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Lettres des missionnaires maristes en Océanie, 1836-1854

Couverture du livre « Lettres des missionnaires maristes en Océanie, 1836-1854 » de Charles Girard aux éditions Karthala
  • Date de parution :
  • Editeur : Karthala
  • EAN : 9782811100810
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En 1836, la toute jeune Société de Marie reçoit du Saint-Siège la charge d'évangéliser l'Océanie occidentale.
Jean-Claude Colin, nouvellement élu supérieur général, y enverra 117 missionnaires. Ces hommes notent ce qu'ils observent; ils tiennent leur journal de bord; ils racontent la façon dont... Voir plus

En 1836, la toute jeune Société de Marie reçoit du Saint-Siège la charge d'évangéliser l'Océanie occidentale.
Jean-Claude Colin, nouvellement élu supérieur général, y enverra 117 missionnaires. Ces hommes notent ce qu'ils observent; ils tiennent leur journal de bord; ils racontent la façon dont ils sont accueillis; ils font état des difficultés rencontrées; ils consignent les travaux qu'ils entreprennent... En attendant une prochaine édition intégrale, sont ici présentées et annotées quelques-unes des 1 365 lettres qu'ils ont écrites entre 1836 et 1854 à l'administration générale des pères maristes et qui proviennent de toutes les îles d'Océanie: Nouvelle-Guinée, Salomon, Nouvelles-Hébrides, Nouvelle-Calédonie, Fidji, Wallis et Futuna, Tonga, Samoa et Nouvelle-Zélande.
"La publication de cette anthologie constitue un événement", écrit Claude Prudhomme dans la Préface. En ouvrant ses archives, la Société de Marie entend rendre disponibles des sources de première main. L'historien, l'ethnologue et quiconque - qu'il soit Océanien, Européen ou autre - y trouvera de quoi éclairer sa recherche: les premiers missionnaires ont été les principaux témoins de la vie des sociétés océaniennes dans la première moitié du XIXe siècle, avant que la colonisation européenne et américaine n'impose son ordre et ses logiques.
Ces lettres laissent entrevoir l'ambiguïté d'un premier contact avec l'Autre, source de malentendus, et pourtant contact productif du point de vue missionnaire puisqu'il débouche sur une christianisation massive. Même si, entre les lignes, se laissent apercevoir dans les réactions autochtones les voies d'une appropriation du christianisme qui échappe au missionnaire... La lecture des sources brutes, bien mieux que leur version édifiante ou édulcorée, aide à comprendre pourquoi ce contact initial ne fut pas seulement marqué par l'incompréhension et l'hostilité mais constitua un moment déterminant, inaugurant une relation stable prélude à ce que nous appelons, faute de mieux, la globalisation.

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