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Juste après la pluie

Couverture du livre « Juste après la pluie » de Thomas Vinau aux éditions Alma Editeur
Résumé:

Tandis que d'autres s'étirent et ouvrent les volets Thomas Vinau, depuis longtemps, écrit de la poésie. Chaque matin.
Après Nos cheveux blanchiront avec nos yeux (2011), Ici ça va et Le Bric à brac hopperien, (2012) voici donc, écrit dans la même veine que les romans, un gros livre de petits... Voir plus

Tandis que d'autres s'étirent et ouvrent les volets Thomas Vinau, depuis longtemps, écrit de la poésie. Chaque matin.
Après Nos cheveux blanchiront avec nos yeux (2011), Ici ça va et Le Bric à brac hopperien, (2012) voici donc, écrit dans la même veine que les romans, un gros livre de petits poèmes conçu comme un livre d'usage et de combat pour tous les jours. Un livre qui caresse, tempête et tient tête. Tout ceci mine de rien évidemment.
« Je défends une poésie sans chichis, une poésie du présent. Je veux qu'elle dise cet au-delà de nous, qu'elle écope cet essentiel, ce qu'il nous reste après la tempête et les mensonges, mais sans grands gestes. Je travaille beaucoup sa simplicité. Elle doit sentir l'odeur de chaque matin, être comme ces nuages suaves et sombres formés par des milliers d'oiseaux dans l'automne. » En 235 poèmes, Thomas Vinau encore une fois nous comble et réveille ce qui pourrait dormir en nous.
« Songer, certains dimanches de grands vents pleins de poussières et de lumière, à s'ouvrir le ventre du sol au plafond. Pour aérer à l'intérieur ». C'est par ces mots que commence Juste après la pluie.

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Avis (1)

  • Juste après la pluie, c’est une copieuse averse de poèmes, deux cent quatre-vingts pour être précis, certains très courts, voire minuscules quand d’autres s’étalent sur deux pages. Ils sont tendres, ou bien audacieux parfois effrontés et rebelles, mais jamais ils ne laissent indifférent. On...
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    Juste après la pluie, c’est une copieuse averse de poèmes, deux cent quatre-vingts pour être précis, certains très courts, voire minuscules quand d’autres s’étalent sur deux pages. Ils sont tendres, ou bien audacieux parfois effrontés et rebelles, mais jamais ils ne laissent indifférent. On sourit ou on rit, on s’émeut et on en redemande. Ce sont des petits bonbons acidulés, piquants ou moelleux qui parfois ont un gout de caramel venu de l’enfance. « ce monde est un bonbon au piment ».
    On y croise tout une animalerie : des baleines souriantes ou encore « un éléphant qui marche tranquillement sur la lune ». Il a des mauvaises herbes qu’on n’arrache pas pendant qu’on fait l’amour derrière les volets clos et que « le pot-au-feu [qui] popote dans la grande nuit qui tombe » parfume la nuit et la vie.

    Certains poèmes ont la concision d’un haiku
    « Les mauvaises herbes
    Elles en auront sauvé
    Des paysages »

    « Je suis un écririen » nous dit encore le poète qui tisse les mots, croque le quotidien et multiplie les petits rien comme des petits pains pour nous en offrir les miettes.
    Vous l’aurez compris, la poésie de Thomas Vinau est une poésie du quotidien, une poésie sans affèteries qui va à l’essentiel en s’ouvrant sur le merveilleux, une poésie vivante qui bouscule parfois car elle prend racine dans la condition humaine.

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