Alexandre rend hommage à ce frère, qui l’a terrifié durant toute son enfance. « (…) Je trouvais ça incroyable qu’une chose aussi belle, sauvage et incontrôlable puisse sortir de sa tête"
Cet essai se découvre rapidement ( 77 pages ) mais est loin d'être dépourvu d'intérêt. Je l'ai trouvé facile à lire. L'auteur ayant le talent de savoir bien vulgariser sa pensée. On suit Claire Marin à travers ses réponses aux questions de Nicolas Truong . Elle sait rebondir, préciser, donner des exemples.
Les deux premiers chapitres sont consacrés à la rupture et à ses conséquences. Nous sommes tous confrontés un jour ou l'autre à la perte, à la rupture, au manque. L'auteure pose ce fait aussi comme une donnée pour rebondir, se construire, voir se reconstruire. J'aurai aimé qu'elle développe davantage ses pensées.
Les chapitres suivants sont plus particulièrement consacrés à la pandémie qui nous touche tous et qui constitue elle aussi une expérience de la rupture. Pour moi, cette partie plus développée m'a semblée passionnante. Enfin, on se penche sur cette pandémie en nous expliquant, en gardant bien sûr sagesse et philosophie. Claire Marin fait référence à Foucault, aux espaces intérieurs, à nos prisons intérieures. Tout ce qu'on a vécu prend une lumière intéressante, réfléchie loin de la schizophrénie qui entoure certains médias, certains auteurs. J'ai bien aimé lire cet essai qui nous montre un regard raisonné et raisonnable sur ce que l'on a traversé et que l'on traverse encore. Un petit livre qui permet de prendre du recul.
Le sujet du livre est sérieux, voire grave. Malheureusement, Olivier Roy se contente d'affirmations péremptoires, sans jamais les étayer d'arguments rationnels. L'exemple le plus marquant réside dans l'idée qu'"il n'existe pas de vote musulman". D'autres auteurs, par exemple Gilles Kepel dans "Genèse du dihad français", ont pourtant démontré que la situation est plus complexe et ne peut être résumée de façon aussi lapidaire. En somme, ce livre n'est rien de plus qu'une accumulation de déclamations politiquement correctes sans justifications.
Ce court livre comprend une retranscription retravaillée d'un dialogue public sur l'amour auquel l'auteur a pris part.
Il y est question de l'amour en soi, mais également en lien avec la politique ou avec l'art.
La première partie m'a davantage intéressée, avec des réflexions sur la vérité de l'amour pleines de sens.
Ma critique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2015/10/eloge-de-lamour-alain-badiou.html
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