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Un gentleman-ermite cambrioleur!
j'ai choisi ce roman parmi d'autres tout d'abord par le choix de sa couverture - la forêt composée de 2 couleurs, chatoyant et glacial. Et mon choix aussi par l'ermitisme qui sous-entend la solitude dans un espace sauvage et cette nature qui en est le centre.
Après ma lecture, mes sentiments sont assez mitigés, je suis passée par la colère, la perplexité, le choc et finalement l'admiration.
Cette histoire vraie est racontée par un journaliste qui nous raconte la vie d'un jeune homme américain qui a décidé de tout laisser pour vivre un ailleurs. La foret comme refuge. Comme un réfugié de l'espèce humaine.
Vivre dans les bois offre beaucoup d'autonomie mais peu de maîtrise. Son engagement à vivre dans l'isolement était absolu. Mais surtout, là où j'ai senti poindre ma colère et un choc, c'est que cet homme cambriole les alentours (pendant 27 ans) pour sa nourriture, habillement.... Des incursions qui gênent les habitants bien sûr mais aussi la police qui a décidé de le prendre en chasse.
Ce récit très personnel est aussi ponctué d'exemples d'ermitisme ce qui rythme les chapitres.
Beaucoup d'émotions différentes pour ma part qui m'incitent à en reparler autour de moi.
Original est le premier adjectif qui me vient à l’esprit après avoir lu la dernière ligne du récit "Le journaliste et le meurtrier" . Néanmoins, en refermant le livre, j’ai immédiatement envie de m’exclamer « mais tellement américain !».
La singularité du sujet traité et exploité par Michael Finkel donne un attrait tout particulier à son travail. Pendant plus d’un an, il a entretenu un dialogue, tantôt par courrier, tantôt par téléphone avec Christian Longo incarcéré dans l’Orégon. Soupçonné d’avoir tué sa femme et ses trois enfants, puis écroué après avoir fui pendant près d’un mois, le présumé meurtrier s’était fait passer pour notre auteur. Durant la cavale de Longo, notre journaliste a vu, quant à lui, sa brillante carrière au New York Times, détruite en quelques jours. Il avait tenté de flouer ses lecteurs avec un reportage truqué. S’en suit, entre les deux hommes, des échanges assez surréalistes, sur leur volonté réciproque, d’éradiquer à tout jamais l’imposture de leurs vies.
Par le biais de son livre, c’est un véritable anathème que jette Finkel sur le mensonge et ses dérives. Il donne l’impression d’espérer ainsi se racheter et d’obtenir le pardon de toute l’Amérique, un peu à la manière de Clinton après l’histoire de la robe souillée de Monika.
Mais ne boudons pas notre plaisir ! Le récit captive le lecteur dès le premier chapitre et le hante bien après qu’il ait achevé sa lecture, même si la fascination exercée tient plus du voyeurisme que de l'admiration.
Une histoire vraie, absolument incroyable ! Une introspection au scalpel des frontières entre mensonge et vérité...
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