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Pensées sur l'amour de Dieu

Couverture du livre « Pensées sur l'amour de Dieu » de Therese D'Avila aux éditions Culturea
  • Date de parution :
  • Editeur : Culturea
  • EAN : 9791041816163
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Sur ces paroles de l'épouse dans le Cantique des cantiques : Que le Seigneur me baise d'un baiser de sa bouche. Du respect que l'on doit avoir pour ce qui ne nous paraît pas intelligible dans l'Ecriture sainte. Ce qui a porté la Sainte à prendre, la liberté d'expliquer ces paroles du Cantique... Voir plus

Sur ces paroles de l'épouse dans le Cantique des cantiques : Que le Seigneur me baise d'un baiser de sa bouche. Du respect que l'on doit avoir pour ce qui ne nous paraît pas intelligible dans l'Ecriture sainte. Ce qui a porté la Sainte à prendre, la liberté d'expliquer ces paroles du Cantique des cantiques. De quelle sorte se doivent entendre ces mots de baiser et de bouche. En lisant attentivement ces paroles, j'ai remarqué qu'il semble que lame, après avoir parlé en tierce personne, lorsqu'elle dit : Qu'il me baise d'un baiser de sa bouche , adresse la parole à une autre en ajoutant : Le lait qui coule de vos mamelles est plus délicieux que le vin . J'avoue n'en comprendre pas la raison, et j'en suis bien aise, parce que nous devons avoir beaucoup plus de respect pour les paroles qui surpassent notre intelligence, que pour celles que nos faibles esprits sont incapables de concevoir. C'est pourquoi, mes filles, lorsqu'en lisant on entendant des prédications, ou méditant les mystères de notre sainte foi, il y aura des choses qui vous paraîtront obscures, je vous recommande extrêmement de ne vous point gêner pour en chercher l'explication. Cela n'appartient pas à des femmes, ni même à la plupart des hommes.
Que s'il plaît à Notre-Seigneur de vous en donner l'intelligence, il le fera sans que vous ayez besoin de prendre pour ce sujet aucune peine ; ce que je ne dis que pour les femmes et pour les hommes qui ne sont pas obligés à soutenir la vérité par leur doctrine. Quant à ceux que Dieu y engage, ils doivent sans doute y travailler de tout leur pouvoir, et ce travail ne leur saurait être que fort utile. Mais pour ce qui est de nous, nous n'avons, sans nous mettre en peine du reste, qu'à recevoir avec simplicité ce qu'il plaît à Dieu de nous donner, et nous réjouir de ce que sa sagesse n'ayant point de bornes, une seule de ses paroles contient tant de mystères, qu'il n'est pas étrange que nous soyons incapables de les com- prendre. Car, sans parler du latin, du grec et de l'hébreu, à quoi il n'y a pas sujet de s'étonner que nous n'entendions rien, combien se rencontre-t-il d'endroits dans les psaumes qui ne nous paraissent pas moins obscurs dans l'espagnol que dans le latin ? Gardez-vous donc bien, mes filles, je le répète encore, de vous en tourmenter inutilement. Ce qui ne va point au-delà de notre capacité, suffit pour des personnes de notre sexe. Dieu ne nous en demandera pas davantage, et il ne laissera pas de nous favoriser de ses grâces.

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