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Logiques du dernier Baudelaire ; lectures du Spleen de Paris

Couverture du livre « Logiques du dernier Baudelaire ; lectures du Spleen de Paris » de Steve Murphy aux éditions Honore Champion
Résumé:

Le présent livre s'attache à explorer les stratégies logiques qui devraient assurer le bon fonctionnement (ou le dysfonctionnement) de l'interprétation de ces poèmes.
Mort en 1867, à quarante-six ans, Baudelaire n'a pu publier un volume de poèmes en prose qu'il prévoyait d'intituler Le Spleen... Voir plus

Le présent livre s'attache à explorer les stratégies logiques qui devraient assurer le bon fonctionnement (ou le dysfonctionnement) de l'interprétation de ces poèmes.
Mort en 1867, à quarante-six ans, Baudelaire n'a pu publier un volume de poèmes en prose qu'il prévoyait d'intituler Le Spleen de Paris, "petit ouvrage" constitué de cinquante "petits poèmes en prose" qui offre un surprenant assemblage de textes lyriques et ironiques, où de petits récits étranges côtoient des paraboles énigmatiques. Malgré son esthétique révolutionnaire, ce "pendant" aux Fleurs du Mal est longtemps resté à l'ombre du volume de 1857. Fortement marqué par la lecture de Poe, le poète a tenu à programmer les réactions du lecteur. Le présent livre s'attache à explorer les stratégies logiques qui devraient assurer le bon fonctionnement (ou le dysfonctionnement) de l'interprétation de ces poèmes. Parfois "inintelligibles ou répulsifs", de l'avis même du poète, ces poèmes proposent une "morale désagréable" nourrie par tout ce qui subsiste d'inquiétant dans la vie moderne : la mélancolie, l'acte gratuit, l'hallucination, l'obsession, le suicide, sans oublier la vie marginale des saltimbanques et des mendiants. Comme Flaubert, Baudelaire s'éloigne des méthodes expressives typiques du Romantisme : ses émotions et convictions sont exprimées de manière indirecte et seules des relectures minutieuses permettent d'en inférer la nature. Au-delà du dolorisme et du misérabilisme qui caractérisaient à l'époque la représentation de la misère (des pauvres et du poète), Le Spleen de Paris engage la pitié du lecteur, mais aussi sa cruauté.

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