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« Mais y a-t-il donc des ouvriers juifs ? J'ai cru jusqu'ici que tous les Juifs étaient des banquiers. » C'est par ces mots qu'à la fin du XIXe siècle, un éminent professeur de l'Université de Genève répond à Leonty Soloweitschik venu lui soumettre le sujet de la thèse qu'il veut entreprendre sur le prolétariat juif à travers le monde. Cette croyance aussi fausse que répandue va renforcer la détermination de Soloweitschik. Il sillonne l'Europe, rassemble une documentation abondante, et soutient finalement sa thèse en 1898.
Publié la même année, ce travail présente avec une grande précision la condition des ouvriers juifs dans de nombreux pays (États-Unis, Angleterre, Pays-Bas, Russie, Roumanie...). Certaines descriptions sont inoubliables de réalisme, comme celle des tailleurs de l'East End à Londres ou celle des ouvriers diamantaires d'Amsterdam, et l'ensemble constitue une contribution majeure à l'histoire sociale des Juifs à travers le monde à la fin du XIXe siècle.
Charles Gide voyait dans ce livre un moyen efficace de « lutter contre le mensonge de l'antisémitisme ». Aujourd'hui, alors que les pires stéréotypes sont hélas loin d'avoir disparu, il a semblé utile de proposer au public une nouvelle édition de cet ouvrage devenu presque introuvable. Elle est présentée et mise en perspective par l'historien Michel Dreyfus, et suivie d'une sélection de comptes rendus publiés à l'époque en France et à l'étranger.
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