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Le cri du diable

Couverture du livre « Le cri du diable » de Damien Murith aux éditions L'age D'homme
Résumé:

Une femme tue un homme qui tente de la violer. Elle s'enfuit à la ville où elle devient serveuse.
Là elle tombe amoureuse d'un peintre. Ce dernier verra en elle une source d'inspiration à son oeuvre.
Quand le succès arrive, d'autres femmes aussi.
Envahie par la jalousie, cette muse le... Voir plus

Une femme tue un homme qui tente de la violer. Elle s'enfuit à la ville où elle devient serveuse.
Là elle tombe amoureuse d'un peintre. Ce dernier verra en elle une source d'inspiration à son oeuvre.
Quand le succès arrive, d'autres femmes aussi.
Envahie par la jalousie, cette muse le tuera.

Le cri du diable, vient clore la trilogie commencée par La lune assassinée et par Les mille veuves. L'écriture de Damien Murith est de la prose. Chaque mot y est à sa place, il n'y a rien à ajouter ni à enlever. De par le mot choisit, Damien Murith a l'art de rendre beau et inoubliable la plus banale des histoires.

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Avis (1)

  • Ce fut une immense surprise et un plaisir tout aussi important de recevoir un courrier contenant deux ouvrages. Celui dont je vais vous parler est "Le cri du Diable" de Damien Murith, sorti en Suisse le 15 Août dernier et qui arrivera en France demain 31 Août. Le second, "Autres ailleurs" de...
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    Ce fut une immense surprise et un plaisir tout aussi important de recevoir un courrier contenant deux ouvrages. Celui dont je vais vous parler est "Le cri du Diable" de Damien Murith, sorti en Suisse le 15 Août dernier et qui arrivera en France demain 31 Août. Le second, "Autres ailleurs" de Bertrand Schmid, ne paraîtra en France qu’en janvier 2018, j’ai le temps de vous le faire découvrir. Je remercie très sincèrement les Editions de l’Age d’homme à Lausanne pour cette magnifique double découverte.

    Depuis un certain temps maintenant, je me régale de la lecture d’auteurs romands. Je leur trouve un je ne sais quoi de particulier dans leur manière d’écrire, une simplicité de forme qui sert à merveille la profondeur du récit. Ce "Cri du Diable" ne fait pas exception à la règle. J’ai presque envie de plagier Corneille et de dire "…mais aux romans superbement écrits la valeur n’attend pas le nombre de feuillets". C’est vrai, ici, cent dix-neuf pages, 8 parties, soixante-dix-huit chapitres, septante huit devrais-je dire. Mais les chapitres sont si courts – deux phrases parfois – qu’on les parcourt à la vitesse d’un cheval au galop… et on y revient au pas pour les lire, les relire, s’imprégner des mots.

    Ce roman, car c’en est un, ressemble davantage – à mes yeux - à un poème en prose. J’ai eu envie de l’apprendre par cœur. Pourtant, il y a un fil, une histoire, celle de Camille et de sa jalousie… elle aime, Camille, et attend en retour un amour sans partage. Et, même si de partage il n’y a pas, le doute en elle s’installe, la noirceur, l’horreur, la haine et la vengeance.

    La couleur est partout, mais terne, triste. Dans le prologue l’auteur le dit : "Le noir, pour les nuits sans lune… Le gris, pour les plis de l’hiver, pour la brume qui se traîne…. Reste le blanc." Avec parfois des taches plus vives "… tableaux où les rouges sont fraise, sang, feu, les bleus sont saphir, nuit, roi, les jaunes ambre, maïs, safran…". Ce ne sont plus des mots que l’auteur nous offre mais un tableau, une œuvre picturale d’une beauté inouïe.

    L’écriture est ainsi, belle, simple, poétique… "Le bonheur est un fil tendu au-dessus du vide. Camille, funambule, s’élance" C’est léger, aérien…jusque dans la douleur, la noirceur, le malheur. Si j’osais je qualifierais le texte de merveille, de chef-d’œuvre… Car tout est ordonné, se suivent les chapitres et le diable son chemin "La jalousie, parasite jamais rassasié, elle se loge dans la fange des cœurs, y plante ses dents qui sont comme des harpons, et autour d’elle tout est souffrance, jusqu’à l’agonie." Et pourtant toujours la couleur…dans l’épilogue…"pour le coquelicot égaré dans les blés, pour la goutte de pluie qui roule sur la rose, le ciel après la grêle…"

    Difficile de trouver les mots justes quand ceux de l’auteur sont si beaux. Mais vous aurez peut-être compris, ce roman fut un véritable coup de foudre et je peux vous assurer que la dédicace "A Geneviève" n’y est pour rien. Non, non, ce n’est pas à moi que ce livre est dédié.

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