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Les aventuriers de la mémoire perdue ; Léonard, Erasme, Michelet et les autres

Couverture du livre « Les aventuriers de la mémoire perdue ; Léonard, Erasme, Michelet et les autres » de Jean-Christophe Saladin aux éditions Belles Lettres
Résumé:

Cet ouvrage est le fruit d'une enquête dans l'infinité variété des sources de la Renaissance. Celle-ci a débuté sur un point de détail : les étonnantes variations du nombre des éditions imprimées des Bacchantes d'Euripide au fil des années. Elle a mené Jean-Christophe Saladin sous l'oeil... Voir plus

Cet ouvrage est le fruit d'une enquête dans l'infinité variété des sources de la Renaissance. Celle-ci a débuté sur un point de détail : les étonnantes variations du nombre des éditions imprimées des Bacchantes d'Euripide au fil des années. Elle a mené Jean-Christophe Saladin sous l'oeil vigilant de Pierre Vidal-Naquet, à la découverte de la « bataille du grec » à la Renaissance, largement ignorée par les historiens. Elle s'est poursuivie à travers les travaux de la collection « Le Miroir des humanistes » aux Belles Lettres dont le présent ouvrage est le vingtième volume. Derrière la bataille du grec se profile une lutte féroce autour de la philologie, des textes sacrés, donc de l'emprise de l'Église sur les langues, la culture et la vie sociale.
Cette question n'a bien sûr échappé à aucun historien sérieux, mais ils l'ont généralement restreinte au seul domaine des « humanités ». C'est pourtant le point de vue de Michelet, qui raconte la Renaissance comme reconquête de la liberté politique, dans la perspective longue de l'histoire de l'Europe.
De ce point de vue, la Renaissance a eu un sens, exprimé par ses acteurs eux-mêmes.
Chaque étape de cette enquête a vu se vérifier l'intuition initiale de ce livre : la Renaissance fut un épisode central de la guerre qui oppose depuis près de deux millénaires l'Église chrétienne à la culture païenne antique.
Cette lutte, à l'issue longtemps incertaine, fut l'un des fondements de la construction symbolique de l'Occident médiéval et moderne. La vie culturelle et religieuse des sociétés européennes en a été lourdement grevée jusqu'à nos jours. Il suffit pour s'en convaincre d'observer combien le débat sur les « racines culturelles » de l'Europe provoque de passions.

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