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La pièce manquante

Couverture du livre « La pièce manquante » de Renee Hallez aux éditions Bastberg
  • Date de parution :
  • Editeur : Bastberg
  • EAN : 9782358590815
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un photographe réputé d'Altkirch disparaît. Puis trois libraires disparaissent à leur tour : Carole de Sierentz, Béatrice de Mulhouse et Céline d'Altkirch. Disparitions inquiétantes ou volontaires ? Un secret relierait-il ces personnes ? Françoise Poisson, fondatrice de l'agence de détectives... Voir plus

Un photographe réputé d'Altkirch disparaît. Puis trois libraires disparaissent à leur tour : Carole de Sierentz, Béatrice de Mulhouse et Céline d'Altkirch. Disparitions inquiétantes ou volontaires ? Un secret relierait-il ces personnes ? Françoise Poisson, fondatrice de l'agence de détectives privés PS2 de Strasbourg et son équipe d'enquêteurs sont confrontés à un véritable puzzle dont la dernière pièce sera difficile à trouver. Il faudra l'appel au secours d'une quatrième libraire, Christiane de Schweighouse-sur-Moder, et l'intervention du chat du photographe, pour mettre les détectives sur la piste de la pièce manquante. De nouveau, un roman servi par un style direct, agréable et efficace, et qui se dévore sans attendre.

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  • A Strasbourg un auteur de polar raté (jamais publié), ancien militaire et ancien employé de librairie, condamné par un cancer, décide de faire payer dans le sang tous ceux qui lui ont gâchés la vie. Il s’appelle Georges Dominique Fort et il semble avoir, avant de mourir, pas mal de comptes à...
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    A Strasbourg un auteur de polar raté (jamais publié), ancien militaire et ancien employé de librairie, condamné par un cancer, décide de faire payer dans le sang tous ceux qui lui ont gâchés la vie. Il s’appelle Georges Dominique Fort et il semble avoir, avant de mourir, pas mal de comptes à régler, et pour commencer avec les poules de son voisin ! Dans le même temps ou presque, dans le Haut Rhin, des femmes libraires disparaissent subitement sans laisser de traces. Elles se volatilisent et la police croit à des disparitions volontaires. C’est par hasard que Françoise Poisson se trouve à enquêter sur la disparition de la première d’entre elle. Commence alors pour elle et son équipe une enquête sous forme de puzzle qui ne trouvera son dénouement qu’avec la toute dernière pièce, celle qui relie tous les faits entre eux ! Renée Hallez est un auteur de polar qui se bonifie avec le temps, c’est indéniable, sans doute parce qu’aujourd’hui elle a tout le temps libre qui lui faut pour écrire, pour construire ses histoires, pour travailler ses personnages et ciseler ses dialogues. Déjà, dans ses deux précédents romans (« Tweet à toute heure » et « Sale temps pour les peluches »), j’avais noté une tendance à rendre ses intrigues plus denses, plus claires et construites. Cette tendance se confirme encore avec « La pièce manquante ». En introduction, l’auteure présente ses personnages, ils sont nombreux et l’on se dit « Oh là là, il va falloir être attentif devant cette multitude ! ». Mais c’est une fausse alerte, je n’ai jamais eu besoin de me référer à cette intro pour m’y retrouver puisque je ne me suis jamais perdue ! L’intrigue démarre bille en tête, on voyage dans le Haut-Rhin (les libraires) puis le Bas-Rhin (l’ancien militaire ivre de vengeance) en alternance, les faits s’enchainent sans que l’on ne décroche jamais. Parfois, il est même difficile de le lâcher ! Il y a ce qu’il faut de fausses pistes, comme dans tout polar qui se respecte, et plus l’on avance dans le roman, plus l’on voit les pièces du puzzle s’emboiter inexorablement jusqu’au tableau final. L’intrigue est bien construite, elle ne fait pas de « gras » (dans le sens où elle ne s’éparpille pas) elle est double et les deux histoires finissent par se rencontrer, fatalement, c’est un des ressorts habituel du polar. Elle est crédible et sérieusement ancrée dans le réel, dans le temps (l’actualité de 2015-2016, jusque dans la météo), et dans l’espace (quand on connait Strasbourg, on reconnait tout !) et Renée Hallez s’amuse à mettre en scène des confrères écrivains ou photographes qu’elle connait bien et à qui elle donne même un rôle central dans l’intrigue. J’ai apprécié ce souci du détail, la finesse avec laquelle elle a soigné ses dialogues et la part plus importante donnée aux autres membres de l’équipe de PS2, dont les personnalités sont bien mises en valeurs, ainsi que les antagonismes et/ou les liens qui les lient. Françoise Poisson se met donc très légèrement en retrait mais garde son caractère bien trempé (il y a beaucoup de Renée Hallez dans le personnage de la « Poison », pardon, de la « Poisson » !). Mais là, pointe de romantisme, la voilà qui tombe amoureuse ! La malicieuse Renée Hallez profite de la fiction pour lancer des petits piques (Ah, les travaux des « Black Swans » qui vont durer des plombes ! Et ces satanés cyclistes qui roulent sur le trottoir, manquent de vous heurter et vous insultent par-dessus le marché ! Pas de doute, on est bien à Strasbourg !) et honnêtement, à plusieurs reprises, je m’en suis bien amusée ! Au rayon des petits défauts, on pourrait trouver que l’intrigue dévoile un peu vite ses intentions et finalement, on devine assez facilement le nom du « méchant » et ses motivations. Lesdites motivations étant d’ailleurs affreusement banales, voire même carrément sordides et pourraient apparaitre comme un peu simples et téléphonées à qui espérait un dénouement le laissant bouche bée ! Non, ici, point de coup de théâtre, les méchants tuent pour des raisons abominablement banales et bassement égoïstes. J’ajoute pour finir qu’il y a parfois quelques note un peu désuètes dans les dialogues de Renée Hallez (« On se bigophone », franchement ???), ce qui donne parfois à ses personnages un côté un peu « vintage » pas désagréable mais assez désarmant !

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