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En Denis Diderot nous apprécions surtout l'auteur des contes et des entretiens, des Salons, de Jacques le Fataliste ou du Neveu de Rameau. Nous saluons sa « gaieté » paradoxale, sagesse travaillée par une décapante folie. Chez le responsable de l'Encyclopédie, philosophe libertin censuré, dont bien des écrits n'ont été publiés qu'après sa mort, une telle revanche vaut reconnaissance : à côté de son « frère ennemie » Rousseau, il est, à la toute fin de l'âge classique, l'une des sources vives de la littérature française moderne. Comment cela ?
Promoteur virtuose de la mystification « littéraire », Diderot a expérimentalement sondé les « prestiges » du sensible : art, science, politique. Il y engage à sa manière sa vie. Au croisement du vrai et du faux, du théâtral et du narratif, du privé et du public, de l'oral-corporel et du scriptible-représentable, le portrait gigogne proposé ici du grand (dé)Mystificateur pantomime se voudrait la seule bio-graphie digne de ce nom : celle que dessinent pour lui ses lecteurs à venir, invités à une incessante actualisation critique.
La Mystification déjouée, ce troisième volume, considère d'abord au fil de sa gestation, la tardive comédie personnelle-persifleuse de Diderot, Est-il bon ? Est-il méchant ? Ce travail ouvre à l'étude détaillée de Jacques le fataliste et du Neveu de Rameau (avant puis après 1770). Dans ces textes majeurs, c'est par une réinvention dialogique du Rêve de D'Alembert et du Paradoxe sur le comédien
ce que le Philosophe « spinoziste » aux mille visages a pu donner, en se riant, la mesure de son génie.
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