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Marie Darrieussecq

Marie Darrieussecq

Marie Darrieussecq est née le 3 janvier 1969 à Bayonne. Elle débute sa carrière dans l’enseignement puis devient écrivain et psychanalyste.

Agrégée de lettres modernes, elle se fait connaître avec Truismes (1996), un roman audacieux, vendu à 1 million d'exemplaires dans le monde et qui traite d...

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Marie Darrieussecq est née le 3 janvier 1969 à Bayonne. Elle débute sa carrière dans l’enseignement puis devient écrivain et psychanalyste.

Agrégée de lettres modernes, elle se fait connaître avec Truismes (1996), un roman audacieux, vendu à 1 million d'exemplaires dans le monde et qui traite de l’identité, un des thèmes récurrents de ses romans. Ses romans questionnent essentiellement des problématiques humaines comme la disparition (Naissance des fantômes, 1998), l’absence ou le dépassement.

Le personnage principal de ses romans est souvent une femme. L’autofiction est également un exercice de style qu’elle affectionne Le Bébé, 2002 ; Rapport de police, 2010). Elle a par ailleurs traduit Ovide en 2008 (Tristes Pontiques) et a écrit une pièce de théâtre, Le Musée de la mer (2009)

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Avis sur cet auteur (81)

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    Couverture du livre « Fabriquer une femme » de Marie Darrieussecq aux éditions P.o.l

    Musemania sur Fabriquer une femme de Marie Darrieussecq

    « Fabriquer une femme » était ma première incursion dans la bibliographie de l’autrice française, Marie Darrieussecq, mais certainement pas ma dernière. J’ai beaucoup apprécié la plume élégante de cette écrivaine dont le style m’a directement happée dès les premières pages.

    Marie Darrieussecq...
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    « Fabriquer une femme » était ma première incursion dans la bibliographie de l’autrice française, Marie Darrieussecq, mais certainement pas ma dernière. J’ai beaucoup apprécié la plume élégante de cette écrivaine dont le style m’a directement happée dès les premières pages.

    Marie Darrieussecq y conte l’histoire de deux amies, Rose et Solange, à partir de leurs quinze ans : l’une est ambitieuse et introvertie alors que la seconde est énervée contre le monde entier et n’attend que de vivre la « vraie vie ». C’est le début des premiers vrais émois amoureux, des premières déceptions aussi, un âge dont on ne croit que les amis, c’est pour la vie et où on quitte doucement l’adolescence vers l’âge adulte.

    Ces deux amies habitent l’une en face de l’autre, au sein d’un petit village basque : une dans une famille « bourgeoise » et l’autre, seule avec sa mère qui tient l’unique petite boutique à souvenirs de la bourgade. On voyagera avec elles, d’abord vers Bordeaux, puis ensuite Paris et d’autres contrées…

    Adroitement, le bouquin est divisé en trois parties : la première est narrée par Rose, la seconde par Solange et les dernières, par toutes les deux. Même si c’est une histoire continue, chacune aura sa propre façon d’apprécier les faits et les situations, selon sa propre sensibilité. A aucun moment, n’apparaissent des redites ou des répétions qui auraient pu alourdir la trame.

    On replonge dans les années 80 que l’autrice retranscrit parfaitement au travers de faits réels, de mode, de musique, …

    Roman sur l’amitié, on ne peut s’empêcher de replonger dans nos propres souvenirs (qu’ils aient lieu ou non durant les mêmes années). Toujours juste, Marie Darrieussecq offre un très beau livre sur comment se construire en tant que femme, aux rythmes calqués sur les deux héroïnes.

    Une très belle découverte !

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    Couverture du livre « Fabriquer une femme » de Marie Darrieussecq aux éditions P.o.l

    Catherine Giry-Deloison sur Fabriquer une femme de Marie Darrieussecq

    De Marie Darrieusecq je n'ai lu que « Être ici est une splendeur » qui n'est pas un roman.
    La lecture de « Fabriquer une femme », œuvre de fiction, est donc une première pour moi.
    Les personnages sont saisis au mitan des années 1980 au moment de leur adolescence, période des choix qui...
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    De Marie Darrieusecq je n'ai lu que « Être ici est une splendeur » qui n'est pas un roman.
    La lecture de « Fabriquer une femme », œuvre de fiction, est donc une première pour moi.
    Les personnages sont saisis au mitan des années 1980 au moment de leur adolescence, période des choix qui déterminent l'avenir.
    Rose et Solange sont amies. Rose est la sérieuse qui se projette dans un métier de psychologue, un mariage avec Christian son amoureux d'enfance et des enfants.
    Solange est son opposé. Enceinte à quinze ans, elle accouche d'un garçon qu'elle abandonne à sa mère pour errer de Bordeaux à Las Vegas en passant par Paris et Londres à la recherche du rôle de sa vie.
    À la fois roman d'apprentissage et portrait d'une génération, « Fabriquer une femme », composé de courts paragraphes qui constituent la structure elliptique du récit, souligne les difficultés de se construire dans une société où les injonctions dictent l'avenir.
    Si la construction est rythmée, les protagonistes avec lesquelles l'autrice a instauré une forme de distance froide manquent de chair selon moi.

    https://papivore.net/litterature-francophone/critique-fabriquer-une-femme-marie-darrieusecq-p-o-l/

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    Couverture du livre « Fabriquer une femme » de Marie Darrieussecq aux éditions P.o.l

    s.laby sur Fabriquer une femme de Marie Darrieussecq

    Elles sont bien différentes, Rose et Solange, toutes meilleures amies qu’elles soient. Inséparables depuis l’enfance, leurs chemins bifurquent lorsque Solange tombe enceinte à quinze ans.

    L’une est presque bourgeoise. Amoureuse de Christian depuis l’école primaire. Ou persuadée de l’être....
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    Elles sont bien différentes, Rose et Solange, toutes meilleures amies qu’elles soient. Inséparables depuis l’enfance, leurs chemins bifurquent lorsque Solange tombe enceinte à quinze ans.

    L’une est presque bourgeoise. Amoureuse de Christian depuis l’école primaire. Ou persuadée de l’être. Bonne élève, destinée à faire des études de psycho. Inquiète, envieuse, jalouse de Solange. “Et elle se demande quand ça commence, l’avenir.” L’autre est enceinte. “Dans la panique, dans la nausée” à l’idée de devenir “une putain de maman.” Passionnée par le théâtre, le jeu, la scène et l’envie d’ailleurs, loin de sa ville et de son enfant. “Elle est portée par quelque chose de plus grand qu’elle, Paris, ou l’avenir.” Les deux ont les mêmes mots adolescents, l’intonation indignée, les pensées désordonnées. “Ce truc qui n’était peut-être que la jeunesse de cette fin des années 80 - la beauté de l’égarement.”

    Dans une fascinante construction en miroir, Marie Darrieussecq raconte deux fois la même histoire, d’abord du point de vue de Rose, puis de celui de Solange. Et pourtant tout est très différent, très singulier. Les deux amies construisent chacune à leur façon et à leur propre rythme leur destin. Elles se bricolent une identité pour traverser la vie, avec ou sans les hommes, mais toujours flanquées d’une amitié bancale et tenace.

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    Couverture du livre « Pas dormir » de Marie Darrieussecq aux éditions P.o.l

    The bookish Cat sur Pas dormir de Marie Darrieussecq

    J’attendais cette lecture avec impatience. De nature insomniaque, je me disais que cela m’apporterait des connaissances scientifiques sur le sujet ou peut-être des solutions auxquelles je n’avais pas pensé. De ce point de vue, ce livre n’a pas répondu à mes attentes. Bien qu’elle y fasse une...
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    J’attendais cette lecture avec impatience. De nature insomniaque, je me disais que cela m’apporterait des connaissances scientifiques sur le sujet ou peut-être des solutions auxquelles je n’avais pas pensé. De ce point de vue, ce livre n’a pas répondu à mes attentes. Bien qu’elle y fasse une liste plutôt exhaustive de tout ce qu’elle a tenté pour venir à bout de ces nuits sans sommeil (alcool, somnifères, méthodes posturales, etc…), Marie Darrieussecq nous offre dans Pas dormir une anthologie des textes et des écrivains qui ont traité de ce mal, semble-t-il, insoluble. L’amour qu’elle porte à la littérature s’y ressent, son érudition aussi, mais la forme hybride de cet ouvrage ainsi que ses digressions (les espèces en voie de disparition, l’écologie) m’ont perturbé, et me laissent perplexe. Cela donne une oeuvre facile à lire mais pas toujours simple à comprendre.
    Finalement, et à défaut d’une solution, j’ai trouvé grâce à Marie Darieussecq une compagne d’insomnie et je me sens moins seule quand, la nuit venue, je lutte pour trouver le sommeil.