Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Les souverains à Versailles ; entre vie publique et vie privé

Couverture du livre « Les souverains à Versailles ; entre vie publique et vie privé » de Mathieu Da Vinha aux éditions Soteca
  • Date de parution :
  • Editeur : Soteca
  • EAN : 9782376630166
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Comment vivaient les Rois à Versailles ? De Louis XIV à Louis XVI La monarchie française se devait, par tradition, d'être accessible à ses sujets. Cet usage créait des situations que les étrangers trouvaient fort bizarres. Ainsi, le courtisan italien Primi Visconti, présent à la cour de France... Voir plus

Comment vivaient les Rois à Versailles ? De Louis XIV à Louis XVI La monarchie française se devait, par tradition, d'être accessible à ses sujets. Cet usage créait des situations que les étrangers trouvaient fort bizarres. Ainsi, le courtisan italien Primi Visconti, présent à la cour de France de 1673 à 1681, écrivait-il dans ses Mémoires qu'« en Espagne les princes ne peuvent être abordés que par des bouffons alors qu'en France ils le sont par tout le monde ». Cette tradition se poursuivit au XVIIIe siècle et Louis XV, puis Louis XVI, certes dans une bien moindre mesure, continuèrent cette tradition de vivre en public. On a donc bien du mal à imaginer une quelconque vie privée du souverain...
Celle-ci s'organisait surtout pendant les « heures rompues », c'est-à-dire dans les « trous » laissés par l'emploi du temps de sa journée ritualisée qui, depuis Louis XIV, connaissait une régularité plus ou moins affirmée. En raison de son caractère, précisément « privée », il est bien difficile d'envisager la vie des souverains hors de leur représentation publique. C'est la raison pour laquelle il convient toujours de considérer et la vie publique et la vie privée pour appréhender cette dialectique complexe que représentait les « deux corps du roi », pour reprendre l'expression d'Ernst Kantorowicz.

Donner votre avis

Récemment sur lecteurs.com