Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Déroutant, poignant, incandescent, parfois hilarant et, surtout, très libre.
Léger, gouailleur, profond, le premier roman de Zoubeir Bornaz envoie valser tous les clichés et, sans moralisme aucun, pointe du doigt les paradoxes de la société tunisienne, abordant des sujets sur l'enfance et l'adolescence tels que les séances au Hamam des femmes, la circoncision, les premières rencontres féminines, les travestis, ou les homosexuels, mais aussi les femmes trompées et les mères qui ferment leur gueule, sans jamais sombrer ni dans le folklorisme, ni dans le misérabilisme. A l'image de la Tunisie d'aujourd'hui, l'écriture de l'auteur est décomplexée et enjouée: elle enfièvre et ne laisse personne indifférent.
Avec un style direct, on s'aperçoit vite que l'auteur est un véritable architecte du mot, il construit, adapte, transforme les pages de son livre en une grande fresque de la vie quotidienne d'une famille tunisienne dont les extérieurs ont toujours été protégés, sans penser qu'un jour le regard d'un enfant : Pikilini, viendrait en soulever le voile.
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