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Alexis Michalik

Alexis Michalik

Né en 1982, Alexis Michalik est un des auteurs dramatiques les plus brillants de sa génération. A l'affiche depuis plusieurs années, ses deux pièces Le Cercle des Illusionnistes et Le Porteur d'Histoire lui ont valu les Molières 2014 de l'Auteur francophone vivant et de la Mise en scène d'un spec...

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Né en 1982, Alexis Michalik est un des auteurs dramatiques les plus brillants de sa génération. A l'affiche depuis plusieurs années, ses deux pièces Le Cercle des Illusionnistes et Le Porteur d'Histoire lui ont valu les Molières 2014 de l'Auteur francophone vivant et de la Mise en scène d'un spectacle de théâtre privé, ainsi qu'un prix de l'Académie française. Comédien pour la télévision et le cinéma, il a tourné depuis 2001 dans une trentaine de productions.

En 2019, il réalise pour le cinéma Edmond, adaptation de sa pièce 5 fois récompensée aux Molières.

Articles en lien avec Alexis Michalik (1)

Avis sur cet auteur (40)

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    Couverture du livre « Passeport » de Alexis Michalik aux éditions Albin Michel

    Lecteurenserie sur Passeport de Alexis Michalik

    Après la prison dans « Intra Muros » et la PMA dans « Une histoire d’amour », Alexis Michalik continue de creuser des sujets d’actualité qui lui sont chers. Il aborde cette fois l’immigration et l’identité dans « Passeport », sa nouvelle pièce - actuellement au Théatre de la Renaissance - et...
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    Après la prison dans « Intra Muros » et la PMA dans « Une histoire d’amour », Alexis Michalik continue de creuser des sujets d’actualité qui lui sont chers. Il aborde cette fois l’immigration et l’identité dans « Passeport », sa nouvelle pièce - actuellement au Théatre de la Renaissance - et publiée par les éditions Albin Michel

    On suit l’histoire d’Issa, un jeune Erythréen devenu amnésique après avoir été violenté dans la « jungle » de Calais. Il ne lui reste que son passeport comme trace de son passé. Avec ses compagnons sans papiers, Arun le Tamoul et Ali le Syrien, Issa va entamer un long parcours pour obtenir un titre de séjour. En parallèle – comme bien souvent avec Alexis Michalik les pièces sont à tiroirs et les récits s’entremêlent –, il y a aussi l’histoire de Lucas, d’origine comorienne, adopté enfant par un couple de Calaisiens. À l’instar d’Issa, Lucas est en quête de son identité et ne pense qu’à une chose : partir un jour à Mayotte pour rencontrer sa mère biologique.

    C’est une histoire de destins croisés, pleine d’émotion - et de bons sentiments - qui ne souffre d’aucun temps mort, sans oublier une série de rebondissements qui font son succès.

    Il réplique ni plus ni moins que « la recette Michalik » : à savoir une pièce à tiroirs avec des destins qui s’entremêlent jusqu’à former qu’un. Surtout, on comprend qu’Alexis Michalik cherche à raconter des histoires qui le touchent et qui - par voie de conséquence - nous touchent.

    Le début de la pièce peut paraître convenu et prévisible, mais il faut laisser s’opérer la magie Michalilk, car la deuxième partie de la pièce emporte le lecteur et/ou spectateur dans une série de rebondissements particulièrement efficaces. On est pris par cette histoire engagée, et le message politique sur l’immigration passe sans détour. Mention spéciale pour la joute verbale entre Jeanne et Michel, le père de Lucas, sur la « Jungle de Calais ».

    Une pièce de théâtre efficace en ce qu’elle réussit à transmettre un message éminemment politique et des émotions, même si elle est loin de renouveler le genre ou de se démarquer dans l’œuvre de d’Alexis Michalik. Souhaitons tout de même à « Passeport » et à son auteur un double passeport, justement : celui du succès pour le livre et pour la pièce, actuellement en représentation au théâtre de la Renaissance.

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    Couverture du livre « Passeport » de Alexis Michalik aux éditions Albin Michel

    Pascal TOURRES sur Passeport de Alexis Michalik

    Michalik est connu pour ses créations récentes ; particulièrement Edmond, par ailleurs adapté au cinéma, mais aussi la mise en scène de « Les producteurs » de Mel Brooks (petite pensée à celui qui fait partie des 16 artistes « à avoir réalisé le grand chelem des récompenses américaines les plus...
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    Michalik est connu pour ses créations récentes ; particulièrement Edmond, par ailleurs adapté au cinéma, mais aussi la mise en scène de « Les producteurs » de Mel Brooks (petite pensée à celui qui fait partie des 16 artistes « à avoir réalisé le grand chelem des récompenses américaines les plus prestigieuses en remportant les Emmys, les Grammys, les Oscars et les Tony Awards »).

    Avec « Passeport » il investit, dans une pièce de théâtre, la problématique de l’immigration et de l’identité.
    La succession de tableaux avec des lieux aussi différents que la « jungle de Calais », l’appartement bourgeois de la famille (conservatrice) de Lucas, des bureaux administratifs, etc., est semble-t-il rendu possible par le recours à la vidéo et des dispositifs scéniques qui doivent être intéressant à découvrir.

    Tel n’étant pas le cas on restera donc sur le texte.

    Si certaines difficultés des immigrés sont présentes et plutôt dénoncées, au risque de parfois devenir (volontairement) un peu technique en décrivant certains parcours avec la SPADA (Structure de Premier Accueil des Demandeurs d’Asile), le GUDA (Guichet Unique des Demande d’Asile) en préfecture, l’OFII (l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration), pour demander une place en CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile), etc, les accords de Dublin conduisant à demander l’asile dans le pays où est ouvert le dossier d’immigration européen avec prise des empreintes (certains migrants se brulent le bout des doigts pour que les empreintes ne soient pas possibles afin de pouvoir aller dans le pays européen où ils souhaitent demander l’asile), sans compter les entretiens qu’il faut maitriser avec les difficultés de traductions, etc…Mais montrer le parcours et les difficultés (y compris de violence) de ces migrants reste salutaire pour répondre aux discours qui deviennent de plus en plus dominants dans les idéologies de rejet de l’autre et des dénonciations des soi-disant « laissez faire ».

    La pièce est plus orientée sur les problématiques d’identité avec Julien, né à Mayotte, qui a été adopté et qui vit dans une famille conservatrice et bourgeoise. Le repas où Julien présente sa petite amie à ses parents va mal se passer. Jeanne, malienne et noire, n’accepte pas les attaques du père et l’absence de réaction de Julien. Elle va se séparer de Julien suite à son absence de soutien. Julien va changer de comportement dans son travail de gendarme, pour finalement disparaitre.
    Parallèlement Issa, avec ses papiers d’Erythréen, après être devenu amnésique lors d’une rixe dans le camp, va parvenir avec l’aide d’autres migrants à monter un restaurant et incarner la réussite de l’intégration avec même une femme et un bébé à venir. Mais Issa est rattrapé par son histoire et son passé avec des liens faits avec la disparition de Julien. Il est accusé d’avoir tué Julien … jusqu’à ce qu’il se souvienne d’un lieu et qu’y retournant avec sa femme il déterre une boite qui contient les papiers de Julien. Les policiers avaient suivi le couple et arrêtent Julien … jusqu’à ce que … (on n’en dira pas plus dans une chronique sur l’histoire) ….

    Le texte parait effectivement un peu « chargé » avec des caricatures notamment sur la facilité d’intégration (suffit-il de bien faire manger son banquier pour qu’il finance le restaurant ?) : ce que la critique reproche effectivement tout en reconnaissant les jeux scéniques et d’acteurs.

    Mais parfois ne faut-il pas laisser ces partis-pris s’exprimer ? d’autant qu’ils ne sont pas plus décalés que d’autres discours convenus, et sont certainement moins nocifs !

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    Couverture du livre « Loin » de Alexis Michalik aux éditions Albin Michel

    Marie HECKMANN sur Loin de Alexis Michalik

    Tout commence par quelques mots au dos d’une carte postale : « Je pense à vous, je vous aime. » Ils sont signés de Charles, le père d’Antoine, disparu dix-sept années plus tôt sans laisser d’adresse.

    Avec son meilleur ami, Laurent, et sa jeune sœur, Anna, aussi instable qu’irrésistible,...
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    Tout commence par quelques mots au dos d’une carte postale : « Je pense à vous, je vous aime. » Ils sont signés de Charles, le père d’Antoine, disparu dix-sept années plus tôt sans laisser d’adresse.

    Avec son meilleur ami, Laurent, et sa jeune sœur, Anna, aussi instable qu’irrésistible, Antoine par donc, à vingt-six ans, sur les traces de ce père fantôme. L’affaire d’une semaine, pense-t-il... De l’ex-Allemagne de l’Est à la Turquie d’Atatürk, de la Géorgie de Staline à l’Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici lancés dans un road movie généalogique

    Ce livre était dans ma PAL depuis fort longtemps, offert par une amie qui m'est très chère. En visionnant l'émission Un dimanche à la campagne, j'ai découvert Alexis et sa façon de parler m'a beaucoup plu.

    Ce qui m'a poussé à lire son premier roman et je suis super contente d'avoir franchi le pas, car cette épopée est juste romanesque à souhait, captivante et éblouissante.

    On va de tribulations en tribulations dans les nombreux pays où se déroule l'action entourant cette quête d'identité d'Antoine et d'Anna.

    Alexis nous décrit avec précision et sans longueur l'histoire géopolitique de chaque pays afin de nous plonger dans l'ambiance particulière de chacun d'eux.



    Cette histoire nous emmène de voyage en voyage, toujours plus loin dans la recherche de ce père disparu.



    De plus, le trio de personnages est super attachant, le caractère d'Anna est bien trempé et va bousculer un peu la routine des 2 hommes.



    Le style de l'auteur est entraînant, et en nous interpellant, il nous intègre encore davantage à l'aventure. C'est fluide, rapide et le réalisme est fort présent.

    Diverses émotions jalonnent ce roman : affection, amitié, joie, tristesse, peur....

    De plus, il combat toutes les idées racistes en démontrant la multitude des racines humaines qui peuvent être éloignées de ce que l'on pense.



    L'arbre généalogique à la fin du livre est fort utile car avec les changements de noms de certains personnages, cela aurait plus compliqué.



    Ce livre a une profondeur insoupçonnée, nous rappelant la réalité de notre monde pouvant être magnifique mais aussi cruelle, inégale et illégale.

    Un livre coup de poing et coup de cœur, à découvrir absolument.

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    Couverture du livre « Loin » de Alexis Michalik aux éditions Albin Michel

    Gez78 sur Loin de Alexis Michalik

    Roman facile à lire. Avec un fil conducteur à suivre au fil des pages. On s'attache facilement aux personnages qui passent de générations en générations

    Roman facile à lire. Avec un fil conducteur à suivre au fil des pages. On s'attache facilement aux personnages qui passent de générations en générations

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