«Toscane s'est-elle un jour aimée ? A-t-elle pris le temps d'apprendre à s'aimer ou a-t-elle cherché désespérément à l'être, aimée des autres, pour pouvoir se dire qu'elle le mérite enfin, cet amour ? Et s'il était temps, pour elle aussi, de changer de mémoire, d'affronter cette vie qui la hante et la paralyse ?» Toscane, la quarantaine, est une violoniste virtuose. Elle est brillante, lumineuse. Mais elle ne le sait pas et doute en permanence. C'est l'histoire de sa vie. Toscane a toujours eu le sentiment d'avancer comme une imposture. Et puis un jour, il y a Victor. L'ami qui traverse son existence depuis vingt ans va devenir, après le décès accidentel de son mari, l'amant bouleversant. Chacun traîne son lourd baluchon à ses pieds. Chacun va permettre à l'autre de retrouver le chemin de soi et le transformer en aventure prodigieuse. Celle qui s'aime enfin est l'histoire d'une femme qui comprend que pour embrasser la vie, parfaitement imparfaite, il faut d'abord apprendre à s'aimer. Elle chemine de rencontres en révélations, transforme les maux en mots pour enfin dépasser ses souffrances et se libérer de ses fantômes. Bouleversante et contemporaine, elle est à la fois soumise et rebelle, sensible et forte, insupportable et merveilleuse, désordonnée et déterminée à vivre, celle qui s'aime enfin.
Il n'est pas dans mes habitudes de laisser un commentaire si ce n'est négatif, du moins mitigé sur mes lectures.
D'abord, se pose en effet la question de ma légitimité à le faire, simple lectrice dépourvue de toutes compétences littéraires reconnues.
Ensuite, il en va du respect dû à l'œuvre et du travail colossal de son auteur.
Celle qui s'aime enfin est bien entendu une œuvre réussie.
Toscane est une femme attachante. Son amour pour la musique se retrouve dans le rythme presque poétique du récit.
Néanmoins l'évolution de Toscane, sa prise de conscience sont rapides, trop rapides à mon goût. À systématiquement vouloir trop épurer les récits celui-ci laisse sur sa faim. Plus de descriptions, de dialogues, n'auraient sans doute pas été "trop" dans ce cas précis. Le cheminement de Toscane n'en aurait été que plus crédible.
Certes pas un coup de cœur personnel mais une lecture que je garderai tout de même en mémoire, évidemment.
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