A suivre dans un livre à offrir, co-signé par Raphaël Enthoven
Ecrit à quatre mains par Jean-Paul et Raphaël Enthoven, nous découvrons que l'oeuvre de Marcel Proust occupe une part essentielle chez les Enthoven. Aussi, avec Le dictionnaire amoureux de Marcel Proust, les auteurs proposent une analyse minutieuse d'A la recherche du...
A suivre dans un livre à offrir, co-signé par Raphaël Enthoven
Ecrit à quatre mains par Jean-Paul et Raphaël Enthoven, nous découvrons que l'oeuvre de Marcel Proust occupe une part essentielle dans cette famille d'intellectuels. Aussi, avec Le dictionnaire amoureux de Marcel Proust, les auteurs proposent une analyse minutieuse d'A la recherche du temps perdu comme de l'écrivain Marcel Proust sans omettre la légèreté et l'érudition qu'il mérite.
Je connaissais le philosophe – comme la plupart d’entre nous – que j’appréciais d’ailleurs en général … Même si parfois ses côtés – un tantinet pédant et un brin narcissique – finissaient par m’agacer … Je viens tout juste de découvrir – avec son premier roman – l’enfant et l’adolescent quelque peu meurtri par les adultes de son entourage (qui semblaient singulièrement manquer de compassion et pratiquaient la sournoiserie …) Un beau père (Isidore) passablement violent, jaloux et méchant, voire sadique (un peu « paradoxal » de la part d’un psychanalyste, tout de même …) Une demi-soeur (Édith) qu’il n’apprécie guère car elle lui rappelle trop son géniteur … Une mère amoureuse au point de fermer les yeux sur la maltraitance dont est victime son propre enfant (elle avait également la « main leste » nous dit Raphaël Enthoven …) mais qui n’accepte pas qu’il aille vivre chez son père … Un père qui tient à être celui qui console (peut-être plus par esprit de compétition que par réel amour filial …)
Comme le précise l’auteur, il n’était pas à proprement parler un enfant « martyr », vivait dans un milieu privilégié, toutefois on comprend un peu mieux – au cours de ces 545 pages de confidences intimes – comment l’homme médiatisé s’est construit (tant bien que mal) dans des conditions pas forcément idéales (tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort !…) Des confessions mi-touchantes, mi-impudiques (voire choquantes) qui – à coup sûr – modifient le regard que portait le lecteur sur le philosophe et l’homme public …
Bien sûr, on peut se demander si « toute vérité est bonne à dire » (ou à écrire) mais ça, c’est un autre débat … Laissons donc les principaux protagonistes de ce récit (explosif !) s’entre-déchirer ultérieurement devant les tribunaux – si jamais l’envie leur en prenait – sachant que dans toute famille, chacun détient SA propre vérité …
Une pépite qui permet de prendre de la hauteur tout en riant !
J'ai commencé ce livre parce qu'il était tombé dans mes mains et je me suis contrainte à le lire jusqu'à la fin parce qu'il me tombait des mains. J'ai souvenir de tout le battage médiatique autour de la sortie de ce roman autobiographique. Je ne comprends pas la raison de cet engouement : aucun intérêt. Si Monsieur Enthoven avait des choses à dire à son entourage pourquoi ne l'a-t-il pas fait directement ? J'ai le souvenir d'une interview où il posait avec son père et disait la chance qu'il avait d'avoir eu de tels parents. Gageons que dans quelques années ( quelques mois peut-être) père et fils publieront à nouveau un livre celui de leur réconciliation. Sinon on n'apprend rien sauf que l'auteur est un goujat ( après avoir courtisé la fille et le père Levy il les dépeint sous des jours peu flatteurs), qu'il est radin ( obsédé par l'argent qu'il n'aurait pas , snif ! snif !) et qu'il a dû être marqué par la fable de Perette et le pot au lait ( parce qu'il en parlait déjà du temps de ces chroniques à la radio). Napoléon Bonaparte disait qu'il faut laver son linge sale en famille. Voilà un conseil judicieux qu'aurait du suivre l'auteur !
On peut penser que le premier roman de Raphaël Enthoven est un règlement de compte familial ou un gros coup de pub et pourtant j' ai passé un assez bon moment de lecture et je me suis même un peu amusée à le lire.
Bon c' est vrai qu' il y a peut-être du voyeurisme là dessous, après la lecture du ' Temps gagné ', j' ai lu le livre de son ex femme Justine Levy ' Rien de grave, c' est clair qu' il y a du règlement de compte dans l'air.
C' est plutôt intéressant de lire les deux versions, pour moi il n' y a pas de mal à cela!!
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