« La révolte des saints » est un travail remarquable par sa rigueur sur un sujet tout entier soumis à une suprématie des sources latines, les sources de la puissance dominante et partie au conflit [ ... ] Mais ce qui passionne littéralement dans ce livre qui, comme les grandes épopées génère la rêverie, c'est la reconstruction des combinaisons entre l'ensemble des sphères de l'activité humaine de l'époque. Seule une profonde connaissance et une profonde compréhension des instruments critiques du marxisme pouvaient aboutir à ce résultat. Né le 10 novembre 1926 à Alger, Ahmed Akkache poursuit des études d'histoire à l'université d'Alger, puis de sciences économiques à Paris. En 1950, il devient journaliste et réalise plusieurs reportages et études aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, avant de collaborer à la revue culturelle « Progrès ». Membre du bureau politique du Parti communiste algérien, il est arrêté en 1957 par les autorités coloniales et condamné à mort le 3 août de la même année. Il s'évade de prison en janvier 1962. Après l'indépendance, il collabore à la Revue du Travail et enseigne l'histoire à Alger. Ahmed Akkache est l'auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels : un récit historique, « Tacfarinas », paru en 1967 à la SNED, un essai, « Capitaux étrangers et libération économique » (Maspéro 1971), une étude historique, « La résistance algérienne de 1845 à 1945 » (SNED) et un roman, « L'évasion » (SNED 1972)
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