Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Dans ce nouveau livre, très vite le lecteur peut se rendre compte que Minh-Triet Pham n'hésite pas à faire partager ses enchantements à travers des circonstances fortuites ou des situations personnelles. Pour lui, le je est partie prenante, mais chaque fois avec une sorte d'humilité ou de rationalité qui amène le haïku à une simplicité telle qu'on la croirait synonyme de grâce. L'auteur parvient tout au long du recueil à nous surprendre et nous interpeller par sa clairvoyance qui, par moment, nous fait éprouver l'émerveillement du contemplatif au coeur du quotidien, et cela se ressent dès les premiers haïkus. C'est un ouvrage qui se lit comme une kyrielle de petits bijoux tercets qu'on déguste et redéguste à chaque lecture. La postface de Monique Leroux-Serres explore avec une acuité rare la technique et la sensibilité de ce haïjin qui vit son écriture comme une manière presque de se dépouiller lui-même pour mieux appréhender le réel poétique des choses simples de la vie qui, soudain, suscite une résonance complice et participative. Quant aux versions anglaises et vietnamiennes, elles apparaissent là à la fois pour témoigner des origines culturelles et intellectuelles de l'auteur, mais aussi comme pour démontrer l'universalité du haïku. Si les photos du poète prônent l'art du haïsha, le lecteur y reconnaîtra l'expression visuelle du braille. Cette nouvelle expression du haïku est sans doute une première et ne fait que raffermir la volonté de l'auteur d'ouvrir le haïku à une autre dimension.
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