soyons francs : la première nouvelle éclipse toutes les autres. A elle seule, elle justifie la lecture. Elle donne son titre au recueil, sa couverture. C'est la première par ordre d'apparition, et c'est elle qui reste. Elle est tellement au-dessus des autres (à mon sens), qu'on aurait aimé, mais ce n'est pas notre droit de lecteur, que l'auteur en fasse un court roman.
Mention spéciale à l'idée du marque-pages à découper dans la couverture intérieure.
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