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Isabelle Amonou

Isabelle Amonou

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Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « L'enfant rivière » de Isabelle Amonou aux éditions Dalva

    Agnès Verlingue sur L'enfant rivière de Isabelle Amonou

    Dépaysement temporel avec ce roman qui happe dès les premières phrases. L’eau, omniprésente, entre rapides et zones calmes, impulse son rythme au récit. La vie est devenue violente, mais l’espoir, en Zoé, est toujours présent. Et on vibre avec elle tout au long de sa quête.
    J’ai aimé ce roman....
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    Dépaysement temporel avec ce roman qui happe dès les premières phrases. L’eau, omniprésente, entre rapides et zones calmes, impulse son rythme au récit. La vie est devenue violente, mais l’espoir, en Zoé, est toujours présent. Et on vibre avec elle tout au long de sa quête.
    J’ai aimé ce roman. Mais je trouve qu’il y a trop de thèmes traités en même temps : inceste, divorce, perte d’un enfant, incompréhension maternelle, dérèglement climatique et migration des populations, maltraitance des minorités, ce qui, finalement, tient un peu à l’écart.

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    Couverture du livre « L'enfant rivière » de Isabelle Amonou aux éditions Dalva

    Breizhandbooks sur L'enfant rivière de Isabelle Amonou

    Nathan a disparu il y a 6 ans. Il n'a fallu qu'un bref instant. Zoé, sa mère, occupée à repeindre la coque d'un bateau, n'a rien vu. On a cherché, fouillé, interrogé, dragué les cours d'eau, puis résigné. Sauf Zoé.

    La rivière n'ayant pas recraché le corps de Nathan, elle est persuadée que son...
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    Nathan a disparu il y a 6 ans. Il n'a fallu qu'un bref instant. Zoé, sa mère, occupée à repeindre la coque d'un bateau, n'a rien vu. On a cherché, fouillé, interrogé, dragué les cours d'eau, puis résigné. Sauf Zoé.

    La rivière n'ayant pas recraché le corps de Nathan, elle est persuadée que son fils est en vie. Alors, quelques années plus tard, elle continue de le chercher parmi les migrants mineurs qui débarquent au Canada en provenance des USA, poussés par la crise climatique et ses conséquences, ceux qui se cachent dans les bois pour éviter les camps d'internement.
    Armée de ses fléchettes tranquillisantes, véritable amazone des temps modernes, elle arpente la forêt telle une ombre, l'espoir en bandoulière.

    Isabelle Amonou, bretonne, campe son roman dans les confins du Canada, au sein d'une nature duelle, entre crainte et magnificence. Elle nous parle d'une culture qui pourrait être sienne tant elle la transmet avec passion.

    Nous sommes quelques années après le Covid, le réchauffement de la planète s'est accentué, les premiers migrants climatiques dont nous parlons aujourd'hui font leur apparition. Criant et effrayant de justesse.

    Dans ce contexte instable, Zoé, fille mi-autochtone mi-colon, et Thomas, intellectuel parisien, vivent la plus innommables des tragédies : la perte d'un enfant. Pas de corps, pas de deuil, deux individualités que le chagrin n'unit pas mais déchire.

    Fabuleuse découverte que ce roman captivant, cette presque-dystopie qui aborde nombreuses thématiques : deuil, transmission transgénérationnelle, héritages ancestraux vs « modernité », géopolitique, crainte de l'étranger... Un roman plutôt noir dans lequel la disparition de l'enfant soulève des questions profondes, fait ressurgir un passé historique peu glorieux : le traitement des autochtones. La tension ne cesse de croître pour un dénouement pour le moins surprenant.

    Si le récit entier m'a portée, j'ai peine à comprendre la chute un peu rapide, qui me laisse sur ma faim. Je referme le roman avec l'envie que surgisse une suite. Comme une petite frustration qui persiste.

    Une réserve bien légère au regard du plaisir de lecture !

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    Couverture du livre « L'enfant rivière » de Isabelle Amonou aux éditions Dalva

    Ghislaine Degache sur L'enfant rivière de Isabelle Amonou

    Un prologue énigmatique. C’est en effet avec un prologue assez mystérieux que j’ai débuté la lecture de L’enfant rivière de Isabelle Amonou. Je pensais assister à une scène de chasse traditionnelle, mais stupeur, il s’agit de capture de jeunes enfants ! Ma curiosité ainsi aiguisée, je n’ai eu...
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    Un prologue énigmatique. C’est en effet avec un prologue assez mystérieux que j’ai débuté la lecture de L’enfant rivière de Isabelle Amonou. Je pensais assister à une scène de chasse traditionnelle, mais stupeur, il s’agit de capture de jeunes enfants ! Ma curiosité ainsi aiguisée, je n’ai eu qu’un désir, continuer et tourner les pages de plus en plus rapidement pour découvrir le fin mot de l’histoire.
    En mai 2024, au moment de sa disparition sur les bords de la rivière des Outaouais, Nathan avait un peu moins de quatre ans. Son corps n’a jamais été retrouvé.
    Suite à ce drame, le couple a éclaté. Cela fait six ans que Thomas et Zoé, les parents, se sont séparés. Thomas convaincu de la mort de son fils a fui vers la France pour tenter d’oublier son chagrin et repartir à zéro. S’il est de retour à Ottawa c’est pour l’enterrement de son père.
    La mère, Zoé, persuadée qu’il est toujours vivant, qu’il ne s’est pas noyé et qu’il se cache parmi les migrants, ces migrants qui ont gagné le Canada, poussés par le réchauffement climatique et la chute des États-Unis, est restée sur place. À sa recherche, elle arpente les paysages sauvages et traque les invisibles de la forêt.
    La confrontation entre les deux parents va permettre au lecteur d’appréhender cet amour puissant qui unissait ces deux êtres jusqu’à la perte de leur enfant et faire remonter des souvenirs douloureux.
    C’est avant tout le personnage de Zoé née d’une mère autochtone et d’un père descendant des Français qui, au fil du roman, va révéler toute sa complexité. Une véritable quête d’identité.
    En situant son roman dans un futur très proche, Isabelle Amonou nous offre une vision du monde qui nous attend assez réaliste, si des efforts internationaux ne sont pas faits très rapidement. Un monde où la nature a repris peu à peu ses droits et ne cesse de clamer sa puissance, tornades et crues se succèdent…
    Inhérent au réchauffement climatique, le déplacement massif de migrants avec bien évidemment les problèmes de frontières...
    Dans son récit, avec le personnage de Camille, mère de Zoé, l’auteure accorde également une large part à la manière dont ont été traités les autochtones au Canada, comment les enfants étaient arrachés à leurs parents, placés dans des pensionnats, où ils devaient renier leur langue, leur culture… « C’était pour leur bien. Il fallait tuer l’Indien ».
    La maltraitance familiale et le viol sont aussi évoqués au cours de l’histoire.
    L’enfant rivière est un roman fabuleux et richissime par les thèmes abordés, un roman envoûtant et palpitant dans lequel la tension monte inexorablement. Roman noir, roman d’anticipation, c’est aussi un roman psychologique plein de sensibilité et particulièrement maîtrisé, rehaussé par le cadre majestueux dans lequel il se déroule, à Gatineau, à la frontière entre le Québec et l’Ontario.
    L’enfant rivière de Isabelle Amonou méritait amplement sa sélection pour le Prix orange du Livre 2023, un gage de valeur !
    Je remercie sincèrement Joëlle, Lecteurs.com et les éditions Dalva qui m’ont permis de faire connaissance avec cette brillante auteure qu’est Isabelle Amonou et ce roman inoubliable : L’enfant rivière.
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/06/isabelle-amonou-l-enfant-riviere.html

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    Couverture du livre « L'enfant rivière » de Isabelle Amonou aux éditions Dalva

    Good Books Good Friends sur L'enfant rivière de Isabelle Amonou

    2030. Dans ce futur proche, Zoé continue à chercher son fils Nathan, disparu six ans auparavant. Le père de l’enfant, Thomas, a quant à lui abandonné tout espoir.
    Mais Zoé cherche, encore et toujours, tout entière dévouée à sa quête.

    L’enfant rivière est de ces romans où chaque histoire...
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    2030. Dans ce futur proche, Zoé continue à chercher son fils Nathan, disparu six ans auparavant. Le père de l’enfant, Thomas, a quant à lui abandonné tout espoir.
    Mais Zoé cherche, encore et toujours, tout entière dévouée à sa quête.

    L’enfant rivière est de ces romans où chaque histoire raconte quelque chose, où chaque personnage recèle des facettes aussi dérangeantes que fascinantes.

    C’est un roman riche par la pluralité des thèmes abordés et leur traitement intelligent. Le fait de placer l’intrigue dans un futur très proche offre une vision plutôt réaliste mais également effrayante.

    Une très belle surprise que ce roman !

    L'enfant rivière fait partie de la première sélection du Prix Orange 2023.

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