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Dinah Jefferies

Dinah Jefferies
Dinah Jefferies a grandi en Malaisie avant de partir pour l'Angleterre, puis l'Italie et l'Espagne. Frappée par un drame familial en 1985, elle change de vie et se consacre à l'écriture. La Séparation est son premier roman. Pour se motiver, elle avait rempli sa maison de post-it indiquant "Tu vas... Voir plus
Dinah Jefferies a grandi en Malaisie avant de partir pour l'Angleterre, puis l'Italie et l'Espagne. Frappée par un drame familial en 1985, elle change de vie et se consacre à l'écriture. La Séparation est son premier roman. Pour se motiver, elle avait rempli sa maison de post-it indiquant "Tu vas écrire un best-seller" !

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « La photographe du maharadjah » de Dinah Jefferies aux éditions Hauteville
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    Couverture du livre « La mariée de Ceylan » de Dinah Jefferies aux éditions Milady

    Liesel readings sur La mariée de Ceylan de Dinah Jefferies

    Aaah une bonne romance en pays lointain avec une riche famille anglaise et tous ses secrets bien enfouis… que voilà un moment que je n’en avais pas lu. Et en plus la couverture est superbe.

    1925 – Gwen, jeune anglaise de 19 ans vient d’épouser Laurence, 37 ans, riche propriétaire d’une...
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    Aaah une bonne romance en pays lointain avec une riche famille anglaise et tous ses secrets bien enfouis… que voilà un moment que je n’en avais pas lu. Et en plus la couverture est superbe.

    1925 – Gwen, jeune anglaise de 19 ans vient d’épouser Laurence, 37 ans, riche propriétaire d’une plantation de thé au Ceylan pour qui s’est son 2ème mariage.
    La jeune fille va parfaitement se faire à cette nouvelle vie loin de son Angleterre natale et Laurence est des plus charmants. Le tableau est idyllique mais bien évidemment s’est sans compter sur la jalousie que Gwen éprouve envers Christina, riche américaine, qui vit là bas, qui a été la maitresse de Laurence après le décès de sa 1ère épouse et qui semble lui courir toujours après. Vient aussi Verity, la sœur un peu étrange de Laurence, qui ne peut se passer de son frère et s’impose à domicile en permanence, ce qui bien sûr exaspère Gwen.
    Malgré tout ça, Gwen mène une vie heureuse jusqu’au jour où elle doit accoucher de jumeaux.
    Ce jour-là, le docteur n’est pas joignable et Laurence s’est absenté. C’est l’ayah (la servante), Naveena, qui va aider à l’accouchement et qui sera complice du terrible choix que Gwen va devoir prendre à la naissance de ses enfants. Un choix que personne ne doit découvrir et qui va la ronger de nombreuses années…

    Comme avec tous les livres de ce genre, comme je le disais plus haut, on retrouve les ingrédients habituels qui font le délice de ce genre d’histoire…
    Je l’ai englouti en moins de deux, curieuse d’abord de découvrir le mystère entourant la fameuse naissance des jumeaux (la 4ème de couverture interroge beaucoup quant à savoir quel est ce terrible dilemme auquel elle doit faire face) et ensuite de connaitre les conséquences du choix fait par Gwen.
    Amateurs(trices) des Sarah Lark (« Le pays du nuage blanc ») ou des Tamara Mc Kinley (« La dernière valse de Matilda » ou la trilogie du bout du monde) ce livre est pour vous. Si on ne se retrouve pas au pays de la terre rouge, on plonge avec tout autant de plaisir sur cette île dépaysante qu'est le Ceylan qui fleure bon les odeurs de thé...

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    Couverture du livre « La mariée de Ceylan » de Dinah Jefferies aux éditions Milady

    Lectrice - Lambda sur La mariée de Ceylan de Dinah Jefferies

    « La Mariée de Ceylan » va vous plonger dans les années 1920-1930.
    Nous allons suivre Gwendolyn, une jeune femme de dix-neuf ans qui va quitter son Angleterre natale pour aller vivre avec son mari, Alexander, à Ceylan. Ce dernier est un riche planteur de thé et sa vie est bien différente du...
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    « La Mariée de Ceylan » va vous plonger dans les années 1920-1930.
    Nous allons suivre Gwendolyn, une jeune femme de dix-neuf ans qui va quitter son Angleterre natale pour aller vivre avec son mari, Alexander, à Ceylan. Ce dernier est un riche planteur de thé et sa vie est bien différente du quotidien qu’a toujours connu Gwendolyn.
    Alors qu’en arrivant elle découvre un nouveau monde et une nouvelle culture, elle se rend compte que son mari est bien différent de celui qu’il était en Angleterre. Ici, il est distant et délaisse peu à peu sa femme.
    Lorsqu’elle tombe enceinte, Gwendolyn attend avec impatiente l’arrivée de ses jumeaux.. Sauf qu’à leur naissance, elle doit prendre une terrible décision qui changera à jamais sa vie.

    Le résumé me tentait énormément. Avec ce titre, je m’imaginais voyager, ressentir des émotions et m’imprégner de la culture de l’époque.
    On peut dire que c’est chose faite. Dinah JEFFERIES réussit avec brio à nous plonger dans cette époque et à nous faire vraiment croire que nous y sommes. Son texte est riche, étudié, le travail de fond a dû être vraiment colossal. On a vraiment l’impression de sentir les odeurs des épices, la chaleur étouffante de la mousson. J’ai vraiment apprécié cette immersion dans l’univers de l’auteur, univers qui paraît plus que réel.

    L’histoire est quant à elle bien mystérieuse.
    Avant même de rencontrer Gwendolyn, nous faisons la connaissance d’une mystérieuse femme. Son identité nous sera révélée que bien plus tard dans le livre, mais nous nous doutons de qui elle est. Elle est très présente dans le récit, du début à la fin, et même si son évocation est taboue, elle plane comme un fantôme, comme une malédiction sur les têtes de tous nos personnages.

    Ce côté un peu mystique, un peu surnaturel est aussi souvent présent durant tout le livre. Cela emmène de la noirceur, mais aussi du stress et de la peur. Cet aspect est relevé notamment par le côté psychologique de cette histoire. Il y a comme une descente aux enfers que les personnages vont subir et l’on ne sait pas s’ils vont réussir à revenir à eux. A revoir la lumière. Cette tension est particulièrement oppressante et ajoute une dimension au récit que je n’imaginais pas.
    En lisant le résumé, je ne m’attendais pas à lire une histoire aussi sombre, aussi particulière, avec une ambiance parfois même malsaine.

    J’avoue que même si l’histoire m’a plu dans son ensemble, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages.
    J’ai trouvé Gwendolyn bien trop jeune et son comportement immature m’a parfois agacé. Même si elle a beaucoup de courage et de la force de caractère, son côté naïf m’a souvent dérangé.
    Laurence, le mari de Gwendolyn, n’est pas le personnage qui est fait pour être aimé du lecteur. Il est distant, a des défauts et ne fait rien pour rassurer et aider sa femme. Par contre, j’ai agréablement été surprise par son évolution, notamment à la fin du livre.
    Les autres personnages secondaires sont tous un peu détestables à leur manière. On a presque l’impression qu’ils ont tous un mauvais fond, mais je pense que cette impression est due au fait que l’histoire est narrée du point de vue de Gwendolyn et qu’à travers son regard, les autres personnalités sont perçues négativement à cause de son côté un peu psychotique. Exception faite de la soeur de Laurence, Verity ( qui porte d’ailleurs plutôt bien son nom ), qui est vraiment détestable au plus haut point.

    L’histoire tourne beaucoup autour de deux thématiques.
    La première est la grossesse de Gwendolyn qui va la mettre au pied du mur et qui va la mener à prendre des décisions qu’elle regrettera. Jusqu’au bout, on est tenu en haleine et l’on est surpris par l’ultime révélation. Franchement, je ne m’y attendais pas et ce retournement de situation est vraiment inattendu et plaisant.
    La deuxième est la production de thé, avec tous les autres aspects qui en découlent. La question du travail, des droits du travail, du racisme, des révolutions, des castes,.. On pourrait continuer longtemps à énumérer cette liste. Ce côté historique est vraiment bien fourni et on apprend beaucoup de choses. C’est sûr que, parfois, c’est assez dense, mais je pense que ceux qui recherchent un contexte qui semble véridique en seront satisfaits.


    En conclusion, « La Mariée de Ceylan » est une lecture qui m’a surprise. Dinah JEFFERIES a réussi à me plonger dans son histoire, à me faire croire en sa véracité, à me faire voyager et ressentir des sensations. J’ai également été étonnée de me plonger dans une histoire plus sombre que ce que je pensais, que ce que le résumé pourrait faire croire. Loin d’un récit historique classique, on s’approche beaucoup plus du drame.
    Alors oui, c’est une histoire dense qui se savoure et qui mérite d’être lue. Cependant, il faut s’accrocher car certains passages sont vraiment durs.

    Un livre à lire si vous aimez les fictions qui mélangent histoire et drame.

    ( https://lectrice-lambda.blogspot.fr/2018/03/la-mariee-de-ceylan-dinah-jefferies.html )

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    Couverture du livre « La séparation » de Dinah Jefferies aux éditions Charleston

    Emmanuelle GERBER sur La séparation de Dinah Jefferies

    Alors ce roman, quoique un peu long, est vraiment intéressant. Il ets dur car tout se passe dans une contrée pas forcément très accueillante surtout à la période du livre : la Malaisie. Je dois avouer que j'ai d'abord un peu rechigné et que finalement j'ai adoré ! Voici l'essentiel de ma fiche...
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    Alors ce roman, quoique un peu long, est vraiment intéressant. Il ets dur car tout se passe dans une contrée pas forcément très accueillante surtout à la période du livre : la Malaisie. Je dois avouer que j'ai d'abord un peu rechigné et que finalement j'ai adoré ! Voici l'essentiel de ma fiche :


    1- Les personnages : Que ce soit Emma ou Lydia, les femmes – et les hommes- de ce roman sont attachantes et fortes. Je ne peux pas trop en dire pour ne pas vous dévoiler le livre mais personnellement je n’aurai pas pu vivre toutes ces aventures. Ces femmes – même fictives – sont un modèle à suivre !

    2- Le décor : J’aime découvrir de nouveau décor dans les romans et là c’est un aller simple pour la Malaisie : ces décors majestueux mais également le danger de croiser des rebelles avant l’indépendance, la corruption, ….

    3- Les émotions : encore une fois, sortez vos mouchoirs ! C’est une habitude chez moi mais quand je me mets à pleurer à gros sanglots en général c’est que c’est du grand art ! N’hésitez pas à ouvrir ce livre, c’est magnifique !

    Bonne lecture !

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