Québec, 2002. Maxine Grant, inspectrice et mère célibataire dépassée, est appelée sur une scène de crime terrible. Pauline Caron, son ancienne institutrice, est assise sur le perron de sa maison, choquée, pieds nus dans la neige et couverte de sang. À l'intérieur, le cadavre de son mari, lardé de coups de couteau. Pauline, cette femme douce et appréciée de tous, peut-elle être coupable ?
Pour le découvrir, il faut plonger dans le Paris de 1899, haut-lieu du spiritisme et de la magie noire, et s'aventurer dans le Québec de l'après-guerre où la plus ancienne patiente d'une maison pour aliénées procure à une adolescente des conseils pour le moins dangereux...Johana Gustawsson tisse patiemment ensemble trois fils de narration apparemment distincts avec un talent qui explique pourquoi elle est une autrice de polars tant admirée dans sa France natale. The Sunday Times.Un thriller glaçant et hautement addictif. La Voix du Nord.Fort et inattendu. Femme actuelle.Ce livre a été précédemment publié sous le titre Te tenir la main pendant que tout brûle aux éditions Calmann-Lévy en 2021.
Trois femmes, trois époques, une enquête policière qui fait le lien. On va de révélation en révélation jusqu’au rebondissement final.
Dans ce thriller sombre, glaçant et machiavélique où s’invitent occultisme et satanisme, l’auteure crée une passerelle narrative entre trois époques, trois femmes et trois destins. Ces allers retours temporels, parfaitement maîtrisés apportent une tension à l’intrigue et nous guident vers la racine du mal. Mais rien n’est jamais ce qu’il y paraît. Nous sommes ici face à un nouveau maître de la manipulation. La puissance de la narration et les nombreux rebondissements rendent addictif ce thriller au final inattendu qui laisse sans voix.
Paris en 1899, Lucienne perd ses deux petites filles dans l’incendie qui ravage sous ses yeux son hôtel particulier.
Québec en 1949, Lina, une adolescence persécutée par ses pairs trouve refuge et réconfort dans la relation bienveillante qui s’établit avec une vieille pensionnaire de la maison de repos où travaille sa mère.
Québec en 2002, Maxine Grant , inspectrice de police est appelée sur une terrible scène de crime ayant eu lieu chez son ancienne institutrice, Madame Caron, trouvée sur son perron, couverte du sang de son mari, Philippe, qui gît à l’intérieur, lardé de trente et un coups de couteaux.
Le lien plus qu’improbable entre ces trois femmes que les époques séparent va se révéler au fil du récit tandis que l’auteur tisse sa toile dans laquelle elle englue son lecteur. Ici, l’auteure ne sème pas de petits cailloux blancs, elle nous manipule du début à la fin, nous ne sommes que des marionnettes entre ses mains. Quand on croit que tout est résolu, elle nous assène le coup fatal par un final époustouflant où tout se met alors en place, pour notre plus grande stupéfaction .
La Folly de Johana Gustawsson
J’imaginais en voyant la couverture enneigée et le nom de l’autrice avoir affaire à une autrice du Grand Nord. Pas du tout, elle est catalane et son nom est celui de son époux viking.
Son roman se situe entre Paris et le Québec et se déroule entre le 19eme, le vingtième et le vingt et unième siècle. Dépaysement temporel et spatial assuré !
2002, Maxine enquêtrice vient d’être appelée sur une scène de crime par son ancienne institutrice dont le mari a été poignardé de 31 coups de couteaux.
Alternativement nous découvrons Lucienne à Paris en 1899 , Lina en 1949 et Maxine en 2002 toutes deux au Canada. Quel est le point commun entre ces trois femmes?
Les histoires se déroulant à Paris et au Canada, on se demande comment l’auteur va faire le lien. Elle a très bien su ménager le suspense tout au long des chapitres. Elle y arrive si bien que je n’ai pas vu arriver le coup de théâtre final qui m’a emballée. Il faut vraiment aller au bout du livre!
Par contre, le roman baigne dans une ambiance ésotérique qui ne m’a pas particulièrement enthousiasmée.
La folly – Johana Gustawsson
Au Québec, en 2002, une inspectrice, Maxime Grand, est appelée sur une scène d’un crime. Pauline Caron l’a fait appeler, car elle a été son ancienne élève. On découvre à l’intérieur de l’habitation le cadavre de son mari lardé de couteau.
Pour découvrir le coupable et le mobile du crime, Johana Gustawsson va nous faire traverser trois époques avec trois femmes : 1899 avec Lucienne, 1949 avec Lina et bien entendu Pauline en 2022.
Le regroupement d’information des trois périodes permettra l’assemblage de la dernière période.
Personnellement, je ne suis pas fan de polar avec spiritisme et d’intercaler trois périodes qui cassent la progression de l’histoire et surtout qui peut perdre le lecteur dans le flot des personnages. Deux c’est bien, trois c’est trop !
Le mutisme de Pauline Caron est trop long et les échanges sont parfois exsanguent.
J’ai néanmoins découvert une partie historique avec l’Allemand Mesmer que j’ignorai et intéressante après recherche.
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