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L'Homme-fourmi peut être considéré comme une oeuvre marquante dans l'histoire de l'anticipation française, conjuguant tout à la fois la merveille scientifique et la fascination pour le monde des fourmis, mutantes ou non, qui se développera au XX° siècle tant au cinéma qu'en littérature.
Le narrateur rencontre une fée qui organise l'échange entre la vie d'un homme et celle d'une fourmi par un acte magique, un choix de voeu comme dans les contes de tradition orale.
L'homme incarné en fourmi vit dès lors des aventures extraordinaires : l'originalité d'Han Ryner, presque un siècle avant Bernard Werber et sa trilogie des Fourmis, est d'inventer la vision de notre monde à l'échelle de la fourmi.
L'Homme-fourmi révèle l'univers et les sens étonnants des formicidés dans une époque fascinée par la vie des insectes : au-delà de Maeterlinck et sa Vie des fourmis, des Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre, le roman d'Han Ryner précède et inaugure une veine littéraire consacrée aux fourmis.
Sans doute peut-on voir en lui le précurseur de L'Empire des Fourmis d'H.G. Wells, des mouches mutantes de Jacques Spitz ou de BR Bruss et de ses fourmis géantes, quand les insectes deviennent les maîtres de notre planète.
Le propos de Ryner est aussi simple que volontaire : avec ce livre il a cherché « un prétexte à blâmer nos orgueils, à nous qui, par les sens, sommes inférieurs à tant d'animaux, à nous qui souvent croyons tout savoir et dont l'intelligence très probablement doit errer magnifiquement parmi une foule d'erreurs insoupçonnées ».
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