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Dans les dernieres annees du monde

Couverture du livre « Dans les dernieres annees du monde » de Jean Delabroy aux éditions Verticales
  • Date de parution :
  • Editeur : Verticales
  • EAN : 9782843352256
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

C'est la vie d'Alain Gerbault as de l'aviation de 1914-18, tennisman international, navigateur légendaire presque entièrement « visionnée » qui sert de fil conducteur à ce livre, mais il n'est jamais nommé, pour éviter le malentendu, pour qu'on ne prenne pas ce roman pour une biographie.
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C'est la vie d'Alain Gerbault as de l'aviation de 1914-18, tennisman international, navigateur légendaire presque entièrement « visionnée » qui sert de fil conducteur à ce livre, mais il n'est jamais nommé, pour éviter le malentendu, pour qu'on ne prenne pas ce roman pour une biographie.
Un chavirement a fait de ce héros un homme sans feu ni lieu, un mendiant qui va mourir au fond de l'Océanie. C'est l'histoire d'une fuite, d'une perdition, loin d'un Occident honni, à la recherche, mortelle, d'une grandeur native de l'Humanité qu'il a cru trouver en Polynésie.
Quand avons-nous commencé à être morts ou de quand date l'intolérable aujourd'hui ? Peut-être de ces lointaines et très proches trente années, entre les deux guerres mondiales, où les destinées chaotiques, l'ambition, l'illusion, le désespoir, font miroir à ce que nous sommes devenus.
Tant qu'à faire du roman, il faut le prendre au sérieux : telle est ma conviction. S'il devait être monopolisé par les questions du tout petit moi, autant faire et lire autre chose. J'ai voulu faire un roman-monde, c'est-à-dire un plein d'aventures, de ciel et de mer, de guerre et d'exil, un plein d'années et d'espaces aussi : mais l'essentiel est moins dans l'amplitude que dans la profondeur. C'est l'âme aussi qui est un monde, sur des chemins bouleversés, impossiblement spirituels.
Il saute aux yeux dans quelles révérences Dans les dernières années du monde a été écrit : Conrad, Melville et Faulkner, sans lesquels il me semble que nous serions simplement orphelins du Roman lui-même. Seulement il s'agit de ne pas être indigne d'eux. Le plus important aura été de trouver l'écriture, pour que ce ne soient pas tant les aventures qui parviennent au lecteur que
leurs résonances intimes : j'ai cherché rythmes et voix qui fassent entendre, sous les personnages multiples, la continuité anonyme du vivant : « Si j'étais Dieu, j'aurai pitié du coeur des hommes », ce mot de Maeterlinck a hanté les six années de rédaction de ce texte.

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