Carole-Anne Eschenazi

Carole-Anne Eschenazi a suivi des études cinématographiques. En 2005, elle réoriente sa carrière et décide de se tourner vers la formation et le développement personnel. Elle se forme en analyse transactionnelle, en techniques de communication et d'encadrement, en coaching... Cette nouvelle expérience l'amène à concevoir une méthode de développement personnel, la méthode du héros, qui s'appuie sur les parcours des héros légendaires pour résoudre des problématiques de la vie quotidienne.

Avis sur cet auteur (5)

Couverture du livre « Et si tu redistribuais les cartes de ta vie ? » de Carole-Anne Eschenazi aux éditions Eyrolles

Ju-s-tine sur Et si tu redistribuais les cartes de ta vie ? de Carole-Anne Eschenazi

Et si un jeu de tarot un peu particulier pouvait nous permettre de nous retrouver ? De nous faire revenir à l'essentiel ?
Une histoire dont la fin est plutôt prévisible mais qui est bien amenée, avec ce jeu de tarot un peu particulier et plutôt magique. Une lecture agréable, fluide, et qui...
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Vinie DUPUIS sur Et si tu redistribuais les cartes de ta vie ? de Carole-Anne Eschenazi

Tara et son mari Victor vivent un passage à vide dans leur couple... Alors que Tara voudrait reconquérir l'homme qu'elle aime, celui-ci lui annonce qu'il la quitte pour une autre femme, bien plus jeune. Tara ne s'attendait pas à pareille nouvelle mais elle ne se laisse pas abattre pour autant et part s'installer quelques temps chez sa marraine qui lui fait cadeau d'un jeu d'oracle nommé Odissea. Ce jeu divinatoire va l'aider à se trouver, à se libérer de ses rancoeurs et regrets, à trouver sa voie et faire en sorte qu'elle trouve le bonheur.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire celivre et j'ai trouvé intéressantes les différentes leçons que Tara retire de ses tirages. Ces derniers amènent à la réflexion sur notre propre vie, nos projets, nos regrets, nos envies, nos besoins, il y a une perpétuelle remise en question qui est la bienvenue.

C'est un livre de développement personnel qui est très bien écrit et qui, grâce à la partie romance, n'est pas ennuyeux un seul instant. L'auteure y a inclut une part de magie qui est salvatrice.

C'est un livre dont on tire plusieurs leçons : on apprend à pardonner aux autres mais aussi à soi-même, à se faire confiance.

Un très bon livre pour se libérer l'esprit et ne pas se prendre la tête.

Couverture du livre « Extrasystoles » de Carole-Anne Eschenazi aux éditions Cent Mille Milliards

Emmanuelle GERBER sur Extrasystoles de Carole-Anne Eschenazi

Vous savez à quel point les recueils de nouvelles peuvent me déplaire et pour une fois ce n'est pas le cas !

J'ai adoré ce recueil !Toutes les nouvelles sont du même niveau et elles sont bonnes !!

J'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur proche de son lecteur, plein de références culturelles de tous types (de la publicité à la littérature), sans pour autant être vulgaire (sauf si c'est nécessaire) et puis surtout j'ai adoré les chutes de ces nouvelles si bien travaillées ! A tel point que j'ai même envisagé d'en travailler une ou deux avec mes élèves....

Ce que j'ai aussi beaucoup aimé c'est que chaque nouvelle est ciblée sur un personnage mais on les retrouve évoqués dans les autres et cela en fait presque un petit roman !

Attention cependant, on est loin des nouvelles toutes belles toutes roses, elles sont souvent si ce n'est noires bien grises mais c'est un vrai régal !

Parlons une minute du titre : je ne suis pas médecin donc je résume : il s'agit d'un problème au niveau des battements du coeur si j'ai bien compris et comme chacune de ces nouvelles a fait battre le mien différemment : j'approuve !

Bonne lecture !

Colette LORBAT sur Extrasystoles de Carole-Anne Eschenazi

Extrasystole, contraction anormale du cœur, m’apprend le dictionnaire. Le cœur va souffrir et nous avec ? Dès la première nouvelle, le ton est donné. Amour, solitude, névrose, haine, cynisme, désespoir, laideur, égoïsme… La mort rôde autour de certains, la vie renait pour d’autres. Carole-Anne Eschenazi ne cherche pas à nous rendre sympathiques ses personnages, mais elle sait les rendre vivants (tant qu’ils ne sont pas morts aurait dit Lapalisse). Elle adapte son écriture à chaque nouvelle, à chaque « héros ».
Il y a du cru, du direct « Anthony est partageur. Quand il baise une nana, il aime bien la refiler ensuite à son meilleur pote. Ou, encore plus scabreux, à son propre père ».
Du romantique : « Je ne pense qu’à vous. Tout le temps, la nuit, la journée, en cours, chez moi, dans la rue. Je vous vois tout le temps en train de jouer du piano. Ça me monte dans la tête, j’ai l’impression d’étouffer. Vous êtes la seule à qui pense. Et puis… enfin… voilà, je vous aime. »
Du mélancolique : « En soi, Jeff n’est pas spécialement pour la clope, ou pour la biture, mais c’est vrai qu’il est un peu nostalgique de ces soirées où le monde pouvait être refait, arrondi, adouci, dans les volutes des gitanes et la chaude couleur du whisky. Cela avait un côté feu de camp originel, quelque chose d’un peu archaïque et de fondamentalement viril. »

De la Madeleine sans Proust, de la tambouille à la sauce gribiche, de la cuisine à 0% saignante. Il arrive même que ce soit mathématique ou pathétique. Par bonheur, il y a une violette qui a une madeleine. Chaque nouvelle a sa propre dynamique, la fin est inattendue, bonne ou mauvaise, violente ou tendre. J’ai aimé voir le personnage d’une nouvelle venir faire le lien avec une autre histoire, cela donne encore plus de corps.

Les personnages sont à vifs, cabossés, coupés dans leur élan (au propre pour certains et au figuré). Aucun ne sort indemne de la plume de Carole-Anne Eschenazi qui mitonne ses nouvelles aux petits oignons

Quand je vous dis ; les « petites » maisons d’éditions ont tout d’une grande. Je vous en apporte encore la preuve avec ce livre. En regardant la couverture, très élégante et minimaliste comme je les aime, j’ai appris une chose, Cent Mille milliards est égal à 1014

Une bonne surprise.