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Enrique Carbó, les Pyrénées à l'assaut du château

Couverture du livre « Enrique Carbó, les Pyrénées à l'assaut du château » de Didier Sorbe aux éditions Pin A Crochets
Résumé:

À l'assaut du château, escortées de deux guides ou témoins de choses bien étranges : les montagnes. Ils en ont rêvé. Rêve doux, rêve passionné, romanesque, délicat, savant, et ses pointes d'ironie. Du XVIe siècle jusqu'à la photographie contemporaine, une réévaluation parallèle de l'image de... Voir plus

À l'assaut du château, escortées de deux guides ou témoins de choses bien étranges : les montagnes. Ils en ont rêvé. Rêve doux, rêve passionné, romanesque, délicat, savant, et ses pointes d'ironie. Du XVIe siècle jusqu'à la photographie contemporaine, une réévaluation parallèle de l'image de paysage et de ses procédés a stimulé leur recherche, qui rend hommage à deux moments dont ils réveillent l'émotion : la Renaissance ou l'invention, les romantiques ou l'instant sublime - à son crépuscule naquit la photographie.
Ces montagnes, ce sont les Pyrénées ; ce château, c'est celui d'Henri IV ; ces découvreurs tenaces, Enrique Carbó et Didier Sorbé, photographes. Ils n'ont cessé d'explorer, de saisir, de mélanger, d'agiter, en ingénieux chimistes du paysage, en artisans de la perfection. Soigneusement organisé en un subtil et précieux recueil de 47 vues, toutes montagnardes, leurs travaux en altitude semblent se jouer au miroir d'un dispositif de capture installé sur le site même (aile sud des logis royaux, escarpe pittoresque du parc, tranquilles dépendances enfouies dans la verdure face à la chaîne).
La disparition de Didier Sorbé, en pleine montagne, dans les premiers jours de l'automne 2017, imprime un signe de douleur et de mystère au propos, mais elle interroge sans l'affaiblir la géniale dualité de l'oeuvre d'un même souffle, selon deux langages plastiques traversant toutes les frontières et ne cessant, chacun de son versant, de contempler les montagnes.

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