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De l'Espagne à la France en 1923, Rosa nous fait part de l'aventure que traversent les hirondelles.
Cette traversée a pour but de travailler dans une usine d'espadrille afin de se faire de l'argent et de retourner au pays par la suite.
Dans le cas de Rosa, celle-ci part avec sa soeur afin de récupérer de l'argent pour soigner leur grand-mère.
Nous retrouvons alors dans ce livre toute l'histoire de Rosa, de son travail dans l'usine et de sa rencontre bouleversante avec les Demoiselles. Nous pouvons voir comment celle-ci grandit et construit sa vie.
De mon point de vue, ce livre est vraiment très captivant. On retrouve une histoire totalement inventée, mais avec beaucoup d'événements qui sont réels ce qui apporte selon moi une touche d'authenticité à la lecture.
Le titre est déjà une énigme : pourquoi mettre en avant les Demoiselles (les mondaines parisiennes du début du XXe siècle) alors que le sujet est aussi et surtout les Hirondelles, ces jeunes espagnoles qui, chaque printemps, traversent la chaine des Pyrénées au péril de leur vie, pour aller coudre des espadrilles en pays basque, côté français ?
C'est vrai qu'avec le titre "Les Demoiselles", l'auteur élargit son sujet pour évoquer l'indépendance des femmes par la volonté et le travail (entreprenariat pour Rosa, la protagoniste, et activité culturo-prostitutionnelle de Véra et de Colette dans le Paris des Folies Bergères) que ce soit dans leur vie financière ou sexuelle.
Le scénario est bon, riche mais quelle écriture pesante, sans beaucoup de liens. Cela débute par un village espagnol sans couleur, une traversée des montagnes avec un drame expédié en quelques pages, une rencontre improbable avec des femmes excentriques. C'est long, pas de description, juste un empilement de phrases piquées à d'autres sans aucune mention (ex. : elles ne savaient pas que c'était impossible, alors elles l'ont fait) et de petites anecdotes (ex. : tous les avortements clandestins ne fonctionnent pas). En post-face, l'autrice explique avoir eu envie de nous donner le goût du pays basque. Si je ne connaissais pas cette région, j'aurais pu me croire dans le Pas de calais ou les Vosges, l'ossau-iraty en moins.
Et puis, tout à coup, au dernier tiers du livre, l'écriture se structure un peu plus, le récit prend de la cohérence et ne se contente plus d'un empilement de scénettes.
Bref : un beau scénario mais une structuration et une écriture pesantes.
Les années folles dans un petit village du Pays Basque
Rosa a quinze ans quand elle entreprend la dangereuse traversée des Pyrénées avec sa sœur pour aller travailler dans un atelier d'espadrilles à Mauléon. Dans ce petit village, des conditions de travail très difficiles l'attendent mais aussi de belles rencontres.
J'ai passé un agréable moment avec ce roman mais je n'ai pas eu de coup de cœur, loin de là. Je trouve que ça commence super bien avec un contexte historique et une immersion dans la vie à la dure des travailleuses espagnoles dans les années 20. Mais très vite, le récit prend une toute autre tournure et là ça va vite, trop vite, les années filent et on reste un peu trop en surface pour moi.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, leur mode de vie fastueux m'est apparu déconnecté de la réalité et l'utilisation de l'expression "dîner pantagruélique" qui revient par trois fois a fini par me lasser.
Ça reste divertissant mais je n'ai pas été vraiment séduite par la plume, j'ai un autre roman de l'autrice dans ma PAL donc je retenterai !
En 1923, Rosa a quinze ans lorsqu’elle franchit les Pyrénées pour rejoindre le pays basque depuis l’Espagne.
Elle est avec sa sœur et un groupe de jeunes-filles qui vont travailler quelques mois dans une fabrique d’espadrilles..
Elle ne reviendra jamais en Espagne.
Elle aura une vie surprenante et tumultueuse.
On rencontrera dans ce livre ds personnages connus comme Carlie Chaplin, Dior et d’autres personnalités.
C’est une belle histoire sympathique.
Avec des flous parfois sur la succession des événements.
Avec des improbabilités dans certaines situations.
Mais bon, c’est un roman, ça laisse la porte ouverte à la liberté d’écrire l’histoire.
J’ai en tout cas passé un plutôt bon moment.
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