Un roman facile à lire, un peu léger, mais so britich
un petit moment d'évasion littéraire au pays de Galles avec un Major plein de principes mais avec une envie de changer un peu sa vie et surtout ne pas la finir tout seul, des imbroglios , et une jolie histoire à la fin
Le major Pettigrew est un vieil homme de la "bonne société" anglaise, veuf, solitaire et cultivé. Il se lie d'amitié avec une boutiquière, Mme Ali, d'origine pakistanaise, avec laquelle il peut notamment partager son goût pour la littérature. Cela fait évidemment jaser ! Une femme de couleur... S'ajoute à leur histoire quelques intrigues : une histoire d'héritage de fusils de famille, un fils ambitieux qui vient s'installer près de son père, le neveu de Mme Ali qui apprend qu'il est papa, l'urbanisation des campagnes au profit de quelques personnes riches. La relation entre le major et Mme Ali est pleine de charme mais on ne peut pas dire que le rythme soit effréné.
Une belle lecture ! Ce roman est une véritable poésie. Il nous plonge dans l’univers bourgeois anglais où les titres de noblesse ont encore une vraie signification. Ce major Pettigrew est si attendrissant. Il illustre parfaitement le flegme britannique par ses réparties pince-sans-rire et ses agissements réfléchis tout en retenu. Les règles de la bienséance sont exposées.
Ce livre nous montre également l’importance de respecter les valeurs dictées par la société pour ne pas être source de rumeurs et devenir persona non grata dans ce village typique anglais.
Ce roman nous rappelle qu’un gentleman peut dévoiler ses sentiments à une dame tout en étant dans la retenue et le non-dit. Le major Pettigrew fait preuve d’un comportement chevaleresque. De plus, il ressort de cette histoire que l’amour peut nous pousser à agir contre nos propres principes. Le véritable amour ne recule devant aucune limite.
J'ai fait de ce livre l'un de mes romans d'été.
Dans la veine des portraits dressés par Jane Austen, il est délicieusement caustique et brosse une société anglaise figée dans son "quant-à-soi", à la fois touchante et horripilante.
A déguster par petites gorgées à l'heure du thé ou dans le train comme on croque un bonbon acidulé.
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