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L'assassinat d'Hicabi Bey

Couverture du livre « L'assassinat d'Hicabi Bey » de Alper Caniguz aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Alper Kamu vit à Istanbul. A 5 ans, il ne veut plus aller à la maternelle ni faire la sieste, préfère Chostakovitch à Il était une bergère et lit Dostoïevski. Un drôle de petit bonhomme ! Jusqu'au jour où il découvre Hicabi Bey, policier à la retraite, égorgé dans son appartement. A côté du... Voir plus

Alper Kamu vit à Istanbul. A 5 ans, il ne veut plus aller à la maternelle ni faire la sieste, préfère Chostakovitch à Il était une bergère et lit Dostoïevski. Un drôle de petit bonhomme ! Jusqu'au jour où il découvre Hicabi Bey, policier à la retraite, égorgé dans son appartement. A côté du cadavre, devant la télévision allumée, Ertan le Timbré, les mains en sang, pousse des cris de joie : l'équipe de Besiktas vient de marquer un but. Désormais détective, à la recherche du vrai meurtrier, Alper balade son revolver en plastique dans une mégapole bigarrée, pleine d'amantes fatales, d'épiciers lyriques et de directeurs sournois...

Prodige d'ingéniosité, Alper se faufile partout. Désopilant. Marie Claire.

Surdoué, existentialiste, impertinent, Alper est surtout attachant. Ouest-France.

Un livre percutant, drôle, volontairement incisif et corrosif. L'Express.

Un petit bijou d'humour et de fraîcheur. Le Courrier de l'Ouest.

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Avis (1)

  • Dans mon mini résumé, j'ai déjà placé deux adjectifs : étonnant et étrange. J'aurais pu en mettre davantage encore : curieux, décalé, loufoque, cinglé, ... tant ce bouquin est tout cela. Le décalage vient du personnage principal, Alper Kamu (toute ressemblance avec un nom connu est forcément...
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    Dans mon mini résumé, j'ai déjà placé deux adjectifs : étonnant et étrange. J'aurais pu en mettre davantage encore : curieux, décalé, loufoque, cinglé, ... tant ce bouquin est tout cela. Le décalage vient du personnage principal, Alper Kamu (toute ressemblance avec un nom connu est forcément délibérée), cinq ans qui s'exprime et raisonne comme un adulte -et parfois même mieux-, raconte l'histoire de son point de vue d'enfant qu'on qualifierait chez nous de précoce, mais reste à sa hauteur de petit garçon et garde ses préoccupations de gamin dur et prompt à la bagarre, paré pour la débrouille nécessaire dans les rues d'Istanbul, notamment dans certains quartiers dans lesquels il ne fait pas bon sortir si l'on exhibe des signes extérieurs de richesse. Certaines scène font penser à une nouvelle Guerre des boutons, urbaine version turque et polar : chamailleries, castagnes, jeux de ballons et autres, on entend presque le fameux : "Si j'aurais su, j'aurais pas venu" qui, je le rappelle n'existe que dans le film d'Yves Robert et pas dans le livre.
    Cette parenthèse fermée, on suit agréablement Alper dans sa quête de la vérité, on sourit beaucoup et on rit. Alper ne sort pas sans son pistolet en plastique qui tire des balles de la même matière, et il fait bien, lorsqu'on se mêle de ce qui est brûlant on peut en avoir besoin : "Serrant encore très fort mon pistolet dans la main, je me suis affaissé et j'ai commencé à rire. Je vivais les jours les plus intenses de ma vie. J'étais entouré d'ennemis qu'il fallait combattre et de femmes qui voulaient être aimées. Certes, mon pistolet était en plastique. Mes femmes aussi. Mais c'était toujours mieux que rien." (p.116) Il croise des personnages peu recommandables, des gens dans la misère, d'autres fiers de leur petit pouvoir qui en usent et en abusent, des Turcs d'aujourd'hui. Car en toile de fond de ce roman il y a la Turquie avec ses difficultés et ses réussites, la vie à Istanbul, un peu de politique.
    Néanmoins, malgré toutes ses qualités, je me dois de dire pour être totalement honnête que le livre est un peu long et que certains passages auraient mérité si ce n'est d'être supprimés au moins d'être allégés. Ce n'est pas rédhibitoire puisque globalement, j'ai bien aimé le roman, mais plus ramassé, plus court ce roman aurait gagné en punch.
    Ceci étant dit, comme toujours chez Mirobole, c'est un livre à découvrir, un auteur qui promet et qui nous fait découvrir une facette de son pays et une belle tranche de son humour. En plus, la couverture est très belle, simple et le bouquin ne souffre d'aucun défaut. Ce serait dommage de passer à côté ce polar curieux.

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