Ce roman est l'histoire de quatre femmes, Qayah, Qana, Qadar et Qamar, toutes membres du même arbre généalogique. Ces quatre femmes ont vécu dans la poudrière du Moyen Orient dont la plus grand partie au Liban, elles ont dû s'adapter pour survivre.
Ces femmes vont devoir faire face avec les outils qu'elles ont à disposition, notamment le recours au silence à défaut d'oubli, au risque de provoquer de l'incompréhension entre les différentes générations. Elles seront malheureusement plus victimes que gagnantes.
L'écriture de ce roman est magnifique et montre bien comment il est difficile de se construire lorsqu'on ne connaît pas toute son histoire et que parfois quand on apprend ce qu'il en est il est souvent trop tard.
Ce roman outre la volonté de ces femmes de s'en sortir traite du génocide arménien, du conflit israëlo -arabe, de la guerre au Liban entre chrétiens et musulmans, de la guerre en Syrie qui revendique le Liban comme étant partie intégrante de son territoire.
Ce roman m'a vraiment touchée, j'ai été sensible au destin de ces femmes qui malgré tout ce qu'elles subissent, qui ne sont maîtresse de leur vie mais qui continuent à lutter et à croire en l'avenir. En tant qu'européenne, on n'a pas le droit de se plaindre on a juste le droit d'oeuvrer à ce que toutes les femmes vivent libres.
Un très grand merci à Ann pour ce beau coup de coeur qui est aussi une grande claque.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/01/le-livre-des-reines-joumana-haddad.html
Les reines, ce sont : Qayah l’arrière grand-mère, Qana la grand-mère, Qadar la mère et Qamar la fille.
Qayah fut la seule survivante de sa famille du génocide arménien. Elle fut adoptée à l’âge de 8 ans par une famille arménienne qui avait émigré au Liban avant la terrible tragédie. Qayah n’a jamais oublié les horreurs que ses yeux d’enfant ont vues.
Si elle a transmis à ses descendantes sa magnifique chevelure rousse héritée de sa propre mère, ses traumatismes ont survécu aussi dans leurs gènes.
De 1915 à 2015, de la Turquie à la Syrie, la vie de ces quatre femmes sera imprégnée de la violence des hommes et de la difficulté de vivre ; le destin de Qamar semblant former la boucle avec celui de son arrière-grand-mère.
Il y a des moments très durs dans ce roman, notamment la description de ce que fut le génocide arménien. Mais l’écriture puissante et profonde de Joumana Haddad en rend la lecture acceptable.
« Le livre des reines » est un très beau roman développant l’idée du transgénérationnel et de la résilience.
Passionnante saga familiale retracée dans ce roman. On y découvre des femmes fortes malgré les blessures infligées à cause des différents conflits (guerres mondiales, conflit israélo-palestinien, etc). Au delà de l'histoire, la personnalité de femme forte de l'auteur transparaît. J'ai adoré.
Dans une vidéo publiée sur Youtube sur ma chaîne, agnes idees livres, je parle plus largement du roman. Bonne lecture. Agnès
Lien de la vidéo : https://youtu.be/ulGELX4I6sM
⭐⭐⭐⭐⭐ • Coup de foudre !
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Joumana Haddad signe sous la forme d’une exofiction, une saga familiale qui s’étend sur 4 générations de femmes, toutes prises dans la tourmente des guerres qui depuis trop longtemps ravagent le Moyen-Orient : génocide arménien, conflit israélo-arabe, conflit entre chrétiens et musulmans au Liban, en Syrie, montée en puissance de l’islamisme radical… Elle s’est inspirée de sa famille et de son histoire pour écrire ce roman et nous livrer ainsi un récit entre autobiographie familiale et fiction. Un récit tel un hommage à toutes ces femmes qui paient le prix d’être nées dans ces territoires en conflit.
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A travers quatre portraits de femmes, et dans ce contexte géopolitique complexe, l’auteure nous livre un roman dense d’une grande richesse et nous donne des clés pour mieux comprendre et appréhender cette région du monde..A l’heure où j’écris ces quelques lignes, je ne sais toujours pas quels sont les mots justes pour traduire la fulgurance de mon coup de foudre. A-t-on besoin de mots d’ailleurs ? Vous comprendrez tous, j’en suis certaine, ce que l’on peut ressentir lorsqu’on est foudroyé par un récit. Et vous comprendrez aussi que parfois, ça ne s’explique pas…
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J’ai ralenti ma lecture autant que je le pouvais. Je savais avant même de l’avoir commencé qu’il serait difficile de refermer ce livre. Je savais aussi que je m’exposerais à des émotions intenses et vives, que je lirais ce roman en apnée et que je serais touchée au plus profond de mon être..Oui… Je ressors de cette lecture vidée et meurtrie ! Mais je ressors aussi de cette lecture grandie et enrichie, et ça, ça n’a pas de prix !
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Ce livre rejoint le cercle très fermé des romans que je considère comme nécessaires ; Ceux qui ont provoqué en moi quelque chose qui ne s'explique pas et qui nous donne envie de le faire découvrir à la terre entière….Article complet sur mon blog.
L'assassinée n°232
Un superman arabe
Le livre des reines
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Le troisième sexe ; ce que Platon m'a confié sur son lit de mort
Cage
The third sex
Superman est arabe ; de Dieu, du mariage, des machos et autres désastreuses inventions
J'ai tué Schéhérazade ; confessions d'une femme arabe en colère
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I Killed Scheherazade
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