Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
À la veille de la guerre, un très jeune homme assiste à une projection du film L'Espoir, alors interdit. Et il rencontre ainsi Malraux. Il le revoit, en compagnie de Gide, en 1941. Il s'ensuivra une amitié. Le portrait que trace aujourd'hui Roger Stéphane prend pour point de départ trois lignes de la fiche signalétique de Garine, le héros des Conquérants, qui s'appliquent fort bien à l'auteur:«À vingt ans, encore sous l'influence des études de Lettres qu'il venait de terminer et dont il ne restait en lui que la révélation de grandes existences opposées (quels livres valent d'être écrits hormis les Mémoires?), il était indifférent aux systèmes, décidé à choisir celui que les circonstances lui imposeraient.» Et en effet, nous découvrons ici la pensée la plus libre de Malraux sur les grands écrivains qui lui importent, sur les rapports qu'il pouvait établir, ou ne pas établir, entre l'idéologie et l'action, sur ce qui l'a poussé à écrire des Antimémoires. Souvent Stéphane vérifie, corrige, va chercher les sources des éblouissants propos et des citations plus vraies que nature de son interlocuteur. Ainsi le portrait se nuance, s'enrichit, se colore d'humour aussi, sans rien retirer à une juste admiration.
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