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"Tu Dis Pour Naitre" : Rencontres Internationales Autour De L'Oeuvre De Claude Vigee Peut-Etre N 7,

Couverture du livre «
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  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Ce numéro 7 est un numéro spécial, consacré au colloque international qui s'est tenu les 5 et 6 juin 2015 à Paris 3 Sorbonne nouvelle autour de l'oeuvre de Claude Vigée.
Ces rencontres, comme je le remarque dans l'Introduction, ont marqué une nouvelle étape dans la vie de notre association.... Voir plus

Ce numéro 7 est un numéro spécial, consacré au colloque international qui s'est tenu les 5 et 6 juin 2015 à Paris 3 Sorbonne nouvelle autour de l'oeuvre de Claude Vigée.
Ces rencontres, comme je le remarque dans l'Introduction, ont marqué une nouvelle étape dans la vie de notre association. Nous nous connaissons mieux désormais et pouvons commencer à parler de complicité entre les Amis. Cette disponibilité les uns aux autres crée, me semble-t-il, une disposition favorable à une appréciation, sensible et spirituelle, de l'oeuvre, multiple et rayonnante, qui nous réunit. C'est en tant que sujets, chacun avec son histoire, ses déboires, ses deuils, sa vie et son oeuvre, que nous avons progressé dans notre abord des écrits de notre auteur ; c'est en tant que sujets que nous avons mis en valeur, à un instant donné, les résonances et l'apport d'une parole subtile, liée à une vie qui ne se renie pas. Il nous paraît qu'il s'agisse là du bon moment pour révéler une autre facette de Claude Vigée, qui en 1973 s'essaya à la peinture. « C'est là mon unique tableau », me dit-il au téléphone lorsque je lui annonçai que nous commencions la composition de ce volume, son oeuvre de 1973 en couverture et quatrième de couverture. Le motif en est pour ainsi dire un condensé de la vision poétique de son auteur par ses deux axes, l'horizontalité du fleuve d'où surgit la main, verticale, s'enracinant au plus profond et prolongée par l'arbre, au pied duquel rougeoie le « foyer saint des rayons primitifs », comme le nommait Baudelaire dans « Bénédiction ». La lumière s'impose, tourmentée. C'est une lutte, mais le sujet ne cède pas. « Nous sommes héritiers d'une plus haute absence », ainsi que Claude Vigée le dit à la fin de « Tivoli : La villa d'Hadrien ». La vie, en ses racines charnelles, transcende les hésitations de l'esprit.

Anne Mounic

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