Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Le politiquement correct tue la démocratie. Tel un cancer il s'est généralisé à l'ensemble du corps social en l'indifférenciant dans un galimatias vide de tout sens. Du galimatias à la pagaille, il n'y avait qu'un pas. Il a été franchi. Nous assistons aujourd'hui à la phase terminale de la maladie. Les institutions ne remplissent plus leur rôle. La violence envahit la vie quotidienne. La France est en panne. Pour comprendre comment nous en sommes arrivés là, il faut oser revisiter le mythe de 1789. Depuis la « sacro-sainte » Révolution, les « élites » de la France occupent dans le corps social la place de la religion dont ils ont confisqué à leur profit les attributs : « Les députés ont remplacé les prêtres, les cellules psychologiques, les messes, l'Éducation nationale, les petits séminaires, la justice, les confessions, le droit administratif, le droit canonique, les juges, l'inquisition... et le président de la République... Dieu ! » Il en découle une société fixe, incapable d'évoluer, violente, incivile, très éloignée des idéaux de départ de la République. Ce livre explore les pistes qui peuvent aider à s'en sortir. Politiquement incorrect, il est une bouée de secours pour mieux comprendre l'état de la France d'aujourd'hui à la veille d'élections décisives.
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