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My tailor is rich but my francais is poor

Couverture du livre « My tailor is rich but my francais is poor » de Alain Schifres aux éditions First
  • Date de parution :
  • Editeur : First
  • EAN : 9782754058285
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Quand la langue en usage général n'est plus que du globish, en l'occurrence du global english, et qu'il n'y a plus ni invention, ni goût ni jugement, il n'y a tout simplement plus de langue. » (Barbara Cassin) Essai sur le « bas franglais », My tailor is rich but my français is poor est écrit... Voir plus

« Quand la langue en usage général n'est plus que du globish, en l'occurrence du global english, et qu'il n'y a plus ni invention, ni goût ni jugement, il n'y a tout simplement plus de langue. » (Barbara Cassin) Essai sur le « bas franglais », My tailor is rich but my français is poor est écrit avec verve, culture et humour.
Extrait :
Le jour où j'ai lu dans Elle que la rue des Rosiers est « en retour de hype », je me suis demandé ce qu'aurait dit mon grand-père.
La quoi, mon garçon ?
Dans le coup, si tu veux.
Oy, aurait dit mon grand-père - semblant douter que la rue des Rosiers eût jamais été dans le coup. Moi de lui expliquer ce qu'est la hype : la fine pointe de la mode, celle-ci ayant elle-même laissé le pas à la fashion, ce mot froissé, et ses fashionistas qui, courant les spots, hantent les flagships et les concept stores (et donc s'en revont shoper dans la rue des Rosiers) avant, tout le foutu fash'pack, de se ruer à la fashion week et pousser des waows à la vue du front row où sourit, énigmatique et frangée, la lèvre repulpée, l'éternelle « toute puissante directrice de Vogue », et, voletant autour, côté red carpet ou backstage, toute la faune des catwalks, la nuée des it girls, des trendsetters et des gay friendly, les beautistas overstated du glam et celles, casual, du street style, tout cela likant, tweetant et bourdonnant du fashion buzz, lequel annonce, écoute ça Pépère, à l'heure que j'écris : le comeback de la sock.
La chaussette. Son retour.
Oy, aurait répété mon pépé (c'était un peu chez lui comme le Ugh chez les Indiens des Plaines). Venu avant 14 d'on ne sait quelle Carpathe, il se serait vu repartir de zéro : Mais quelle langue parles-tu, mon garçon ?

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