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Saisons

Couverture du livre « Saisons » de Jean-Francois Besancon aux éditions Alcyone
  • Date de parution :
  • Editeur : Alcyone
  • EAN : 9782374050317
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Arrêté par la courbe du souffle du clocher .
Le ciel vient comme un cri.

L'herbe attend.
Grasse sous la neige des prés traversés de Münsing.

Bientôt la surface des congères affrontée par la nuit.
Brillera dans la lumière des phares.

Le rêve récidive des néons de sang clair.
Les... Voir plus

Arrêté par la courbe du souffle du clocher .
Le ciel vient comme un cri.

L'herbe attend.
Grasse sous la neige des prés traversés de Münsing.

Bientôt la surface des congères affrontée par la nuit.
Brillera dans la lumière des phares.

Le rêve récidive des néons de sang clair.
Les lions de faïence brûlent contre le nord du vent.
Le foehn en mars a le goût du beurre lent.

** Neiges de la mémoire.
Marées des bords de l'âme.
Futaies de verre brisées par le sommeil.

Blanches scythes tatouées par le deuil.

** La joue du matin boit.
La joie perdue du soleil mat.

L'éclat concentrique de la brème.

Sur l'étang que les mains vident.

A beau jeu de l'eau madrée.

La saison se dénoue.

** Le ciel mord.

Amassé de bleu las dans la veine éludée du verglas.

Le versant se défait de la montagne.

Le fer cogne à la hachure du frêne.

Le jeu des patins se fatigue sur le tain de la glace.

La neige effarée se dédit.

Il n'est plus lieu sur la portée du pont.

** Le gel aminci s'efface au gré de la tiédeur.

Le fracas de l'eau surgie se lève au bond de la rivière.
Transparence promise jetée vers la lumière.

Le fer arraché à la constance du centre.
Fraye dans la terre vers le soleil.

** Les chiens qui aboient se répondent.

L'odeur blanche du charbon s'élève dans la dureté du froid.

Les motifs assemblés des oiseaux dans la cendre du ciel.

Changent de direction.

** La veine émaciée de l'Andlau.
Se déplie dans l'armoise à la charnière du glas.
La lumière apportée par l'eau valse.
La ferveur de l'air emplit l'intime vénérable.
Le vert entaillé déploie sa plaie radieuse.
L'apnée du ciel vague a la saveur entière.
Du ferment de la terre.

** Le cuivre des couleurs portées par les nageurs.
S'illumine.

La blancheur de ton corps s'abat comme un fléau.
Sur le grain de la mer moissonnée.

Les textes sont accompagnés de la reproduction d'une encre de Silvaine Arabo.

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