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Judith Perrignon

Judith Perrignon
Judith Perrignon est l'auteur à l'Iconoclaste de deux récits qui ont connu un immense succès critique et public : C'était mon frère (10 000 ex) et L'intranquille, avec Gérard Garouste (35 000 ex). Elle a aussi publié La nuit du Fouquet's (avec Ariane Chemin, Fayard, 2007) et Les chagrins (Stock, ... Voir plus
Judith Perrignon est l'auteur à l'Iconoclaste de deux récits qui ont connu un immense succès critique et public : C'était mon frère (10 000 ex) et L'intranquille, avec Gérard Garouste (35 000 ex). Elle a aussi publié La nuit du Fouquet's (avec Ariane Chemin, Fayard, 2007) et Les chagrins (Stock, 2011). Bien connue des lecteurs de la revue XXI, elle a reçu le Prix Hachette 2011 pour son article «Les Jardins de Détroit».

Articles en lien avec Judith Perrignon (1)

Avis sur cet auteur (91)

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    Couverture du livre « Là où nous dansions » de Judith Perrignon aux éditions Rivages

    Alex-Mot-à-Mots sur Là où nous dansions de Judith Perrignon

    De l'auteure, je n'ai lu que deux autres romans qui m'avaient passionnés. Je me faisais une joie de lire celui-ci.
    Je me suis accrochée jusqu'à la moitié du livre, mais force m'a été de constater que je n'accrochais pas : ni aux personnages, ni aux situations, si à cet immeuble.
    Même l'enquête...
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    De l'auteure, je n'ai lu que deux autres romans qui m'avaient passionnés. Je me faisais une joie de lire celui-ci.
    Je me suis accrochée jusqu'à la moitié du livre, mais force m'a été de constater que je n'accrochais pas : ni aux personnages, ni aux situations, si à cet immeuble.
    Même l'enquête sur Frat Boy ne m'a pas permis de m'accrocher au roman.
    J'ai trouvé la plume très scolaire, comme si l'auteure avait fait un exercice sur un sujet imposé.
    Certes, j'ai appris que Diana Ross était né dans ce quartier, que la première dame Roosevelt est à l'origine de sa création. Rien de bien passionnant.
    Malgré les titres de musique, je n'ai pas eu envie de chanter ou de danser pendant ma lecture.
    Quelle déception pour moi.

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    Couverture du livre « Et tu n'es pas revenu » de Judith Perrignon et Marceline Loridan-Ivens aux éditions Le Livre De Poche

    ddannso sur Et tu n'es pas revenu de Judith Perrignon - Marceline Loridan-Ivens

    J'avais besoin d'une courte lecture avant le début d'une LC. Celle -ci est petite par le nombre de pages, par le temps que j'ai mis à la lire, mais pas par l'émotion qu'elle a soulevée en moi.

    Marceline écrit à son père une longue lettre. Elle est revenue, pas lui. Elle ne s'en remettra...
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    J'avais besoin d'une courte lecture avant le début d'une LC. Celle -ci est petite par le nombre de pages, par le temps que j'ai mis à la lire, mais pas par l'émotion qu'elle a soulevée en moi.

    Marceline écrit à son père une longue lettre. Elle est revenue, pas lui. Elle ne s'en remettra jamais. Et elle qui a tout fait pour survivre dans ces camps de la mort, essaiera de se suicider plusieurs fois.

    Elle lui parle de la vie dans les camps, de la chance qu'ils ont eu de se croiser à deux reprises. Et c'est un des passages qui m'a le plus émue, quand, encore si jeune, elle retrouve le temps d'un oignon et d'une tomate ce père nourricier et donc son coeur d'enfant.

    Elle lui parle aussi de la vie d'après, de son retour difficile, de sa solitude au sein de sa famille, de sa visite beaucoup plus tard à Auschwitz.
    Elle lui confie aussi ses craintes sur le retour de l'antisémitisme, sur le pays constamment en guerre que reste Israël, et les évènements récents montrent hélas que ces craintes sont justifiées.

    Une lettre comme un cri d'amour qui résonnera longtemps en moi.

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    Couverture du livre « Notre guerre civile » de Judith Perrignon aux éditions Grasset Et Fasquelle

    yves MONTMARTIN sur Notre guerre civile de Judith Perrignon

    Une obscure institutrice qui rêve de littérature, elle ne sera jamais la grande romancière qu'elle espérait, sa foi politique et ses luttes prendront le dessus. 1871, Louise Michel croupit dans la prison de Versailles, elle attend son procès qui va la condamner à la déportation au bagne de...
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    Une obscure institutrice qui rêve de littérature, elle ne sera jamais la grande romancière qu'elle espérait, sa foi politique et ses luttes prendront le dessus. 1871, Louise Michel croupit dans la prison de Versailles, elle attend son procès qui va la condamner à la déportation au bagne de Nouvelle-Calédonie.
    Judith Perrignon nous invite à remonter la trace de Louise Michel, surnommée la vierge rouge, anarchiste dans l'âme, irréductible, toisant les autorités qui traversera le temps, elle deviendra l'image et les voix des femmes de la Commune.

    Judith Perrignon nous raconte le destin de cette femme exceptionnelle, en parcourant les archives officielles, les dépositions des témoins devant le tribunal militaire, les nombreux rapports de police, car elle sera surveillée en permanence dès son retour du bagne en 1880 jusqu'à sa mort en 1905. Judith Perrignon fouille aussi dans ses correspondances, notamment avec Victor Hugo, ses mémoires rédigées en prison. C'est une plongée dans l'histoire de la Commune, cette guerre civile française jamais nommée. Nous suivons Louise Michel de meetings en réunions, de manifestations en séjours en prison.

    Ce livre est le fruit d'un travail journalistique remarquable de la part de l'auteure qui brosse le portrait vivant de l'égérie de la Commune, une femme insoumise et exaltée.

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    Couverture du livre « Victor Hugo vient de mourir » de Judith Perrignon aux éditions Pocket

    Yv Pol sur Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon

    Mai 1885, Victor Hugo vit ses derniers jours, alité, malade, ses petits-enfants Jeanne et Georges à son chevet, ainsi que ses autres proches, sa belle-fille, Alice et son nouveau mari Édouard Lockroy. Et d'autres encore, et des médecins, des sommités de l'époque qui diffusent régulièrement...
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    Mai 1885, Victor Hugo vit ses derniers jours, alité, malade, ses petits-enfants Jeanne et Georges à son chevet, ainsi que ses autres proches, sa belle-fille, Alice et son nouveau mari Édouard Lockroy. Et d'autres encore, et des médecins, des sommités de l'époque qui diffusent régulièrement l'état de santé de l'écrivain.

    La police, la préfecture et le ministère de l'intérieur commencent à craindre des débordements lors de l'enterrement du grand homme : les révolutionnaires, les anarchistes et les petites gens indépendamment, tous veulent y être, les premiers avec des revendications, des drapeaux, les autres, pour remercier le défunt d'avoir parlé d'eux dans ses livres mais aussi à l'Assemblée. C'est un casse-tête pour les officiels qui veulent éviter les débordements certes, mais surtout que l'enterrement devienne une vraie manifestation. Et l’Église qui s'en mêle, qui ne supporte pas qu'Hugo ait refusé de voir un prêtre, qu'il ne veuille pas de cérémonie religieuse et qu'il aille au Panthéon redevenu église sainte Geneviève et qui à partir de 1885 perdra définitivement son statut religieux, la croix surmontant l'édifice sera même ôtée à cette occasion.

    Judith Perrignon décrit cette ambiance, dans une République encore jeune et fragile, la Commune de Paris n'a pas quinze ans. Elle écrit également les ambiguïtés du poète, qui défendit les plus faibles tout en ne dédaignant point les honneurs voire les flatteries : "Déjà son anniversaire, il a quatre ans, fut fête nationale, on célébra ses soixante-dix-neuf ans en grande pompe, on baptisa l'avenue qu'il habitait de son nom, six cent mille personnes défilèrent sous les fenêtres de cette maison blanche où il vient de mourir. [...] ... et lui qui saluait, pas mécontent du tout, vieil Hugo populaire, ami de la pompe, des parades et des défilés, immortel avant d'être mort, grand-père de tous, dieu du siècle des grands hommes, jusqu'au grotesque parfois." (p.66)

    De grandes phrases, élégantes, gracieuses qui font parfois, comme celle de l'extrait dans le grandiloquent pour mieux décrire ce qui se passait ces jours de mai 1885, pour représenter ce qu'était Hugo pour les Français : adulé, adoré, jalousé, détesté, envié... C'est un très beau texte, un peu long parfois, mais on suit ces jours de préparation de la fête nationale que furent l'enterrement et la panthéonisation de cet homme avec ceux qui les vécurent au plus près des événements. Victor Hugo est mort un 22 mai, il y a 138 ans.

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