Olivia est une petite fille à l'imagination fertile. Depuis toujours, elle voit un chevalier à la tête coupée, sorte d'ami imaginaire qui ne la quitte jamais. Ainsi les années passent. Olivia grandit. Et ce chevalier veille sur elle. Mais à la fin de l'adolescence, des tensions naissent, la jeune femme a soif de liberté, d'émancipation et d'amour. Qui est vraiment ce chevalier que personne ne voit ? Que veut-il depuis toutes ses années ? Et pourquoi cette tête coupée ?
Mon sombre chevalier est une belle métaphore sur la vie qui passe.
Ce chevalier est l'ange gardien que nous avons tous sans forcément le savoir, celui qui veille sur nous chaque jour jusqu'au dernier. Olivia arrive à communiquer avec, elle le découvre d'abord avec ses yeux d'enfant avant de rentrer en conflit avec, à l'adolescence. L'histoire évoque les différents moment de la vie et les difficultés à passer à âge adulte. Mais c'est surtout la fin qui est surprenante, même si nous la voyons arriver lorsque le chevalier prend la parole sur ses aventures passées, j'ai tout de même été surpris par la noirceur du propos.
Tristesse qui se trouve contrebalancée par une mise en couleur très vive, chaque planche est un plaisir pour les yeux.
Finalement je n'aurais qu'un reproche à lui faire, c'est d'être beaucoup trop court car chaque étape de la vie aurait mérité un plus long développement.
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