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Pablo Martin Sanchez

Pablo Martin Sanchez
Pablo Martín Sánchez s'est d'abord distingué avec Fricciones, finaliste du prix « La Tormenta en un Vaso » dans la catégorie meilleure révélation. Puis avec un premier roman imposant El anarquista que se llamaba como yo (L'Anarchiste qui s'appelait comme moi), primé Meilleure Première Œuvre par l... Voir plus
Pablo Martín Sánchez s'est d'abord distingué avec Fricciones, finaliste du prix « La Tormenta en un Vaso » dans la catégorie meilleure révélation. Puis avec un premier roman imposant El anarquista que se llamaba como yo (L'Anarchiste qui s'appelait comme moi), primé Meilleure Première Œuvre par le journal El Cultural. Entre-temps, il traduit Marcel Schwob, Alfred Jarry, Raymond Queneau, Bernard-Marie Koltès et Wajdi Mouawad, dont la traduction de Anima sera primée « el Premi Llibreter 2014 » (Meilleur roman étranger). Ex-athlète, ex-comédien, ex-chercheur, Pablo Martín Sánchez devient écrivain après sa découverte de l'Oulipo lors d'un séjour à Paris. De retour en Espagne, il prépare une thèse au titre prometteur de L'Art de combiner des fragments : pratiques hypertextuelles dans la littérature oulipienne (Raymond Queneau, Italo Calvino, Georges Perec, Jacques Roubaud). Pablo Martín Sánchez réside à Barcelone. Coopté par l'Oulipo, il y rejoint son ami Eduardo Berti en 2014. Frictions est son premier ouvrage traduit en français.

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Reus, 2066 » de Pablo Martin Sanchez aux éditions Zulma

    Evlyne Léraut sur Reus, 2066 de Pablo Martin Sanchez

    Un classique contemporain. Une référence éditoriale, stylistiquement grandiose.
    « Reus, 2066 » est le livre de demain.
    Ce n’est pas pour tout de suite, pas encore. Il est l’avant-garde de notre monde. Ce qui pourrait advenir immanquablement.
    Le pacte de la Honte, la fin de la liberté. La...
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    Un classique contemporain. Une référence éditoriale, stylistiquement grandiose.
    « Reus, 2066 » est le livre de demain.
    Ce n’est pas pour tout de suite, pas encore. Il est l’avant-garde de notre monde. Ce qui pourrait advenir immanquablement.
    Le pacte de la Honte, la fin de la liberté. La Péninsule ibérique doit être vierge de ses hôtes. Un espace abandonné, sans hommes ni femmes et enfants.
    La grande panne acte l’obsolescence.
    Tout se fige. L’ordre est donné. Reus est une jachère mentale.
    La politique et ses diktats de soumissions. Le glacé d’un lieu où la survie est du sable qui s’écoule. La vie s’est arrêtée, ici. La frontière devenue et la rive croule sous les surveillances, les oppressions, l’obligation de partir et vite.
    Ils sont douze à résister. Ils vont vivre en autarcie. Compter les vivres et les médicaments. Survivre dans un no man’s land fantomatique. Affronter les dangers et établir les règles et se substituer à la patience.
    Avec force et durée, l’éphéméride contre les paucités. Avec une vulnérabilité mise à dure épreuve, ils bâtissent les résistances, pierre après pierre. Ils sont tenaces, persévérants. Les relations changent et se construisent à deux ou en pleine solitude. L’obstination des Cyniques tel Diogène ou celle des nihilistes.
    Mais la narration est un journal. Celui du vénérable, du plus ancien. Un écrivain qui rassemble l’épars.
    « Si j’ai décidé d’écrire ce journal c’est tout simplement parce que je sens que le monde que j’ai connu touche à sa fin, et que j’aimerais laisser un témoignage de son existence avant qu’il ne soit trop tard et qu’il ne reste plus personne pour le raconter. »
    Il inscrit sur la pierre du temps, l’étrange changement. Le cercle où ils déambulent, se méfient, guettent l’étrange (er) par-delà les lignes abattues.
    Ils se savent fragiles, en déliquescence. Comme le jour sans promesse d’un lendemain. Ils comptent les jours et les leurs. Et je journal devient l’estampe. Les littératures à l’instar de conjugaisons, les recueils et les incunables et les verbes qui jouent à la corde à sauter avec l’intelligence du maître des lieux.
    « Comme disait Roland Barthes, écrire n’est pas une grâce, est écrivain qui veut l’être… Maintenant j’ai recommencé, cela fait un mois et demi, est-ce que ça veut dire que je suis un écrivain ? Non, je me contente de mettre des mots ensemble pour laisser un témoignage de ce que nous vivons. »
    Sauf que l’urgence assigne la fragilité. Celle des battements de cœur. Au-delà de l’épaule du vieil écrivain, son double construit le roman. Nous sommes dans la majesté d’un texte et du pouvoir d’écriture de Pablo Martin Sãnchez qui se fond dans cet être de 89 ans. Le mimétisme, la doublure des générations dont tous les deux impriment le macrocosme de la vie-même.
    Ce sont des entrelacs où rien n’échappe au visionnaire, au futurologue, au lanceur d’alerte qui prononce le péril de l’humanité. Il y a « Malevil » de Robert Merle, « Les enfants de Noë » de Jean Joubert, les semblables dissidences, les épreuves. La renaissance qui se confronte à la mort. Ce texte surdoué, atypique est un éclat de lumière. Ce livre fascinant est le requiem de la liberté au sens absolu. Un adage : « Nous sommes nos choix ». Ce livre est l’expérience emblématique de la survie. Ici, les vertueuses amitiés, les tendresses et les symboles qui sortent de terre lorsque l’alerte est donnée. Dans la pleine connaissance du langage vivant. La démonstration minutieuse des forces intérieures, et des rémanences universelles. Que dire de cette fillette aveugle qui arrive tel le messie. Ce bébé, parabole de la suite. C’est « Reus, 2066 » qui donne la réponse comme un antidote au désespoir. Après « L’Anarchiste qui s’appelait comme moi » « L’instant décisif », « Reus, 2066 » déploie avec virtuosité le renom. « Demain sera un autre jour. »
    Traduit avec talent de l’espagnol par Jean-Marie Saint-Lu. Publié par les majeures Éditions Zulma & La Contre Allée.

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    Couverture du livre « L'anarchiste qui s'appelait comme moi » de Pablo Martin Sanchez aux éditions Zulma

    Monique PERS sur L'anarchiste qui s'appelait comme moi de Pablo Martin Sanchez

    J'ai eu la chance de gagner ce roman lors d'un concours que vous avez organisé et j'en suis bien heureuse.
    En effet, il parle d'une époque de l'histoire que je ne connaissais pas trop et qui m'a beaucoup intéressée.
    J'ai aimé l'alternance des chapitres entre deux époques.
    Je le recommande.

    J'ai eu la chance de gagner ce roman lors d'un concours que vous avez organisé et j'en suis bien heureuse.
    En effet, il parle d'une époque de l'histoire que je ne connaissais pas trop et qui m'a beaucoup intéressée.
    J'ai aimé l'alternance des chapitres entre deux époques.
    Je le recommande.

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    Couverture du livre « L'anarchiste qui s'appelait comme moi » de Pablo Martin Sanchez aux éditions Zulma

    augustin sur L'anarchiste qui s'appelait comme moi de Pablo Martin Sanchez

    Tout commence le jour où Pablo Martin Sanchez, l'auteur de ce roman, entre son nom dans un moteur de recherche internet.
    Parmi les centaines de résultats (c'est un patronyme très courant), il y en a un qui attire son attention. Ce nom est mentionné dans le "dictionnaire international des...
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    Tout commence le jour où Pablo Martin Sanchez, l'auteur de ce roman, entre son nom dans un moteur de recherche internet.
    Parmi les centaines de résultats (c'est un patronyme très courant), il y en a un qui attire son attention. Ce nom est mentionné dans le "dictionnaire international des militants anarchistes" dans un article consacré à Enrique Gil Galar anarchiste espagnol exécuté en 1924.
    L'auteur va alors nous entraîner dans sa quête sur les traces de son homonyme.
    Les chapitres vont alterner entre l'enfance de Pablo Martin Sanchez, personnage du roman, dans l'Espagne du tout début du XXème siècle et Paris durant les années 1923-1924.
    On le suit durant son enfance sur les routes du pays basque avec son père inspecteur des écoles. Il découvre ainsi la vie misérable du peuple espagnol, à cette époque sous le joug d'Alphonse XIII, et de toute évidence nous comprenons les causes de son adhésion à la cause anarchiste. Les inégalités sont criantes,intolérables, l'opposition et les protestations sont réprimées très violemment. Le pays est alors en ébullition constante.
    Au fil des années et de son vécu Pablo se forge une conscience politique. Du fait de ses opinions et de ses fréquentations il finit par avoir des ennuis et doit s'exiler à plusieurs reprises.
    En 1923, il se retrouve dans le Paris des années folles qui est alors l'épicentre de l'activisme anarchiste espagnol en complète effervescence . Il va alors retrouver son ami d'enfance Robinson qui va l'entraîner dans une dernière aventure sans retour.

    Il s'agit certes d'un roman, mais le fond historique est parfaitement documenté et respecté. Sans grande démonstration, on comprend très bien la montée des utopies dans ce début de XXème siècle.

    Je me suis régalée en suivant l'épopée de ce héros très attachant plus humaniste que révolutionnaire, fidèle en amitié plutôt qu'activiste.
    Il est très lucide sur le cynisme des leaders prêts à tout pour faire triompher leur cause, quand bien même ils sont anarchistes :
    [...(Durruti)...Si j'ai appris une chose ses dernières années c'est que dans une lutte on peut gagner sans héros, mais on ne peut gagner sans martyrs...]

    Les 600 pages de ce roman passionnant passent très vite. J'en sors le coeur serré devant le destin brisé de tous ces personnages, fictifs ou réels, pris dans la tourmente de l'histoire et la folie des hommes.

    [...Quand il était jeune, Montaigne pensait que philosopher c'était apprendre à mourir. Mais une fois adulte il découvrit que c'était tout le contraire, que la philosophie devait apprendre aux hommes à vivre et à laisser vivre...]

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    Couverture du livre « L'anarchiste qui s'appelait comme moi » de Pablo Martin Sanchez aux éditions Zulma

    danielle Cubertafon sur L'anarchiste qui s'appelait comme moi de Pablo Martin Sanchez

    Se livre me tente de le decouvrir une histoire prenante mais courageuse j ai très très envie de le decouvrir super

    Se livre me tente de le decouvrir une histoire prenante mais courageuse j ai très très envie de le decouvrir super

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