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Fouche

Couverture du livre « Fouche » de Andre Castelot aux éditions Perrin
  • Date de parution :
  • Editeur : Perrin
  • EAN : 9782262014261
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Joseph Fouché, duc d'Otrante (1759-1820), servit et trahit beaucoup d'hommes, de régimes et de partis.
Mais comme il en est pour Talleyrand, avec qui il est souvent mis en parallèle, son prodigieux opportunisme, son génie de l'intrigue, sa duplicité, font parfois oublier qu'il avait l'étoffe... Voir plus

Joseph Fouché, duc d'Otrante (1759-1820), servit et trahit beaucoup d'hommes, de régimes et de partis.
Mais comme il en est pour Talleyrand, avec qui il est souvent mis en parallèle, son prodigieux opportunisme, son génie de l'intrigue, sa duplicité, font parfois oublier qu'il avait l'étoffe d'un homme d'Etat. Fouché - le " crime " pour Chateaubriand, alors que Talleyrand était le " vice "-, ancien élève des Oratoriens, avait enseigné à Niort et Arras, où il s'était lié avec Robespierre, et à Nantes dont il devient député à la Convetnion.
Il vota la mort du roi avant d'orchestrer les mitraillages de Lyon. Arrêté en 1795, amnistié, ministre de la Police en 1799, il forgea rapidement un formidable réseau d'agents et d'espions. Doué d'une extraordinaire habileté et d'une intelligence politique aiguë, il sut se rendre indispensable à Barras et surtout à Napoléon qui, sauf pendant une courte période, le maintint à son poste jusqu'en 1809.
Devenu au lendemain de Waterloo le chef du gouvernement provisoire, bien qu'il ait été de nouveau ministre de la Police pendant les Cent-jours, il contribua grandement au retour de Louis XVIII, et le frère de Louis XVI ne pourra faire autrement que de prendre ce régicide pour ministre de la Police avant de le contraindre à l'exil en 1816. Comme l'est André Castelot et comme le furent les contemporains de Fouché, le lecteur est constamment partagé entre le mépris et la fascination devant cet homme aux sincérités successives, qui, trahissant ses amis, savait transformer ses ennemis en débiteurs.
Utilisant une documentation en partie inédite et aussi les Mémoires de Fouché que l'on avait longtemps crus apocryphes, André Castelot restitue les différents visages de ce grand cynique. Napoléon s'étonnant un jour qu'il ait voté la mort de Louis XVI. Fouché répliqua froidement : " C'est le premier service que j'ai rendu à votre majesté. " Un trait qui résume le personnage.

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