Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
En 1878, Jean Daum, ancien notaire alsacien contraint à l'exil, se porte acquéreur d'une verrerie nancéienne.
A sa mort, deux de ses fils, Auguste et Antonin lui succèdent. Vers 1891, Antonin décide de créer un département artistique au sein de l'entreprise familiale qui ne produit que du flaconnage et de la gobeleterie ordinaire. Cette volonté de changement n'est pas le fruit du hasard, mais s'inscrit dans le cadre de la reconnaissance des arts décoratifs. D'abord modeste, cette nouvelle fabrication prend rapidement de l'ampleur.
La reprise de formes et d'ornementations populaires et régionalistes laisse vite place à une référence naturaliste plus en phase avec le souhait de certaines personnalités des arts décoratifs et en particulier d'Emile Gallé. Les deux premiers artistes de l'entreprise, Jacques Gruber et Henri Bergé sont les artisans de cette évolution aux côtés des dirigeants. Avec eux, la maison Daum se mue en industrie d'art grâce à une production de modèles décorés de grande qualité fabriqués de manière rationnelle et rentable.
En conservant sa vocation industrielle, la manufacture se plie, à chaque moment de son histoire, aux exigences esthétiques de l'époque avec intelligence et bonheur. C'est ainsi qu'après avoir été un acteur majeur de l'Ecole de Nancy, Daum est aussi une figure importante de la période Art déco : les formes géométriques et un intérêt pour la matière même du verre remplacent la référence à la nature.
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