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Roger Wallet

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    Couverture du livre « La blanche des bruges » de Roger Wallet aux éditions Petit Vehicule

    Colette LORBAT sur La blanche des bruges de Roger Wallet

    J’ai eu un coup de cœur pour « ça ressemble à une vie », poésie elliptique, troublante, telle une ritournelle avec des blancs.

    « Brice, il faudrait que tu viennes. Ma mère a dit cela d’une voix presque froide détachée. Il faudrait que tu viennes, je crois. » C’est ainsi que débute le...
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    J’ai eu un coup de cœur pour « ça ressemble à une vie », poésie elliptique, troublante, telle une ritournelle avec des blancs.

    « Brice, il faudrait que tu viennes. Ma mère a dit cela d’une voix presque froide détachée. Il faudrait que tu viennes, je crois. » C’est ainsi que débute le roman.

    Son père est mort. Brice revient au village qui l’a vu naître et grandir. Le retour est propice aux retrouvailles et aux souvenirs. Tout se mêle, le présent et le passé et toujours Tanguy. « Tanguy ! C’est au bistrot que je l’ai vu pour la première fois. Septembre 61, peu après la rentrée. »
    Ils sont tombés mutuellement en amitié. Tanguy, le bidasse en permission de la guerre d’Algérie et l’adolescent. Le temps de cette longue permission fut, pour le jeune garçon, le temps de la découverte de la bière, de la première cigarette, de la première fille. Tanguy décide de déserter cette guerre qui ne dit pas son nom, Mais, il fut dénoncer, on ne dit rien des raisons du pourquoi et le silence tomba. Ce sera la fin de l’enfance heureuse du jeune garçon qui décide de partir faire ses études loin, persuadé que l’auteur de la dénonciation est son père.

    Son retour, 15 ans après, les retrouvailles avec les anciens copains, raniment les souvenirs, la vérité sera dite. Un séjour le long des canaux de Bruges, devant un piano bar et une Blanche de Bruges scellera des retrouvailles.

    J’ai retrouvé, avec plaisir, la plume de Roger Wallet. Ici, c’est Brel qui s’impose pour ce roman. Si ce livre est moins elliptique que ses poèmes, il est tout aussi teinté d’amour de sa Picardie, d’amour des gens, d’amour des mots. Un bouquin où l’atmosphère des années 60 est fort bien décrite. Chose importante, ce livre n’est pas dénué d’humour, la scène de l’enterrement de son père est un petit morceau d’anthologie, j’ai réveillé mon mari qui dormait !

    Merci Jérôme pour ce précieux cadeau.

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