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Je serai jamais morte

Couverture du livre « Je serai jamais morte » de Fabien Drouet aux éditions Editions Des Lisieres
Résumé:

Fabié vit avec sa grand-mère, un chat, une télé, un fils, des livres et tout un tas de morts et de vivants.
Je serai jamais morte nous ouvre la porte de cette cohabitation insolite où quotidien et souvenirs, dialogue et prose se mêlent pour offrir une saga familiale des plus vivantes.

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  • Et, hop, une de plus, dans ma besace… Je les collectionne les histoires de grand-mère, il faut dire, j’adore ça… Tiens je me souviens de « La grand-mère de Jade » de Frédérique Deghelt… qu’est-ce que j’avais aimé ce roman… Dans tout ça, c’est sûr, je dois rechercher celle que j’aimais tant…...
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    Et, hop, une de plus, dans ma besace… Je les collectionne les histoires de grand-mère, il faut dire, j’adore ça… Tiens je me souviens de « La grand-mère de Jade » de Frédérique Deghelt… qu’est-ce que j’avais aimé ce roman… Dans tout ça, c’est sûr, je dois rechercher celle que j’aimais tant… Bon, en tout cas, la mémé de l’auteur, Fabien (Fabé), elle n’est pas piquée des vers. Un sacré caractère comme on dit ! Celle qui pense que « les vieux, ça devrait mourir avant d’être vieux », a bien fait de tenir le coup parce que franchement, elle est marrante et attachante avec son franc-parler, ses remarques pleines de vérité, sa parlure bien à elle et son p’tit côté intrusif… Un vrai personnage de roman… Mais attention, ne lui dites pas ça, elle refuse le statut de « personnage inventé » même si elle admet qu’elle a quelque chose que les autres n’ont pas … Mais quoi ?
    Des petits récits, des bribes d’existence qui alternent entre le passé, une enfance à Oujda au Maroc, un mari chef de gare et toujours à l’heure pour aller tailler une p’tite bavette avec la voisine… et le présent plein de fantaisie et de petits problèmes qui cassent bien les pieds : tiens, la télécommande qui ne marche plus par exemple (manquerait plus qu’on manque « Questions pour un champion »!), le whisky qu’on prend pour du vin, les regrets pour le charcutier de l’Intermarché de Meyzieu (ohhh, les rillettes!), le titre « Mes années passées » qui aurait été un bien meilleur titre que « Je serai jamais morte » (là, je suis pas sûre, mémé, vraiment pas sûre...), tous les canards tués pour rien à cause de la grippe aviaire et que l’on n’a même pas pu manger….
    Heureusement, il y a le petit coup de pinard et les tandooris/ frites qui remontent le moral !
    « Tu les racontes à personne ces histoires parce que si…. Non mais si, tu peux les écrire finalement c’est bon ils sont tous morts. »
    Un récit sensible, tendre, vivant où la poésie vient se glisser très souvent au détour d’une phrase… par petites touches. Enfin, c’est juste mon ressenti parce que pour Mémé : « personne a jamais aimé pour de vrai les poèmes d’ailleurs, c’est pas vrai ce que je dis ? »
    Pure vérité, mémé, pure vérité !
    En tout cas, Mémé, poésie ou pas, c’est réussi et c’est un rudement beau portrait ! Il y en a qui ont de la chance !

    LIRE AU LIT http://lireaulit.blogspot.fr/

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