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Dominique Fabre

Dominique Fabre

Dominique Fabre est né en 1960 et enseigne l'anglais. Il a publié onze romans, donc Moi aussi un jour j'irai loin chez Maurice Nadeau (en Points en janvier 2011), Ma vie d'Edgar (Le Serpent à plumes, 1998) ou encore J'aimerais revoir Callaghan (Fayard 2010).

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Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « Gare Saint-Lazare » de Dominique Fabre aux éditions Fayard

    Anne-Marie Lemoigne sur Gare Saint-Lazare de Dominique Fabre

    « J'ai passé mon enfance à rêver de voyages. »
    Un récit intimiste , tout en douceur et mélancolie où Dominique Fabre laisse libre cours à ses souvenirs d'adolescent et réveille les fantômes de sa jeunesse .

    Il y célèbre la gare Saint Lazare, ce lieu de transit constamment animé, où...
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    « J'ai passé mon enfance à rêver de voyages. »
    Un récit intimiste , tout en douceur et mélancolie où Dominique Fabre laisse libre cours à ses souvenirs d'adolescent et réveille les fantômes de sa jeunesse .

    Il y célèbre la gare Saint Lazare, ce lieu de transit constamment animé, où des gens le plus souvent pressés se croisent et se bousculent, où d'autres observent , attendent.

    Lieu de tous les possibles, ce fut surtout pour lui, enfant mal aimé, un refuge mais aussi le lieu des rêves d'affranchissement, de départs vers des ailleurs, le lieu de rencontres aussi, avec des êtres en marge.

    « Aujourd’hui je rêve que je cours à nouveau pour attraper le dernier train de la gare Saint-Lazare, je voudrais courir sur le quai à m’en faire exploser les poumons ; voir tout autour de moi comme elle est blafarde, cette lumière des derniers trains gris qui roulaient. »

    Une écriture tout en petites touches, pleine de charme, à la manière impressionniste.

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    Couverture du livre « Gare Saint-Lazare » de Dominique Fabre aux éditions Fayard

    catherine a sur Gare Saint-Lazare de Dominique Fabre

    J'ai aimé déambuler avec l'auteur-narrateur dans la salle des pas perdus de la gare Saint Lazare mais aussi dans les rues adjacentes. J'ai apprécié le côté nostalgique des souvenirs de l'enfant, de l'adolescent et du jeune homme chaque fois qu'il passait dans cette gare, j'ai apprécié sa...
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    J'ai aimé déambuler avec l'auteur-narrateur dans la salle des pas perdus de la gare Saint Lazare mais aussi dans les rues adjacentes. J'ai apprécié le côté nostalgique des souvenirs de l'enfant, de l'adolescent et du jeune homme chaque fois qu'il passait dans cette gare, j'ai apprécié sa description des personnes qu'ils croisent, les lieux qui ont existé, ont disparu et du nouveau. Il y a de beaux portraits, d'inconnus croisés, de regards échangés, de rendez vous amoureux réussis ou ratés. Il y a de belles pages de souvenirs d'un fils pour sa mère. Sa mère qui veut évoluer dans sa vie professionnelle, mais aussi personnelle et le portrait d'amant et de Week ends à la campagne. Il y a des scènes surprenantes (ce repris de justice qui va prendre le train avec deux gendarmes), insolites (ce petit garçon qui a perdu sa mère..)
    Un texte nostalgique, touchant des années 80 à travers le regard d'un jeune garçon. Nous suivons ses pérégrinations, ses rêveries. Nos suivons aussi l'évolution de la société, à travers des changements d'habitude, même si la gare Saint Lazare reste ce lieu de passage, de rencontres. Il n'y a plus de cabines à pièces, plus de consignes, beaucoup de valises à roulettes. J'ai aimé l'évocation de lecteurs, d'auteur(e)s que le narrateur nous donne envie de (re)lire.
    Mais la gare Saint Lazare est toujours là, avec sa salle des pas perdus, son monument aux morts et il reste quelques bars dans les rues environnantes. Ce livre donne envie d'aller et de flâner dans des gares, de s'y arrêter et d'observer. Un texte touchant.
    Et une découverte pour moi de cet auteur dont je vais m'empresser de découvrir les autres textes pour retrouver sa prose, sa poésie...
    #GareSaintLazare #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Gare Saint-Lazare » de Dominique Fabre aux éditions Fayard

    Regine Zephirine sur Gare Saint-Lazare de Dominique Fabre

    Lorsqu’on est un familier de l’auteur, son univers, on le connait, le reconnait à force d’arpenter les pages de ses romans. Le monde de Dominique Fabre se situe entre Paris et cette banlieue où il a grandi.
    Cette fois-ci, il nous emmène dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare d’où...
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    Lorsqu’on est un familier de l’auteur, son univers, on le connait, le reconnait à force d’arpenter les pages de ses romans. Le monde de Dominique Fabre se situe entre Paris et cette banlieue où il a grandi.
    Cette fois-ci, il nous emmène dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare d’où partent les trains de banlieue qu’il a tant pris. Et tous ces trains arrivant, repartant, c’était aussi l’espoir d’un départ possible et d’une autre vie.
    « J’ai tellement pris de trains là-bas ! Je prendrai beaucoup moins de trains à Saint-Lazare que je n’en ai déjà pris. J’ai moins de directions à prendre, si on veut le dire comme ça. »
    Dominique Fabre déambule dans la gare de sa jeunesse, car « il est impossible de ne pas revenir sur ses pas de temps en temps, qu’on en ait envie ou pas. » Et il ne peut que constater le temps qui passe, la ville qui se métamorphose. Les consignes n’existent plus, ni les téléphones avec le type qui récupérait les pièces. Mais il a toujours cette fascination pour les gens de rencontre. Ceux du passé qui ressurgissent, ses fantômes qui l’effraient un peu, ne va-t-il pas en devenir un lui aussi ? Alors, il raconte, c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour éloigner l’oubli. « Où est passée la voyageuse dont j’ai rêvé si longtemps ? » Car les rêves ont aussi droit de cité dans la gare d’une grande ville. Et des rêves d’autrefois, il y en a une foultitude qui se mêlent aux souvenirs dans la tête de l’écrivain pas encore fantôme.
    Dans cette gare, il est même tombé amoureux, plusieurs fois, et ses rendez-vous se donnaient au pied du monument aux morts. Il y a eu celle qu’il appelait la Gitane, et qui vendait des lithos plutôt moches à la sauvette. Un jour, elle aussi a disparu.
    Et puis, il y a le portrait de la mère, femme distante qui travaillait dans un bureau rue de Lisbonne et qui, le week-end, filait à la campagne avec son amant. Ah l’amant ! Pas vraiment le type sympa. « Il avait des doutes sur l’égalité. Il avait plein de drôles d’idées. » Lui aussi, un jour, est parti.
    La gare Saint-Lazare, c’est comme un aimant qui attire les souvenirs et tous ceux qui ont croisé la vie de l’auteur, un jour, proches ou anonymes.
    Tout du long de ces évocations, on sent la bienveillance, la nostalgie aussi car la ville change, les repères d’autrefois disparaissent ou sont déplacées comme la pharmacie Bailly au bas de la rue de Rome.
    Avec peu, Dominique Fabre raconte le monde qu’il observe avec indulgence. Son écriture fluide, à fleur de page, nous touche et nous rend mélancolique. N’avons-nous pas nous aussi nos salles des pas perdus quelque part dans nos souvenirs ?
    Ce n’est pas triste, juste empreint de douce mélancolie
    « Alors, le dernier train si ça se trouve, on se dit qu’on l’a peut-être déjà pris sans se douter. »

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    Couverture du livre « Gare Saint-Lazare » de Dominique Fabre aux éditions Fayard

    Aïkà De Lire Délire sur Gare Saint-Lazare de Dominique Fabre

    Là où tout a commencé et où tout finira.

    Retrouvez ma chronique complète et illustrée sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant :

    https://www.aikadeliredelire.com/2023/09/netgalley-lu-gare-saint-lazare-de.html?m=1

    Pour ma part,

    Ici, chaque chapitre commence par "Je...
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    Là où tout a commencé et où tout finira.

    Retrouvez ma chronique complète et illustrée sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant :

    https://www.aikadeliredelire.com/2023/09/netgalley-lu-gare-saint-lazare-de.html?m=1

    Pour ma part,

    Ici, chaque chapitre commence par "Je n'irai plus jamais" ou "Je ne reverrai plus jamais".

    L'utilisation de l'anaphore crée le rythme et la musicalité de ce récit. En effet, on lit Gare Saint-Lazare comme on écoute une chanson mélancolique des années 80.

    Car oui, ici, on revient quatre décennies en arrière, du temps des cabines téléphoniques, des consignes à la gare, des disquaires, des walkmans ; et le narrateur, que l'on devine aujourd'hui d'un certain âge, quelque part entre deux mondes, regarde le chemin parcouru et raconte la mémoire de ce lieu terrestre à travers ses propres souvenirs à la gare Saint Lazare.

    La gare Saint-Lazare, lieu de transit, de passage par définition, est la porte d'entrée de Paris depuis la banlieue. Ce lieu public à priori sans âme, est le berceau de la mémoire du narrateur, où il y a vécu de nombreux souvenirs : ses embarras d'enfance confronté à sa mère, ses premiers émois de jeunesse: son amitié avec Le Crobard et son coup de foudre pour la Gitane etc.

    Pour ainsi dire, il raconte ici surtout le souvenir de sa mère à l'époque, qui somme tout faite, n'avait qu'une seule ambition : celle de sortir de sa condition sociale, c'est-à-dire 22ans, divorcée, deux enfants bref s'élever et briser le plafond de verre. Vous découvrirez les déboires de cet acharnement en lisant le livre.

    Les souvenirs d'une mère liés à cette gare ... Cette gare liée au souvenir d'une mère.

    Mais avant tout, c'est le roman d'une gare en perpétuelle métamorphose, qui n'est plus ce qu'elle fut mais dont l'âme demeure le témoignage du temps qui passe dans la salle des pas perdus.

    C'était beau, j'ai apprécié ma lecture mais sans plus. J'ai trouvé le récit trop intimiste, trop personnel. Dans la mesure où je vois la gare Saint-Lazare comme un véritable tiers-lieu fédérateur, quelque soit notre humble condition, je m'attendais peut-être à une histoire plus universelle, plus engagée. Cela dit, l'écriture est sublime et il y a une sensibilité omniprésente. Une œuvre d'art littéraire !

    Mention spéciale pour la cartographie super sympa à la fin du livre.

    + À lire pour découvrir les milles visages de la gare Saint Lazare, des années 80 à nos jours, à travers des anecdotes et des souvenirs particuliers.

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