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L’homme couvert de fourmis

Couverture du livre « L’homme couvert de fourmis » de Pascal Gibourg aux éditions Publie.net
Résumé:

Pas besoin de revenir sur le fait que l´oeuvre (principalement signée sous le nom) d´Antoine Volodine est une des plus centrales du paysage contemporain.
Et d´abord pour le plaisir âpre de lecture qu´on y a : la langue qui y sonne, la violence et le rauque, la prise parfaite des narrations avec... Voir plus

Pas besoin de revenir sur le fait que l´oeuvre (principalement signée sous le nom) d´Antoine Volodine est une des plus centrales du paysage contemporain.
Et d´abord pour le plaisir âpre de lecture qu´on y a : la langue qui y sonne, la violence et le rauque, la prise parfaite des narrations avec les énigmes et les angoisses de notre monde dur, ses fissures, dérives, fractures. Et cette transposition d´une fiction par strates multipliées, jouant de - et absorbant - le personnage même de l´auteur (voir Lutz Bassmann), proposant son propre système d´interprétation, mais lui aussi miroir fuyant et ajoutant plutôt des dimensions au mystère (le Post-Exotisme en 10 leçons).
Elle attire les travaux, pourquoi : parce qu´elle fait résonner et met en mouvement notre propre relation de la fiction au monde, son rôle, son intervention. Et que l´auteur publiant sous le nom de Volodine s´en est, lui, parti plus loin.
De précédentes approches : celle de Lionel Ruffel, et la présence de Volodine dans les différents sommaires de chaoid.
Des travaux d´Anne Roche, la très singulière entrée de Patrick Rebollar : Le langage du rêve chez Antoine Volodine. Pierre Ouellet aussi, et d´autres probablement.
L´originalité de l´approche de Pascal Gibourg, c´est d´interroger le travail de Volodine depuis sa mise en écriture, sa cristallisation dans le fantastique, à partir de quoi laisser résonner les implications politiques, les stratégies complices de personnage, ou ce rapport avec un projet énoncé pour être mieux détourné.
Ce texte porte comme sous-titre : essai sur les fables de Volodine. Pascal Gibourg nous mène au lieu où Volodine raconte, construit un univers qui n´existe que par notre accord préalable de lecteur.
Nous conduisant dans les arcanes les plus centrales du travail d´Antoine Volodine, ce texte a le double mérite de nous le faire apparaître dans sa perspective, son organisation, nous donner les premières pistes pour s´y aventure, comme, pour les déjà volodiniens, de présenter - comme Pascal Gibourg l´avait fait pour Facultés de Michaux - une réflexion sur l´art d´écrire, vue du point de vue de l´auteur. Là où Volodine interroge la littérature elle-même.

FB Sur Pascal Gibourg :
 bio & biblio, et notamment son Rêve d´épingles  son blog Paix dans les brisements

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